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Peut-on être bienveillant lorsque l'enfant n'est pas facile ?

 
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La bienveillance lorsque tout va bien, lorsqu’on est en paix avec soi-même, lorsque notre vie n’est pas trop chaotique, lorsque notre enfant a un caractère doux, lorsqu’il n’est pas contestataire, lorsqu’il n’a pas de besoins particuliers, ça se vit paisiblement.

Mais, tous les enfants ne sont pas identiques et si certains naissent avec un caractère doux, certains bébés ont déjà des besoins plus intenses tandis que d’autres sont plus irritables.

Certains bébés « faciles » grandissent et deviennent moins faciles à vivre. Est-ce parce que leurs besoins n’ont pas été suffisamment entendus ? Ou bien parce qu’ils ont vécu des moments difficiles ? Si le passé peut permettre de dénouer certaines difficultés, si l’expression de ce qui a été ressenti est importante, c’est aujourd’hui que la bienveillance se construit.

Quelle écoute peut-on donner à ces enfants aux besoins particuliers ?

Comment peut-on être bienveillant avec ces enfants plus « difficiles » ? Est-ce possible ?

Les jugements d’autrui et les jugements sur soi-même sont des épées de Damoclès.

Le découragement arrive à grands pas… A quoi bon ? L’écoute, l’attention semblent inutiles, les besoins et/ou les défis sont toujours là… L’adulte perd pied… Les plus résistants d’entre nous s’entêtent, parfois il semble que la bienveillance doive toujours être plus grande. Et si la bienveillance était le mauvais chemin ? Et s’il fallait « serrer la vis » ? pense-t-on alors…

Entendre ses propres besoins

La bienveillance commence par soi-même !

Comme énoncé dans l’introduction, si nous sommes tourmentés, fatigués, si nous n’avons pas réglé la majorité de nos conflits intérieurs, notre patience est mise à rude épreuve avec cet enfant pas toujours facile à suivre en raison de son vécu, de ses besoins, mais parfois aussi en raison de ses choix…

Ça ne se dit pas ? L’enfant ne peut jamais être en cause ? Comme le disait Sartre l’humain est un « libre mortel », le parent n’est pas toujours le seul en cause. Un bébé n’a pas encore appris à choisir, mais, dans une plus ou moins grande mesure, un enfant ou un adolescent est également responsable de ses actes. S’il a besoin des adultes pour l’accompagner sur son chemin, l’adulte n’est pas responsable de tout ! Les besoins de l’enfant ou de l’adolescent (profils particuliers et/ou circonstances de vie peu évidentes) peuvent le dépasser ou bien, oui, sans oublier l’incroyable vulnérabilité des plus jeunes, l’enfant ou l’adolescent peut faire de mauvais choix.

L’adulte perd pied… Epuisé, il s’emporte… Il s’éloigne de la bienveillance… Les jugements affluent : ceux des autres et les siens !

STOP !

Loin de l’enfant, pleurons, fâchons-nous, exprimons nos sentiments. Essayons de nous tourner vers une oreille attentive.
Et si nous craquons, si nous hurlons sur l’enfant, prions-le de nous pardonner et pardonnons-nous… Nul ne peut assurer à chaque instant !

La comparaison fuse… Cet autre parent semble toujours patient ? Comment est son enfant ? Dans une relation, on est toujours au moins deux.  Quelle est sa vie ? Evitons les comparaisons, on ne voit jamais l’ensemble d’une situation.

Sommes-nous fatigués ? Sommes-nous isolé(e) ? Nul ne peut être parfait(e). Reposons-nous, prenons un temps pour nous et tâchons de trouver un relai, au moins ponctuel et pardonnons-nous.

 

Isa LISE
© Camilla d’Alfonso Photographe

Blogueuse, Autrice de guides pédagogiques, Conceptrice de Kits pédagogiques et Maman de deux filles extraordinaires
http://apprendreavecbonheur.blogspot.com

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