Publié
C’est le leitmotiv de ce qu’on appelle la Brain Gym. C’est aux Etats-Unis que Paul Denison, docteur en sciences de l’éducation et père de la brain gym, a mis au point 26 mouvements visant à accroître le potentiel de chacun.
Il s’agit en fait de stimuler les neurones grâce aux mouvements. Nous avons tous besoin de bouger et de ressentir pour intégrer un nouvel apprentissage. Quand votre enfant joue innocemment dans sa chambre ou dans le jardin, il aide en fait son cerveau à développer tout un système d’orientation et de compétences motrices qui seront plus tard le support de ses aptitudes scolaires.
J’aime dire que le corps apprend et le cerveau mémorise !
Paul Denison a remarqué que les blocages et les difficultés d’apprentissage étaient repérables dans le corps. Il s’est alors donné pour objectif de trouver un « mouvement-clé » adapté et spécifique afin d’aider la personne à détendre les points de tension et mieux coordonner les mouvements impliqués dans l’apprentissage concerné. Les résultats furent rapidement considérables.
Le principe de la Brain Gym est donc réellement de retrouver son équilibre et de dépasser ses « blocages ».
Notre cerveau est divisé en trois parties : le cerveau reptilien qui contrôle les instincts de base, le cerveau limbique qui est au cœur de nos émotions et de nos sentiments et le cortex cérébral qui permet les apprentissages.
En cas de danger, de stress… un verrouillage musculaire s’opère au niveau du cerveau reptilien qui va alors bloquer les autres parties du cerveau. Celles-ci ne jouent alors plus leur rôle et on voit apparaître des troubles de l’apprentissage. Le but de la Brain Gym est de déverrouiller cette chaîne musculaire par le mouvement.
Il existe quatre catégories d’activités :
En fonction de l’objectif recherché, l’enseignant, le kinésiologue, le graphothérapeute ou toute autre personne souhaitant utiliser la brain gym va choisir un ou plusieurs mouvements.
Voici quelques exemples très concrets :
Pour conclure, je dirais qu’il n’est pas nécessaire de faire tous les mouvements, choisissez ceux dont vous avez besoin en fonction du but recherché.
La brain gym s’adresse ainsi à tous : ceux qui ont des difficultés d’apprentissage mais aussi ceux qui souhaitent être en pleine possession de leurs moyens. Attention, elle ne résout pas tous les problèmes, il faudra tout de même travailler mais le corps sera réceptif !
Marie-Eléonore Gandouly, Graphologue et graphothérapeute
www.megandouly.fr
© photos Clarisse de Lauriston
Pour aller plus loin :
Brain Gym Le mouvement, clé de l’apprentissage par Paul et Gail DENNISON aux éditions Le Souffle d’Or
Brain Gym Bouger pour apprendre par Francine DRIES aux éditions hachette FAMILLE
www.braingym.fr, vous y trouverez des informations si vous souhaitez vous y former !