Kermesse, spectacle, invitations à droite à gauche, fête des voisins…. Le mois de juin quand on est maman est sans doute le plus chargée de l’année. Tout s’entasse, et on ne sait plus où donner de la tête. Il est important de faire des choix parmi toutes les sollicitations de cette fin d’année. Mais comment prioriser l’essentiel et garder le cap en fin d’année ?
Commencez par vider votre esprit : notez absolument tout ce qui vous trotte dans la tête — du gâteau à préparer pour la fête de l’école, au mail à envoyer au pédiatre, en passant par les courses, les cadeaux de fin d’année ou les rendez-vous à planifier. Cela permettra de désencombrer votre charge mentale et d’avoir une vision claire de vos tâches.
Ensuite, choisissez trois priorités maximum pour la journée. Ce sont les actions qui ont le plus d’impact, ou celles qui ne peuvent pas être repoussées (par exemple : rendre un dossier pro, finaliser l’inscription à la crèche, ou acheter un cadeau pour la maîtresse avant qu’il ne soit trop tard). Le reste peut attendre, être délégué à votre conjoint ou vos enfants s’ils sont en âge, ou parfois… être tout simplement supprimé.
Vous verrez qu’en mettant les choses à faire noir sur blanc, elles paraissent souvent moins écrasantes. Ce qui semblait une montagne devient moins impressionnant, bien plus simple à gérer. C’est un premier pas vers plus de sérénité, même en plein tourbillon de fin d’année.
Quand on est face à trop de sollicitations et qu’on ne sait plus par où commencer, il faut se poser ces trois questions :
Il faut surtout savoir distinguer ce qui est urgent, de ce qui est important. La différence tient souvent à l’impact sur le long terme. Ce qui est urgent demande une réaction rapide (ex : répondre au message de la maîtresse pour le pique-nique du lendemain), tandis que ce qui est important a du sens pour vos priorités de fond (ex : prendre 20 minutes pour discuter avec votre enfant de son année scolaire). Une maman débordée peut passer sa journée à gérer l’urgence… sans jamais toucher à ce qui compte vraiment pour elle.
Quant à déléguer la charge mentale, on sait chez Maman Vogue que cela peut être difficile pour une maman de lâcher prise à ce niveau-là. Mais c’est ce qui vous sauvera. Alors, oui ce ne sera pas forcément fait à votre manière, mais au moins ce sera fait, et vous pourrez vous concentrer sur ce qui compte vraiment pour vous.
Vous allez trouver qu’on se répète, mais non, la perfection n’est pas un critère pour être une bonne mère ! Faire des choix c’est renoncer. Et si vous renonciez à la perfection pour une fois ? Vous avez oublié le gâteau maison pour la kermesse ? Les sablés du supermarché feront très bien l’affaire. Vous n’avez pas eu le temps de coudre un pochette maison pour la maîtresse, une jolie carte ou un dessin de votre enfant lui fera tout autant plaisir. Ce qui compte, c’est que les choses vraiment essentielles soient faites avec présence, et pas dans la panique. Les enfants ne se souviendront pas du gâteau que vous avez oublié de faire, mais plutôt du bisou rassurant avant leur spectacle d’école.
On le sait : la fin d’année scolaire transforme chaque maman en cheffe de projet multi-tâches. Les mails d’école, les papiers à signer ou encore les déguisements à prévoir pour la kermesse, ça n’en finit plus. Et surtout, cela interrompt sans cesse vos journées.
Pour reprendre un peu la main, fixez-vous un créneau de 30 minutes par jour maximum dédié à ces “urgences collectives”. C’est pendant ce laps de temps que vous lirez les messages du groupe WhatsApp de l’école, que vous répondrez aux mails de la maîtresse, que vous remplirez les autorisations de sortie et préparerez les sacs. Le reste du temps ? On désactive les notifications, sans culpabiliser. Le monde ne s’écroulera pas si vous découvrez le message sur le goûter participatif deux heures plus tard que les autres parents d’élèves.
En concentrant ces tâches sur un seul moment, vous réduisez les interruptions mentales, vous gagnez en efficacité, et surtout, vous vous libérez l’esprit pour vous recentrer sur ce qui compte vraiment – que ce soit un appel pro important ou un moment calme avec vos enfants.
En période de sur-sollicitation comme peut l’être la fin de l’année, dire non n’est pas facile, mais pourtant c’est nécessaire si on souhaite prendre soin de soi. Refuser une demande, décliner une invitation ou simplifier une tâche, c’est faire de la place pour l’essentiel : votre énergie, votre présence, votre équilibre.
Et si vous avez du mal à poser un non franc et direct, commencez par des formules douces, mais fermes : “Ce n’est pas possible pour moi cette fois. Je fais au plus simple cette année. Je ne pourrai pas participer, mais je vous souhaite une belle fête !”
Un “non” par jour, c’est un muscle qu’on entraîne, une limite qu’on trace, et un vrai pas vers une fin d’année plus alignée avec vos besoins. Dire un vrai non, ce n’est pas manquer de générosité, c’est reconnaître ses limites. Et les respecter, c’est se respecter soi-même. C’est refuser de sacrifier son bien-être au nom d’une perfection souvent fantasmée. Parce qu’on ne peut pas être une maman sereine, une amie présente, une collègue efficace… si l’on est au bord du burn-out.
Un vrai « non », c’est un « non » qui s’assume. Vous n’avez pas à culpabiliser et à vous excuser de ne pas être disponible pour telle ou telle demande.
En cette période où tout s’accélère, souvenez-vous que vous n’êtes pas obligée de tout faire, ni de tout faire parfaitement. Prioriser en fin d’année, c’est choisir ce qui compte vraiment pour vous et votre famille, et accepter de laisser le reste de côté, sans culpabilité. En posant des limites, en disant non, en simplifiant là où c’est possible, vous vous offrez plus qu’un gain de temps : vous vous offrez de la présence, de la paix, et un peu de douceur dans le tourbillon.