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Le lait de croissance troisième âge ne semble plus être vraiment un achat essentiel pour bébé devenu grand. Il est considéré comme trop onéreux par rapport au lait de vache. Et pourtant, on parle de plus en plus d’intolérance, de manque de vitamines…
Quelles sont les différences notables de composition entre ces deux types de lait… Et lequel choisir pour votre enfant à partir d’un an ?
A la naissance, le nourrisson se nourrit de lait maternel ou de lait de croissance 1er puis 2ème âge. Avec la diversification alimentaire, la question de l’utilité du lait de croissance 3ème âge se pose pour les enfants à partir de 10-12 mois. A cet âge, votre bébé peut manger un peu de tout et ainsi ne manquer d’aucun nutriment essentiel à sa bonne santé. Le lait reste néanmoins encore sa source principale d’alimentation, même si d’autres produits laitiers (yaourts, fromage…) permettent d’en diminuer la consommation quotidienne. Sur les étiquettes des géants de l’agro-alimentaire, on peut très clairement lire « lait de croissance 3ème âge de 10 mois à 3 ans ». De quoi être tentée de continuer d’acheter ce type de produit… Face au traditionnel lait de vache qui est lui moins onéreux, mais peut être un peu moins adapté pour votre enfant…
Rappelons que bébé ne doit pas boire du lait de vache comme boisson principale avant l’âge d’un an. Il risque le cas échéant d’avoir certaines carences et de ne pas bien se développer. Sa croissance est très importante au cours de la première année, et le lait maternel ou les laits maternisés 1er et 2ème âge répondent parfaitement à ses besoins.
Le lait de croissance 3ème âge présente tout de même quelques avantages notables et qui méritent d’être mis en avant :
A partir d’un an, le lait devra toujours jouer un rôle important dans l’alimentation de votre enfant. En effet, il contient des protéines essentielles : du calcium, du magnésium et des vitamines B12 et B2. Votre bébé a besoin d’un minimum de 350 ml de lait de vache entier par jour. S’il se montre réticent à boire du lait, proposez-lui deux portions d’aliments riches en calcium et en fer.
Tout d’abord, demandez toujours l’avis médical d’un professionnel de santé compétent. Par exemple, si votre enfant est allergique aux protéines de lait de vache, il y a une probabilité qu’il le soit aux protéines de lait de chèvre… Il faudra donc trouver une autre alternative.
Gianina Pesca