Quel parent n’a pas eu le cœur serré d’entendre son enfant en pleurs lui dire qu’il n’a pas réussi…?
Mais comment pouvons-nous aider nos enfants à affronter leurs échecs qui seront, de toute façon, inévitables et qui, malgré tout, les aideront à grandir ?
Il faut savoir que l’échec est, selon Frédérique Autin, psychologue à l’Université de Poitiers, « une étape normale de l’apprentissage. Apprendre prend du temps et nécessite d’avoir des difficultés ».
Faire preuve d’empathie à l’égard de son enfant
Il est important d’employer des phrases positives et de ne pas dire simplement qu’il fera mieux la prochaine fois. On peut lui dire que l’on comprend sa tristesse ou sa
colère, que l’on sait qu’il a fait de son mieux et que nous pouvons l’aider à progresser.
Valoriser les efforts et mettre en valeur le travail accompli
Même si le résultat peut être en dessous des attentes , il est primordial de relever, et les
efforts fournis, et le processus d’accomplissement de la tâche, afin de montrer à l’enfant qu’il a encore une marge de progression et qu’il est déjà sur le chemin voulu !
Percevoir l’échec comme une expérience et non comme un échec
On peut aider l’enfant à analyser cette expérience : qu’a-t’il fait de mal ? Que peut-il changer pour y arriver ? Se focaliser sur l’avenir et non sur le passé ! On n’oublie pas de montrer à nos enfants que l’intelligence est un potentiel qui peut se développer et non une attribution établie.
Être un exemple pour son enfant
Nous sommes
imparfaits et vulnérables et nous pouvons, nous-mêmes parents,verbaliser et partager nos échecs avec nos enfants. Ces derniers observeront notre réaction et bien souvent prendront notre exemple. Il est donc important que nous ayons des attitudes positives en réactions à nos échecs.
Laisser nos enfants avoir des échecs
Rien ne sert de les protéger de tous échecs. Il faut donc prendre confiance en nous et apprendre à gérer nos émotions pour les aider à adopter ce comportement. Et on les accompagne tout en les encourageant dans ces moments difficiles.
Et enfin, on dédramatise toutes situations d’échecs ! Ce n’est pas la fin du monde car on se rappelle que l’on se construit plus sur des échecs que sur des réussites !