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Ouf c’est la rentrée ! (en vrai je suis dégoutée !)

 
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Ah la la !!! Cette ambivalence à l’approche de la rentrée ! Nous avons tellement hâte qu’ils retournent à l’école et en même temps nous avons l’impression d’avoir si peu profité d’eux pendant les vacances.

Ambivalence

Si vous cherchiez le point commun à toutes les mamans du monde, je pense l’avoir trouvé ! L’ambivalence permanente, c’est ça la spécialité des mamans, non ? C’est la mienne en tout cas !

N’avez vous jamais été partagée entre le « j’adore mes enfants » et le « en fait ils me rendent dingue, mais quand même ce sont les plus mignons du monde » ?

Prenons l’exemple de la rentrée des classes. Combien d’entre nous ont tellement hâte que l’école reprenne pour pouvoir y envoyer les enfants et souffler un peu? (Allons, soyons vraies, l’hypocrisie n’existe pas chez Maman Vogue !)

Nous nous surprenons à penser « vivement la rentrée » !!! Et exactement au même moment, nous sommes envahies d’un sentiment de culpabilité d’oser raisonner ainsi, et d’une profonde tristesse car l’été se termine et nous avons le sentiment de ne pas avoir assez profité d’eux.

Dualité

Dans ma vie de maman, j’ai commencé à mieux vivre les situations et mes ressentis le jour où j’ai accepté qu’il peut exister une dualité complémentaire.

La joie de les voir grandir, mêlée à la tristesse de les voir grandir. La fierté quand ils deviennent autonomes mélangée au bonheur qu’ils aient encore quand même besoin de moi. La satisfaction qu’ils deviennent des adultes libres et pleins de projets, associée au vide qu’il y aura dans la maison. Le soulagement de les voir retourner à l’école, et pourtant l’impression de ne pas les avoir assez vus pendant ces vacances.

Les deux sont vrais

Chère maman, quand il y a dualité, il me semble qu’il faut simplement admettre que les deux sont vrais. L’un n’est pas plus vrai que l’autre.

Je suis à la fois ravie que mon enfant ne porte plus de couche, car c’est un vrai accomplissement ! Cependant, cela signifie qu’il grandit, et que je n’ai donc plus de petit nourrisson à câliner en continu. Les deux sentiments sont complètement vrais et légitimes.

Si je cherche constamment à opposer ces deux réalités je suis en situation de guerre intérieure permanente. Comment ne pas être troublée s’il me faut choisir entre deux ressentis si réels et si différents. Non, franchement, je n’ai pas besoin de ça. J’ai suffisamment de questions pour l’avenir, et trop peu de sommeil depuis toutes ces années pour en plus m’imposer ce combat interne.

La place pour deux

C’est décidé, je ne choisirai pas ! Il y a largement assez de place pour les deux (surtout que je n’ai toujours pas perdu mes kilos de grossesse, du coup j’ai littéralement assez de place ha ha ha)

Faisons la paix avec notre petite voix intérieure et vivons pleinement deux réalités qui paraissent opposées mais qui sont également parfaitement complémentaires. C’est parce que le noir existe que le blanc existe. La lumière est encore plus forte quand l’obscurité est vraiment sombre. Les contraires s’intensifient mutuellement.

Tout ira mieux si je m’autorise à dire que je suis à la fois tellement heureuse et triste de voir mes enfants grandir. Heureuse pour certaines raisons et triste pour d’autres. Les deux sont vraies. Folle de joie car ils deviennent des ados remplis de rêves, et profondément triste parce que les petits choux qu’ils étaient me manquent.

La rentrée

Si cette ambivalence est présente toute l’année, toute la vie, alors elle pointera aussi son nez à la rentrée.

Nous serons à la fois incroyablement soulagées d’avoir un peu plus de temps pour nous, et à la fois mélancolique parce que les vacances sont terminées et bien souvent on n’a pas assez profité. On m’a souvent répété: « Profite, tu n’as que 18 étés avec tes enfants« .

En y réfléchissant, les vacances pourraient durer trois mois de plus, ce n’est même pas sûr que l’on en profite d’avantages. Les journées sont bien remplies et nous avons beaucoup de choses à gérer. C’est un énorme défi arriver à tout mettre de côté pour profiter réellement de enfants. Et c’est encore plus compliqué avec plusieurs enfants, comment avoir du temps de qualité avec chacun ? Finalement, quelque soit la durée des vacances ou même des journées, ou même de la vie, ce ne sera jamais assez pour avoir vraiment profité.

Sauf peut-être si je parviens à accepter pleinement cette dualité ?

Priscille, encourageuse sur https://www.instagram.com/depasseemaisheureuse/

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