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À tout moment, dans la vie d’un couple, la maladie peut s’inviter.
D’apparition brutale ou chronique, engageant le pronostic vital ou non, plus ou moins invalidante, la pathologie du conjoint est une difficile épreuve à surmonter.
Qu’elle soit physique ou mentale, la maladie de son conjoint a un retentissement dans tous les domaines de la vie de couple.
Pour l’être aimé malade, la fatigue du corps est souvent présente, et presque toujours la fatigue morale. Cet épuisement du partenaire a des conséquences dans la répartition des tâches du quotidien qu’il n’a plus l’énergie ou bien l’envie de réaliser.
La maladie impacte les capacités relationnelles du malade, de part la fatigue et les baisses de moral qu’elle génère. Elle amène des perturbations dans les relations intimes du couple. Et les relations sociales sont parfois altérées également.
Pour la compagne du malade, un nouveau rôle s’impose. Elle n’est plus seulement femme, amie, amante, et, le cas échéant, mère. Elle devient désormais aidante. Avec toutes les implications que ce statut impose.
La maladie apporte aussi des contraintes organisationnelles, entre les rendez-vous médicaux et les traitements à prendre à heure fixe. Alors, il faut intégrer tout cela dans l’agenda familial. Par conséquent, le temps consacré aux enfants peut se retrouver amoindri.
Être l’aidante de son compagnon de vie touché par la maladie n’est pas aisé.
Tantôt soutien physique, surtout soutien moral, et souvent soutien logistique, vous devenez le phare dans la tempête créée par la pathologie. Vous êtes le premier témoin des évolutions de sa maladie et vos observations peuvent se révéler précieuses, tant pour lui et que pour le corps médical.
Et c’est bien parce que votre rôle auprès de votre conjoint malade est essentiel qu’il faut également prendre soin de vous. Parvenir à puiser l’énergie nécessaire à cet accompagnement quotidien, sans s’épuiser.
Crédit photo : Priscilla Du Preez (Unsplash)
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