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Face à la montée de l’inflation qui impacte gravement les familles françaises, le Haut Conseil de la Famille, de l’Enfance et de l’Âge (HCFEA) a publié un rapport soulignant les difficultés économiques accrues des familles nombreuses et monoparentales, notamment en termes de précarité alimentaire et de réduction du pouvoir d’achat. Ce rapport recommande, entre autres, d’indexer les aides sociales sur l’inflation et de revaloriser les subventions pour les associations d’aide alimentaire. Vous pouvez consulter le rapport en entier ici.
Pour vérifier dans quelle mesure ces constats correspondent à votre quotidien, nous avons réalisé un sondage sur nos réseaux sociaux pour comprendre votre ressenti face à cette pression financière. Ce questionnaire nous a permis de recueillir des témoignages concrets sur la façon dont vous adaptez vos dépenses pour faire face à l’augmentation du coût de la vie. Vos réponses montrent une grande résilience, et de nombreuses astuces ont émergé pour économiser au quotidien.
Les courses alimentaires sont l’une des principales sources de dépenses pour les familles. Dans ce domaine, des mamans comme Florie font leurs courses dans des enseignes discount pour alléger leur budget, expliquant : « Je récupère plus souvent les enfants à la cantine et je fais mes courses chez Lidl.» Cette approche permet d’économiser sans sacrifier la qualité des repas.
Maylis planifie ses menus et ses courses sur 15 jours, privilégiant Aldi pour ses achats : « On compare beaucoup plus les prix, on essaie de profiter des promotions intelligentes. » Vous pouvez également vous appuyer sur les menus que nous publions chaque semaine pour vous aider dans la planification de vos repas ! Maylis limite aussi les dépenses annexes, comme les sorties et le babysitting, pour s’adapter aux hausses de prix.
Les mères de famille développent des habitudes de consommation plus économes. Marie-Emmanuelle utilise une technique de gestion stricte, créant des enveloppes de budget en espèces pour contrôler les dépenses : « Nous retirons de l’argent liquide et utilisons des enveloppes pour mieux gérer nos achats.» Elle privilégie également les achats en « vente rapide » pour certains produits essentiels.
Une autre maman adopte une approche similaire, en limitant les sorties et les dépenses en extra comme les restaurants et les vacances : « Nous faisons attention aux sorties, au babysitting et aux déplacements. Heureusement, nous avons des lieux où nous ressourcer gratuitement, même si ce n’est pas très exotique. » Côté achats, elle privilégie également les vêtements et les jouets de seconde main, un choix autant économique qu’éthique, explique-t-elle.
D’autres mères, comme Katia, adoptent une organisation similaire en réduisant leurs achats de produits frais au profit de légumes en conserve ou surgelés : « Nous essayons de ne plus gaspiller et de planifier les repas. »
Cuisiner de grands plats est aussi une stratégie répandue. Marthe-Marie, par exemple, mise sur des plats familiaux et peu coûteux, et explique : « Nous cuisinons beaucoup en préparant des repas qui durent plusieurs jours, et je privilégie les marques repère pour limiter les frais. » En hiver, les soupes maison, enrichies de vermicelles ou de fromage, deviennent un moyen de manger sainement tout en économisant.
En raison de la hausse des prix de l’énergie, des mères comme Maylis et Marthe-Marie ont revu la gestion de leur chauffage, limitant les températures dans les pièces secondaires et s’équipant pour maintenir des températures stables. « On chauffe à 18 degrés en journée seulement », explique Maylis, « et on passe en mode nuit dès que la température est stable. »
Une autre maman, ayant trois enfants, a pris des mesures similaires, indiquant qu’elle limite désormais son chauffage au strict minimum en utilisant des bouillottes pour réchauffer les lits la nuit.
Les déplacements sont également limités pour diminuer les coûts de transport. Marthe-Marie privilégie le vélo et les transports en commun, tandis que Maylis adopte une stratégie similaire, réduisant la fréquence des pleins d’essence : « On ne fait pas de plein complet si aucun déplacement n’est prévu, et on essaie de profiter des prix réduits. »
La même mère de famille de trois enfants explique qu’elle limite aussi les déplacements, privilégiant le vélo autant que possible, bien qu’elle ait investi dans une voiture hybride pour économiser sur l’essence, un investissement dont les économies ne se sont pas avérées significatives.
Certaines familles optent pour un mode de vie minimaliste en réponse aux contraintes économiques. Une mère de famille nombreuse, élevant seule huit enfants, décrit sa gestion frugale comme une leçon de sobriété : « J’ai appris à aimer cette sobriété et à accepter qu’il faut s’adapter à cette situation financière sans attendre qu’elle s’améliore. »
Les vêtements d’occasion et le recyclage des articles de première nécessité sont devenus des choix populaires pour de nombreuses familles. Marthe-Marie utilise Vinted pour habiller sa fille, tout en restant vigilante sur le prix et la qualité : « Acheter sur Vinted me permet de trouver des articles de marque pour ma fille à des prix abordables. »
Les sorties en famille sont désormais un luxe pour beaucoup. Florie et Maylis évitent autant que possible les sorties payantes et les restaurants. Cette approche permet de réduire les frais superflus et d’orienter les dépenses vers les besoins essentiels.
Pour d’autres, comme cette maman de trois enfants, le budget loisirs est aussi restreint, avec des sorties en couple tous les deux mois et une sortie familiale payante tous les trois mois : « Notre budget loisirs est très limité, mais nous avons gardé une sortie en couple tous les deux mois et une sortie avec les enfants tous les trois mois. »
Les contrats de mutuelle et d’assurance sont aussi une cible pour les familles cherchant à réduire les frais fixes. Maylis a pris la formule de mutuelle la plus économique et envisage de changer d’assureur pour alléger son budget mensuel : « Nous avons opté pour la formule la moins chère pour la mutuelle, et nous évaluons un changement d’assureur pour réduire nos frais mensuels de 50 €. »
