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Terreurs nocturnes et cauchemars des enfants : comment les reconnaître ?

 
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Laquelle d’entre nous ne s’est pas trouvée désemparée devant les pleurs et crises de panique de son enfant, au beau milieu de la nuit ? On nous parle souvent des terreurs nocturnes, mais comment les différencier des cauchemars et comment les contrer ?
Entre le pédiatre, les responsables de la crèche, nos mère et belle-mère et les amies, les avis et conseils vont bon train et il est parfois difficile de faire la part des choses. Voici de quoi vous éclairer, pour des nuits plus sereines pour…toute la famille !

Le cauchemar :

Quand se manifeste-t-il ?

Le cauchemar apparaît vers la fin de la nuit, lors de la phase de sommeil paradoxal, et terrorise les enfants jusqu’à l’âge de 5 ans et autour de ses 10 ans.

A quoi est-il du ?

Le cauchemar est généralement nourri de toutes les images effrayantes que rencontre l’enfant au fil des histoires qui lui sont racontées et dans tout cet univers fictif dans lequel nous les baignons très jeunes (justement pour apprendre le sentiment de peur pour ensuite le dominer) : loups, ogres et monstres en tous genres s’invitent ainsi dans son sommeil et le réveillent souvent en pleurs.
Pourtant, le cauchemar peut aussi provenir d’un conflit intérieur : jalousie envers un frère ou une sœur, sévérité d’un parent…
Il reste du à une peur passagère.

Comment se manifeste-t-il ?

Votre enfant se réveille, en proie à une grande peur, souvent dans les larmes et cris. Il se souvient de son « mauvais rêve » et peut le décrire. Il est aussi possible que votre enfant ait peur de se rendormir, tant il est hanté par ces images.

Que faire ?

Venez apaiser votre enfant et encouragez-le à vous le raconter, afin de mieux le rassurer et, dans le cas de conflits intérieurs, de tâcher d’en découvrir la cause. Il se rendormira alors sans problème.
Le lendemain, n’hésitez pas à lui expliquer que ces monstres n’existent pas, ou à l’aider à extérioriser ses frustrations et conflits intérieurs, selon le cas.

La terreur nocturne :

Quand se manifeste-t-elle ?

Elle apparaît dans les premières heures de sommeil (2h-3h), lors de la phase de sommeil profond et concerne 15% des enfants entre 4 et 6 ans, mais peut se manifester dès l’âge de 9 mois, et touche plus souvent les garçons. Les enfants agités ou très fatigués sont plus susceptibles d’en être victimes.
Elle peut durer entre 2 minutes et une demi-heure.
« Il n’a pas peur, mais il est perturbé. » Dr Richard Ferber.

A quoi est-elle due ?

La terreur nocturne peut être l’expression de plusieurs choses :
– angoisse véritable, conflit intérieur ;
– troubles dans son quotidien ;
– changement des habitudes de sommeil (modification des siestes) ;
– sports intenses trop proches de l’heure du coucher ;
– repas trop lourds ;
– activités qui stimulent trop l’imagination et qui sont trop proches de l’heure du coucher.

Comment se manifeste-t-elle ?

Votre enfant se dresse sur son lit, en larmes, a des soubresauts, hurle, est parfois en proie à des sueurs et nausées…le tout dans son sommeil. En effet, il est toujours endormi, ne vous reconnaît pas et n’a pas conscience de ce qui lui arrive. Il peut d’ailleurs parler dans son sommeil, de façon incohérente, et même se montrer agressif.
Plus l’enfant est âgé, plus il a de risques de devenir somnambule ou de parler dans son sommeil.

Que faire ?

Assurez-vous que votre enfant soit bien en sécurité dans son lit, asseyez-vous près de lui et attendez que la crise passe. Vous pouvez poser une main sur son front ou sur son bras, en lui parlant tout doucement et lentement. Il se calmera tout seul.

Surtout, ne le réveillez pas ! Il serait bien incapable d’expliquer son trouble et sa confusion serait alors accrue.
Vous pouvez aussi lui donner un biberon, pour l’aider à tomber dans un phase de sommeil plus profond, ou encore le porter doucement dans une autre pièce, pour changer sa température corporelle et ainsi le plonger dans un sommeil au contraire plus léger.
Le lendemain, ne lui parlez pas de cet incident : il ne s’en souvient pas et cela ne ferait qu’augmenter sa peur. En revanche, vous pouvez chercher à savoir ce qui le préoccupe et l’aider à mettre des mots sur ce qui va mal.

Comment les éviter ?

Assurez-vous que votre enfant dorme assez :
– avant un an : 13h-14h de sommeil par jour, avec 2 siestes ;
– après un an : 9h-10h de sommeil par nuit et une sieste dans la journée.
Réinstaurez la sieste si celle-ci avait été supprimée.
Instaurez un long rituel de coucher qui soit calme et apaisant : jeux calmes, bain, dîner léger, chansons douces, histoires, câlins. Vous pouvez y inclure le sirop Quiétude, de chez Boiron, qui l’aidera à s’endormir et le rassurera.
Si votre enfant se réveille toutes les nuits, vous pouvez le réveiller doucement, 30 minutes avant l’heure habituelle de la terreur nocturne (en lui donnant de l’eau, par exemple), avant de le laisser se rendormir par lui-même.
Si le phénomène perdure malgré tout pendant plusieurs mois, n’hésitez pas à consulter un pédiatre ou un psychologue.
 
© Annaclick pour Maman Vogue
M.

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