Chips, olives, pâtes : la recette de bonheur

Il y a toujours des légumes au menu

J’ai l’impression que ma semaine ressemble à une accumulation de légumes, protéines, féculents et fruits en tout genre.

• Lundi : haricots verts, poisson blanc et riz.
• Mardi : gratin de chou-fleur.
• Mercredi : nuggets de poulet et purée de carottes.
• Jeudi : steaks hachés et salade verte.
• Vendredi : petits-pois carottes et escalopes de dinde.
• Samedi : soupe de légumes.
• Dimanche : le traditionnel poulet rôti et ses frites.

Est-ce que je suis la seule à être une psychorigide de l’alimentation pour mes enfants ? À vouloir faire en sorte que leur assiette soit aussi bien compartimentée que les meubles de rangement Ikea ? Et ce, 24h/24 et 7j/7 ? À heure fixe en plus ?

Viande, légumes, féculents. Poisson, légumes, féculents.
Sans oublier les fruits aussi. En gourde, en compotes, en sachets. Frais, chauds, secs.

Dans le pire des cas, je me dis parfois que ce n’est pas grave et qu’ils auront leur 5 fruits et légumes, fraîchement recommandés, chez la nourrice ou à la cantine.

C’est au fur et à mesure des moments passés ensemble que j’ai remarqué une chose importante.

En fait, il s’agit de ne pas cuisiner grand chose pour rendre des enfants et parents heureux

Après avoir passé un joyeux après-midi en famille dans la neige et après avoir vu l’enfant rire aux éclats, je ne peux pas m’imaginer lui servir en rentrant, une recette 4* au guide Bambin Michelin.

Alors, de temps en temps ça fait du bien, de sortir du congélateur une purée surgelée aux brocolis.

Ça fait du bien de sortir une casserole, la remplir d’eau et y faire chauffer des knackis.  
Tout comme, ça fait aussi du bien de manger plein de pâtes, avec plein de fromage.

Et encore plus de grignoter plein de chips et plein d’olives à l’apéritif. Et puis, ça compte en féculent et en légumes ça non ?

Bref, je trouve que ça déculpabilise.

L’enfant se sent bien et les parents se sentent bien.

Alors, peut être que ce soir ils auront mangé trop de pâtes, trop de fromage, trop de chips, trop de gras. 
Et comme le gras c’est la vie, ce qui est sûr, c’est qu’ils se seront rassasiés de bonheur à chaque bouchée.

Mais parfois, je ne peux m’empêcher de me demander ce qu’ils auront retenu : que la salade et le Ketchup soient bio ?

Eh bien, comme nous, j’ai envie d’avoir la certitude qu’ils retiennent plus l’ambiance que la bouffe.

Ils se seront amusés. Et ils auront vu leurs parents heureux, heureux de les voir heureux.

C’est là le plus important non ?

Enfin c’est ce que je me dis.

Et puis de toute façon, on sait bien que ce ne sera pas tous les jours une ode au grignotage, aux surgelés et autres petits encas faciles (on connait tous les bienfaits salvateurs de la planification des repas) !

Mais de temps en temps, on peut dire oui aux chips, aux pâtes, aux olives, aux saucisses, crêpes et gaufres.

Parfois, on peut dire oui à la vie.

Je crois que, c’est surtout valable les jours où on n’en peut plus. Ou en fait, on préfèrerai faire la fête. Et que chaque jour soit une fête.