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Quand le couple bat de l’aile, quand ses membres se volent dans les plumes, c’est la vie qui s’effondre… Faut-il pour autant abandonner ses rêves et ses espoirs ? Avant d’envisager des solutions radicales, que peut-on mettre en œuvre pour sauver son couple ? Voici 10 pistes à explorer.
Il ne faut pas se focaliser que sur l’objectif de sauver son couple. Il est bon de se rappeler pourquoi on a aimé son conjoint, ce qui fait ses atouts, pour leur redonner force, les dépoussiérer… retrouver un regard d’amour malgré le temps passé et les inévitables maladresses.
Faire un état des lieux, avec humilité et vérité pour comprendre d’où vient le problème. S’il dépend de soi ou d’une cause extérieure. Les torts sont souvent partagés. Essayer de changer ce que l’on peut changer. Il est important de se remettre en question personnellement dans un premier temps car nous sous-estimons souvent le pouvoir de la conversion personnelle sur les autres.
Communiquer avec son conjoint selon les règles du fameux » devoir (ou plaisir) de s’asseoir « : un temps particulier, au moins chaque mois, dédié à un échange avec son conjoint sur les questions essentielles de notre vie. Un tête-à-tête pour souffler, pour se poser, pour se regarder, pour s’écouter. Ecouter l’autre avec respect. Comprendre ses besoins. Lui permettre de s’épanouir dans sa différence, tant que cela ne va pas à l’encontre des besoins du couple. Garder du temps pour soi aussi et ne pas s’oublier. Renforcer la confiance en soi.
Planifier du temps pour son couple que l’on a peut-être trop négligé, emporté par le tourbillon du travail ou des obligations parentales… Se réserver un week-end ou plus en amoureux régulièrement, faire des activités ensemble… sortir, marcher… Retrouver le plaisir d’être à deux.
La Communication Non Violente est cette manière de communiquer en bienveillance : « Observer sans juger, ressentir sans interpréter, distinguer nos besoins de nos désirs et envies, formuler une demande concrète et négociable. » Apprendre aussi les bases de la négociation… qui sont toujours utile en couple ou en famille !
Oser demander pardon, sans même attendre que l’autre en fasse autant. La plupart du temps, si elle est sincère, cette démarche apaise l’autre et l’incite à faire de même. Elle fait mal à notre orgueil, certes, mais elle nous fait grandir, et nous apaise. Même si les torts nous paraissent venir d’en face, nous avons toujours un petit quelque chose à nous faire pardonner. Reconnaître ses erreurs est un moyen puissant de rétablir la paix et de donner envie à l’autre de changer.
Pardonner ne veut pas dire oublier, ni excuser, ni tolérer, mais faire grâce à celui qui est tombé, lui donner une seconde chance. C’est le meilleur moyen d’apaiser notre cœur et lui enlever un poids. C’est facile pour une petite dispute, certes, mais qu’en est-il pour de plus grosses fautes ? Peut-on pardonner une infidélité ? Ou plus grave encore ? Je crois qu’il ne s’agit pas de donner à l’autre un blanc-seing pour recommencer. Le pardon n’empêche pas de prendre des dispositions pour éviter que le mal ne se reproduise si l’autre ne s’amende pas. Mais le pardon libère la personne qui le donne. Il oblige en revanche celui qui le reçoit et lui donne parfois les moyens de changer. « C’est ne pas ajouter à la souffrance de la violence subie la souffrance de la rumination de cette souffrance, tellement intériorisée qu’on finit par se faire souffrir soi-même », d’après le psychiatre Christophe André (L’estime de soi : s’aimer pour mieux vivre avec les autres, éd. Poche).
Demander de l’aide, à quelqu’un de neutre, à des professionnels comme un psychologue, un sexologue, un conseiller conjugal. Participer à des sessions pour couples comme il en existe tant maintenant… Attention aux conseils d’amis, même les meilleurs, qui incitent parfois trop légèrement à la séparation, croyant bien faire. L’enfer est pavé de bonnes intentions. Ce qui ne signifie pas non plus se méfier des autres et se retirer dans sa tour d’ivoire, mais se rappeler que les conseils sont gratuits et les décisions payantes…
Lire, écouter des podcasts, se cultiver, sortir… On a toujours quelque chose à apprendre… Même quand on croit tout savoir… Regarder le monde peut permettre de trouver des réponse auxquelles on ne s’attendait pas. En revanche, deux écueils contraires sont à éviter : se nourrit exclusivement de littérature sentimentale, qui fait pleurer dans les chaumières et fait perdre le contact avec la réalité, ou faire de son couple un objet de réflexion et oublier de vivre. Car il ne s’agit pas de se compliquer la vie ni de devenir « un homme sérieux », il s’agit de vivre et d’être heureux.
Reste une dernière piste, essentielle pour celui qui pense que la spiritualité a sa place dans la vie : prier, méditer. Seul ou à deux, confier à Dieu ce que nous ne pouvons pas changer et lui demander la force et l’intelligence pour changer ce qui est en notre pouvoir… mais aussi de nous aider à accepter notre conjoint « tout entier »!
Quelles que soient les solutions adoptées, nous sommes persuadés qu’il est possible de sauver son couple et de retrouver le plaisir de déployer ses ailes pour voler vers le bonheur !
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