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Retrouver le goût de lire après la naissance
« Avant, j’étais une grande lectrice, et je passais des heures entières à dévorer des romans… Puis, j’ai eu mon premier enfant… »
Lors de la grossesse, certaines futures mamans perdent le goût ou la capacité de lire. Les hormones, la fatigue, les contraintes physiques restreignent totalement ou partiellement leur temps consacré à ce moment. A la naissance du bébé, les choses ne s’arrangent pas: les nuits sont hachées et les journées bien remplies.
Mais progressivement, l’envie revient de retrouver des moments pour soi. Il est temps de laisser le bébé quelques heures, le temps d’aller chez le coiffeur, faire une course seule, retrouver une amie le temps d’un déjeuner…
Si certaines retrouvent très vite le goût de lire, pour d’autres les difficultés sont bien là.
« Au début, quand j’avais 5 minutes, je sortais un livre. A la fin de la page, je me rendais compte que j’étais incapable de résumer ce que j’avais lu… »
« Je n’arrivais pas à m’échapper. Chaque histoire me paraissait si loin de mes préoccupations… »
« Je m’endormais systématiquement dès que j’essayais d’ouvrir un roman… »
Peut-être est-il judicieux de ne pas placer la barre trop haut. Prendre sa carte à la médiathèque ou sortir un Ken Follett n’est peut-être pas la solution.
Un magazine (Flow, Milk,…), un journal, un recueil de nouvelles seront plus faciles à lire, et pourront être mis de côté autant que nécessaire sans perdre le fil.
« Très vite, j’ai repris l’habitude de prendre un temps pour lire à l’heure du café, quand mon bébé était couché. Cela ne dure qu’un quart d’heure car après j’ai d’autres contraintes, mais c’est mon rendez-vous quotidien avec mon livre. »
Quand les enfants sont plus grands et qu’ils tourbillonnent autour de nous, le temps consacré à la lecture n’est pas forcément plus simple à trouver. On ne lit alors plus que des albums de jeunesse!!
Certaines s’installeront avec leur enfant dans le coin lecture de leur chambre, et pendant que celui-ci joue tranquillement, liront quelques pages pour elles.
Les enfants sont capables de jouer seuls plus longtemps en présence d’un adulte (même si celui-ci ne prend pas part active à ses activités) que lorsqu’il n’est pas dans la pièce.
« À partir de 18 mois environ, je lisais pendant le bain de mon fils Alban. Je répondais à ses sollicitations, mais quand il jouait, j’avais un œil sur lui et un œil sur mon livre. Ainsi, pas de problème de sécurité mais je ne m’ennuyais pas non plus, et je n’étais pas non plus tentée de sortir préparer mon dîner (et de prendre le risque qu’il se noie). C’était parfait pour tout le monde. »
Prendre l’habitude d’avoir toujours un livre dans son sac à main permettra aussi de saisir les occasions quand elles se présenteront: quelques minutes de bus entre deux rendez-vous ou lors de la reprise du travail, un enfant qui s’endort dans la poussette au parc, un quart d’heure de battement dans la salle d’attente du pédiatre.
Certaines mamans s’inscriront dans des bibliothèques tournantes (réseaux plus fréquents en province) et se forceront à lire au minimum un livre prêté par mois, motivées par la date butoir et de la prochaine rencontre, au cours de laquelle il faudra rendre le livre. Elles s’efforceront alors à trouver ce « temps minimum » à consacrer à la lecture.
Les autres mamans seront aussi de bon conseil pour donner leurs propres astuces, et pour cela rien de mieux que de partager des moments de qualité avec d’autres jeunes femmes avec de jeunes enfants!
Et s’il vous avez lu cet article jusqu’au bout, c’est que vous êtes prête pour sortir un livre… !! A vos pages, prête, lisez!
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