Dilemne cornélien ! Tiraillées entre attendre pour avoir la surprise à l’accouchement, ou au contraire savoir dès que cela est possible aux échos… Voici les « pour » et les « contre », retours d’expérience de mamans, pour nous aider à prendre notre décision !
Petite astuce de départ : avant que l’échographe, le gynéco ou la sage-femme nous pose la question de connaitre le sexe du bébé, il est bien de se poser la question seul et en couple avant la 1ère écho, car parfois, on peut voir le sexe tôt.
La vraie question à se poser avant serait de peser les « pour » et les « contre » pour voir ce que connaître le sexe changerait vraiment pour nous. En bref, il s’agit de savoir, avant, ce qui nous tient le plus à cœur au fond pour ne pas le regretter. Si on aimerait la surprise à la naissance au fond de notre cœur mais que finalement c’est une question d’impatience ou pratique, peut-être que, tout bien réfléchi, on peut dépasser ces côtés et décider de s’offrir cette surprise ? Et inversement… Bref, ceci est un article pour nous inviter à faire un vrai choix : réfléchi, volontaire, décidé, conscient, éclairé… Pour ne pas subir ou le regretter et mettre un bémol à cette immense joie qu’est celle d’accueillir un bébé.
Savoir le sexe de bébé ? Les « pour »
- La principale motivation pour savoir le sexe du bébé est pour mieux se projeter avec son bébé. En effet, savoir le sexe permet à de nombreuses mamans de concrétiser leur grossesse, de parler à leur enfant en le nommant ou de s’imaginer la vie avec lui ou elle. C’est aussi le cas pour les papas pour qui, la grossesse, extérieure à leur corps, peut être très lointaine et abstraite. Et c’est aussi le cas pour les mamans qui vivent une grossesse dans un contexte un peu « speed » dans lequel elles ne se sentent pas « connectées » à leur bébé, prises par d’autres soucis extérieurs à gérer.
- Une raison plus pratique de savoir le sexe du bébé est aussi celle de se projeter avec lui ou elle en préparant ses affaires pendant la grossesse. Des affaires matérielles qui sont, en fait, déjà des petites attentions des parents en attendant que leur bébé naisse. On peut donc s’atteler à trouver un tour de lit, son premier pyjama de naissance, sa gigoteuse, broder un sac, un bavoir, roses ou bleus (ou peu importe, mais choisis en fonction du sexe) !
- Il y a aussi beaucoup de mamans qui témoignent que le fait de savoir avant et de garder cela secret aux autres, a été un très beau moment de complicité avec leur mari. Un petit secret de couple qui a toute sa beauté ! Des mamans témoignent, par exemple, avoir demandé au médecin d’écrire le sexe sur un papier qu’ils ont ouvert après, ensemble, et que ce moment était merveilleux. Ou d’autres mamans témoignent aussi de leur joie lorsque ce sont leurs maris qui ont ouvert le papier et qui leur ont annoncé le sexe.
Et aussi :
- Pour des grossesses difficiles, à risque, savoir le sexe peut aider des mamans à encourager leur bébé de manière très personnelle.
- Savoir le sexe pour éviter un déni à la naissance. Il peut arriver à certaines mamans désirant ardemment l’un ou l’autre sexe, de faire un déni à la naissance, le temps de faire leur deuil et de passer outre la déception. Ce peut être aussi le cas, sans parler de faire un déni, que le papa ou la maman désirent tel sexe pour « x » raison : commencer par un garçon ou une fille c’est mieux, ou alors après plusieurs enfants du même sexe, ils désirent l’autre sexe… et que de savoir le sexe, leur permet de mieux se préparer psychologiquement à cette réalité.
- Pour les grossesses gémellaires, nombreuses sont les mamans à avoir demandé le sexe.
- Des mamans font aussi part de leur joie à connaître le sexe de leur bébé avant pour leur donner rapidement leur prénom et les confier à leur saint patron dès la grossesse.
Mais, de fait, très nombreuses sont les mamans avec plusieurs enfants qui ont testé les deux options « savoir » et « ne pas savoir » et qui disent que tester les deux est une bonne solution.
Enfin, de nombreuses mamans témoignent de leur difficulté à garder le secret à leur entourage qui peut s’avérer très intrusif dans les questions pour savoir le secret. Des mamans recommandent de ne pas dire aux autres que l’on sait pour ne pas attiser la curiosité, parfois pénible. Mais gare à ses propres boulettes ! Et d’autres mamans vont, elles, recommander de le dire à tout le monde (en gardant le prénom secret) pour contenter l’entourage et se réjouir avec les autres sans crainte.
Connaître le sexe du bébé ? Les « contre »
- La plus grande raison de ne pas savoir le sexe de son bébé avant qu’il sorte de son ventre est de garder cet effet de surprise que de nombreuses mamans témoignent de moment tellement puissant et émouvant. Cette découverte totale de son bébé est un moment incomparable aux autres. En effet, des mamans disent que si elles avaient su le sexe, elles auraient eu l’impression de déballer une partie de leur cadeau de Noël avant Noël !
- D’autres mamans mentionnent surtout une grande motivation supplémentaire pour l’accouchement dans le fait de ne pas savoir le sexe avant.
- Ne pas savoir le sexe et garder la surprise est souvent lié aussi au fait de ne pas tout contrôler, de se rappeler qu’on ne maîtrise pas tout dans le mystère de la Vie. Par exemple, des mamans disent qu’avec les échos 3D maintenant, on sait déjà la tête que son bébé va avoir et donc qu’elles sont heureuses d’avoir la surprise du sexe au moins ! En effet, des mamans parlent aussi de « Lâcher prise » en choisissant de ne pas connaître le sexe. Dans un monde où l’on prévoit tout, tout le temps, accepter de ne pas tout connaître c’est aussi, ne pas tout contrôler, faire confiance.
Et aussi :
- D’autres mamans disent aussi que, aujourd’hui, les bébés sont déjà tellement observés, mesurés, contrôlés in utéro, comme s’ils passaient déjà des examens, que ne pas savoir son sexe, c’est aussi lui laisser sa part d’intimité in-utero pour le respecter et ne pas le posséder.
- Dans la même idée, des mamans témoignent qu’elles ont adoré le fait de ne pas savoir pour ne pas tout anticiper et surtout respecter le temps naturel des choses. Il/ elle se fait beau ou belle et il a besoin de ce temps pour nous montrer son visage après 9 mois. De fait, la nature est bien faite, et le bébé grandit d’abord caché par les épaisses parois de l’utérus, à l’abri pour se préparer.
- Il y a aussi des mamans qui témoignent avoir pu donner un meilleur accueil à leur enfant sans savoir son sexe avant car on ne sait pas encore vraiment qui il est avant qu’il sorte, et que cette surprise totale permet de le découvrir et de l’aimer tel qu’il est avec ses qualités et ses défauts.
- De très nombreuses mamans témoignent vouloir la surprise au fond mais se sentir incapable d’avoir cette patience puisque les moyens techniques le permettent à présent. Des mamans y répondraient que, ne pas savoir le sexe, permet justement un très bon exercice à la patience qui peut s’avérer être un bon entraînement la suite !
- Certaines mamans disent aussi que ça leur a fait du bien de ne pas savoir pour se laisser le temps de se faire à leur grossesse sans être projetées justement dans le concret du post-accouchement tout de suite.
Ou encore :
- Ne pas savoir le sexe peut être aussi le meilleur moyen de faire taire la curiosité, d’éviter nos propres boulettes et de faire aussi nos pronostiques avec notre entourage.
- Des mamans témoignent aussi que c’est un frein, non négligeable, à la frénésie du shopping pré accouchement !
- D’autres témoignent encore qu’elles ont aimé ne pas savoir pour ne pas s’arrêter sur un prénom dès le début qui n’irait pas du tout avec la bouille de leur bébé au final.
- Enfin, des mamans témoignent de leur joie d’avoir gardé la surprise, justement après leurs 1, 2, 3 premiers enfants du même sexe, lorsqu’elles ont découvert à la naissance que ce bébé était l’autre sexe (tant désiré). Paraît-il que c’est puissant !
Il y a certainement d’autres « pour » et d’autres « contre ». À nous de faire notre propre liste pour faire notre choix.
Bonne réflexion à chacune et merci à ces retours de mamans qui nous permettent de faire un vrai choix un peu plus éclairé !
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