Publié
Vaccins obligatoires : Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite
Vaccins fortement recommandés : Haemophilus influenzae de type b, Coqueluche, Rougeole, Oreillons, Rubéole, Pneumocoque
Vaccins recommandés : Hépatite B, Méningocoque C, HPV (Human Papilloma Virus)
Vaccins recommandés en fonction des régions et/ou du contexte : BCG (tuberculose), Rotavirus, Ménigocoque B
Vaccins recommandés en fonction des pays : Hépatite A, Typhoïde, fièvre jaune, encéphalite japonaise, rage, BCG
Vaccin recommandé en fonction des personnes à risque : Grippe
La forme trivalente du vaccin DTP (obligatoire) n’existe pas en France.
La forme avec le moins de vaccins est la tétravalante : DTP et Hi (Tetravac ou Infanrix Tetra), ensuite il y a la pentavalente : DTCPHi (Pentavac ou Infanrix Quinta), puis l’hexavalente : DTCPHi et Hépatite B (Infanrix Hexa)
Le calendrier vaccinal est mis à jour régulièrement, schéma simplifié :
http://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/1175.pdf
L’entourage d’un nouveau-né (parents, grands-parents, nounou…) doit impérativement être à jour de sa vaccination Coqueluche. Sa transmission au nourrisson de moins de 3 mois peut entrainer des complications sévères (pulmonaires et neurologiques).
Les polémiques vaccinales existent depuis les débuts de la vaccination.
L’utilisation d’internet permet un meilleur accès aux informations médicales mais est le plus souvent plus anxiogène que rassurante. Les sources ne sont pas toujours contrôlées et les informations dénigrant la vaccination y sont très abondantes.
La vaccination est le moyen de prévention le plus efficace aujourd’hui pour lutter contre certaines maladies infectieuses.
Elle permet de se protéger soi-même et de protéger les autres, notamment les personnes les plus fragiles de son entourage (nouveau-nés, femmes enceintes, personnes qui souffrent d’une affection chronique ou temporaire contre-indiquant la vaccination, personnes âgées).
Les études menées sur les vaccins ne montrent pas de risque plus important de développer une maladie après avoir été vacciné chez les vaccinés que chez les non vaccinés. Plusieurs centaines de millions de personnes sont vaccinées chaque année en France et dans le monde sans développer de maladies particulières.
Il faut différencier :
Non. Le système immunitaire (système de défense) est capable de faire face à beaucoup d’attaques en même temps. Il est fait pour se défendre contre énormément de microbes.
Notre corps peut répondre en même temps à un million d’antigènes différents (c’est-à-dire tous les éléments étrangers au corps comme par exemple les virus, les parasites, mais aussi les poussières, les protéines alimentaires, etc.).
C’est au cours de ses deux premières années de vie qu‘un enfant est le plus vulnérable aux maladies évitables par la vaccination.
Cela signifie que si votre enfant attrape une maladie comme la rougeole, la coqueluche ou la méningite avant ses deux ans, il a plus de risque d’être gravement malade, de garder des séquelles et même de mourir, ou même de rester fatigué plus longtemps et d’être plus vulnérable aux autres infections.
C’est pour renforcer le système immunitaire encore trop fragile de votre bébé et lui permettre de lutter efficacement contre ces maladies que la vaccination doit débuter dès qu’il est âgé de deux mois.
Les adjuvants sont des substances (contenues dans les vaccins) contribuant à l’efficacité du vaccin et améliorant la réponse immunitaire de l’organisme.
L’adjuvant majoritairement utilisé dans les vaccins inactivés depuis 1920 est l’aluminium. Des traces d’aluminium peuvent rester autour du point d’injection pendant plusieurs années mais il n’a jamais été démontré que l’aluminium était associé à des maladies musculaires ou des maladies générales particulières.
A ce jour, aucune donnée ne permet de remettre en cause la sécurité des vaccins contenant de l’aluminium.
Comme pour tout médicament, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) intervient dès la phase des études cliniques pour s’assurer de la sécurité des vaccins. Il existe une procédure européenne d’autorisation de mise sur le marché et les vaccins autorisés font l’objet d’une surveillance rigoureuse internationale des effets indésirables qui sont répertoriés.
L’objectif de cette surveillance est de s’assurer que les vaccins mis en vente ne font courir aucun risque aux utilisateurs.
En France, l’ANSM surveille continuellement tous les médicaments qui sont mis sur le marché et évalue régulièrement les bénéfices au regard des effets indésirables des vaccins. Tous les effets indésirables peuvent être déclarés facilement sur le site web de l’ANSM.
Oui car le rapport bénéfice-risque est toujours largement en faveur de la vaccination : il y a plus de bénéfices à se faire vacciner que de risques.
La vaccination est l’un des grands succès de la santé publique. Des millions de vies ont pu être sauvées grâce à ce geste de prévention. En France, l’arrêt de la transmission, voire l’élimination de certaines maladies infectieuses est possible si chacun recourt à la vaccination pour se protéger mais aussi pour protéger les autres, enfants et adultes plus fragiles du fait de leur âge ou de leur état de santé et qui ne peuvent être vaccinés.
Docteur AC de Quincerot