circle dots
Famille

+

-

Lifestyle

+

-

Fermer
Circle Dots
Rechercher

Mon enfant pleure toute la journée : je n'en peux plus !

 
circle circle
bébé pleurs bras maman
circle circle
circle dots
dots circle circle
circle dots
dots circle
Article mis à jour le 22 janvier 2024

Réveil-hurlant, crise du coucher du soir, pleurs pendant la nuit et toute la journée durant, mon bébé pleure toute la journée ! Il est bien normal que cela provoque chez nous une vraie tension émotive qui nous met à rude épreuve ! Je crois que, comme beaucoup de parents, je ne supporte plus que mon enfant pleure toute la journée !

Les pleurs sont l’un des principaux motifs de consultation chez les spécialistes, pédiatres et psychologues en tête de peloton. Malheureusement, le plus souvent, lesdits spécialistes ne sont pas mieux informés que les parents eux-mêmes. Chacun y va alors de ses convictions ou de ses opinions personnelles.  Certains parlent de langage du bébé pour communiquer alors que d’autres parlent d’un stimuli du cortex primitif sur lequel nous ne pourrions agir… Au Moyen-Age, on pensait même que certains bébés qui pleuraient trop étaient possédés et il y a quelques années, on disait souvent qu’un bébé qui pleurait trop était capricieux et colérique… Nous ne sommes pas tellement plus avancées quand on doit les supporter à longueur de journée ! Alors pourquoi est-ce si difficile et comment pourrait-on mieux les supporter ?

Les types de pleurs

Mais mis à part les douleurs, les besoins physiologiques (nourriture, sommeil, change,…) et les besoins affectifs (câlin, portage, présence, attention – nourriture affective dont chaque bébé a un niveau de besoin différent), il y a aussi des pleurs de décharge. Ils existent même titre qu’un tremblement, un bâillement ou un rire.
Ces derniers pleurs sont nécessaires à nos bébés pour se décharger émotionnellement « Alors que je le porte dans les bras, qu’il a bien mangé, bien dormi, qu’il n’a visiblement aucune douleur, mon bébé pleure quand même toute la journée. Pourquoi ? »

Je l’observe aussi de temps en temps, chez mon aînée, quand elle rentre d’une journée de crèche et qu’elle peut se mettre en colère pour une broutille en hurlant pendant 5 min et puis se calme toute seule sans jamais recommencer une seule fois dans la soirée… Elle décharge ses émotions, les frustrations de la journée, la fatigue ou le bruit qui ont pu la fatiguer.
Un biochimiste, spécialiste du système lacrymal, aurait dit que l’élimination de ces substances permettrait justement d’atténuer l’excitation du système nerveux et de passer d’un état de stress à un état de détente.

Enfin, après quelques mois (vers 9/10 mois), il y a aussi des pleurs de frustration, de colère... Bref, tous ces pleurs, sont différents. Au bout de quelques temps, nous arrivons bien à les identifier chez nos bébés. Cependant, même si l’on sait d’où ils proviennent, nous sommes souvent perdues et ne savons pas toujours comment réagir.

Les recommandations quand notre enfant pleure

Grâce aux avancées spectaculaires des recherches en neurosciences, on sait mieux aujourd’hui recevoir ces pleurs et de les accompagner.

En effet, « consoler » un enfant n’implique pas de faire cesser ses pleurs ! Il s’agit plutôt de lui accorder de l’attention et de soulager ses tensions. On dit d’ailleurs de plus en plus qu’un bébé à qui on permettra de pleurer à satiété dans les bras sécurisants d’un adulte tendra à pleurer moins que les autres enfants et à jouir d’un sommeil plus paisible.

Soyons aussi vigilants sur un point, finalement assez crucial. Il ne faut pas apporter de l’approbation à l’enfant uniquement lorsqu’il est souriant et heureux ! Les pleurs font partie de la vie, et de notre vie aussi. Finalement, le plus complexe dans cette histoire ce n’est peut-être pas d’accompagner les pleurs d’un enfant, mais plutôt d’adopter une pratique qui va sûrement à l’encontre de nos croyances les plus profondément ancrées. Oui: pleurer, c’est bon pour la santé ! Cela fait partie de la vie, de la manière dont on gère sa sensibilité et ses émotions. Et même pour les bébés ! À condition de les accompagner…

Une fois ces éléments pris en compte, pas toujours facile, sur le moment, d’avoir la bonne réaction en tant que maman. Nous nous sentons bien souvent désemparées et impuissantes devant des pleurs incessants.

Comment réagir lorsque notre enfant pleure ?

Les pleurs de nos petits peuvent susciter en nous des réactions physiques fort désagréables : sensation d’oppression, maux de tête, tensions musculaires, gorge nouée… Face à un bébé qui pleure toute la journée, nous pouvons nous sentir impuissants, frustrés, coupables, vulnérables face à nos propres souffrances d’enfance. Sans compter que les pleurs sont du bruit – parfois vraiment fort – qui vient ajouter de la tension à la tension... Par conséquent, ce n’est pas étonnant que parfois, nous n’ayons pas la bonne réaction ! Cela nécessiterait de notre part un self contrôle digne d’un maître yogi ! Alors comment faire pour mieux les supporter ?

Le mur émotif

Pour ma part, je suis très souvent submergée par mes émotions. Je supporte peu les pleurs de mes enfants, et suis souvent obligée de bâtir un « mur émotif » avant d’accompagner ces pleurs. Je m’explique : certes, la bienveillance voudrait que j’entre en compassion d’abord avec l’émotion de mon bébé qui pleure toute la journée mais parfois, je sens bien que, si je rentre toutes portes ouvertes dans son émotion, je la prends en pleine poire en plus de la mienne et généralement, c’est pire. Et moi, l’adulte, je me retrouve alors incapable de raisonner et souvent je finis par craquer.

J’ai donc décidé que, lorsque que je sens que je perds patience ou que ça m’atteint trop personnellement, je devais tout de suite faire l’effort d’entrer dans un raisonnement logique. « Elle pleure pour telle ou telle raison. Mais elle n’est pas malheureuse pour autant car je l’aime et je l’accompagne du mieux que je peux à chaque moment. Elle ne manque de rien mais je ne suis pas parfaite et elle n’attend pas que je sois parfaite. Elle va bien et je vais régler son problème du mieux que je peux.« 

La méthode Coué ?

C’est un peu de la méthode Coué mais cela m’aide à me sortir du cercle vicieux de la culpabilité. Ensuite, le « mieux que je peux », revêt alors son importance car il surfe sur une ligne de crête en essayant de ne tomber ni dans le découragement et la paresse éducative ni dans la surestimation de moi-même à ce moment là. Parfois « le mieux que je peux » sera énorme et d’autres fois, tout petit. L’essentiel étant, je crois, dans la volonté de faire au mieux car l’intention du cœur ordonne les actes même s’ils sont parfois maladroits.

Point d’attention

Attention aux bébés secoués : ça arrive très vite et plus qu’on ne le pense ! On comprend vite pourquoi. Avant que vos nerfs ne vous lâchent : posez votre bébé en sécurité dans son lit et partez prendre l’air sur votre balcon, derrière votre porte, en bas de l’immeuble, dans la cage d’escalier, dans le jardin ou bouchez vous les oreilles, mettez votre casque avec de la musique et laissez vous le temps de vous calmer complètement. Et pour l’avoir déjà fait, c’est mieux quand on n’entend plus les pleurs de son bébé ! Votre bébé, en sécurité, au pire, pleurera pendant quelques minutes et s’en remettra, c’est promis !

A lire aussi…

Mon bebe pleure la nuit… Je craque !

Mon petit pleure beaucoup ! Que dois-je faire ?

Mon bébé pleure… fait-il des caprices ?

Vous aimerez aussi...

circle circle

Vous avez aimé cet article ?
Recevez notre Newsletter

circle
Maman vogue logo cercle