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Qui ne connaît pas la célèbre chanson de Zouk Machine « Maldone », qui, à défaut de nous donner envie de faire le ménage, nous donne envie de danser :
« Nettoyer, balayer, astiquer
Kaz la toujou penpan / La maison est toujours propre
Ba’w manjé, ba’w lanmou /Je te fais à manger, je te donne de l’amour
É pou vou an ka fèy an chantan/ Et pour toi je le fais en chantant »
Ah si seulement on chantait et dansait à chaque fois que l’on effectuait une tâche du quotidien, ce serait merveilleux ! Mais la réalité n’est pas toujours si simple… Eh oui, parfois, sans pour autant y renoncer, c’est difficile de se mettre ou remettre à l’ouvrage. Car du ménage au simple rangement de maison en passant par les repas à préparer, la table à débarrasser etc, les tâches ménagères ne s’arrêtent jamais. Et c’est sans compter les trajets à l’école ou chez la nounou, les bains et le travail du soir… Voilà ce qui fait le quotidien d’un parent, et sans vouloir faire de généralités, d’une maman en particulier, qu’elle ait une activité professionnelle ou pas.
Si de manière générale on fait ces tâches avec enthousiasme, parfois, sans aller jusqu’au burn-out – et heureusement – on en a plein le dos des tâches ménagères, et on a envie de déléguer. Tout simplement de ne pas faire, pour une fois ! Mais est-ce réellement possible, sans reporter ces contraintes sur les autres membres de la famille qui ont aussi leur lot ? Est-ce possible de se dire « Non, aujourd’hui ou cette semaine, je ne le fais pas » ?
Non seulement oui c’est possible, et c’est même nécessaire. Bien entendu c’est compliqué de tout lâcher pendant une semaine et de ne s’occuper de rien – quoi que dans n’importe quelle préparation au mariage on vous recommandera de bien prévoir une semaine par an de break en amoureux, qui permet au couple de se retrouver, bien sûr, mais aussi de se libérer du quotidien. Mais sans parler de vacances, quand on sature un peu, pourquoi ne pas se faire aider ? Prendre une femme de ménage de temps en temps, solliciter un peu plus souvent sa baby-sitter, cela peut soulager et à un moment où on est fatiguée, cela peut permettre de ne pas flancher.
Certes, se faire aider a un coût, c’est indéniable. Mais qui vous parle d’instaurer une aide à long terme ? Juste un petit coup de main, pour briser le quotidien rébarbatif et s’autoriser un répit ? Les organismes d’aide à domicile (entreprise ou association) sont capables de comprendre un besoin ponctuel et peuvent tout à fait envoyer une fois de temps en temps une fée du logis qui vous libérera de votre ménage ! Une fois par mois, tous les deux mois, cela peut déjà faire du bien ! Et la baby-sitter habituelle qui garde vos enfants quand vous sortez, ne serait-elle pas disponible de temps en temps, au pied-levé, pour assurer une sortie de crèche, de classe ou de garderie pour ramener votre petite marmaille à la maison ? Car oui bien sûr c’est fatigant de faire le trajet crèche-école-maison. Les enfants traînent, ne veulent pas marcher, n’arrivent pas à s’accrocher dans la voiture, sont fatigués et chouinent, bref, il faut une patience d’ange parfois dans ces moments-là… patience que l’on n’a pas toujours. Alors oui, une fois de temps en temps, c’est sympa de déléguer ! Pas forcément tous les soirs, bien sûr, car vous tenez à aller chercher vos enfants vous-mêmes, et qu’accessoirement cela coûte de l’argent, mais une fois de temps en temps, cela peut soulager. Rien de tel que d’être chez soi et d’entendre les enfants rentrer à la maison. Et si ce même soir en rentrant, la baby-sitter peut donner un petit bain – même à 17h, ça détend tout le monde et c’est une bonne chose de faite – et préparer les coquillettes, vous serez comblée !
Alors on dit oui, cent fois oui à l’aide ponctuelle qui soulage le quotidien d’une maman ! Et rassurez-vous tous ces services sont déductibles d’impôts et coûtent donc souvent moins cher que ce qu’on a pu s’imaginer. Sans parler du rapport coût / bien-être qui est indéniable. N’hésitez pas non plus à contacter la Caisse d’Allocations Familiales qui parfois est capable de vous parler, en fonction de votre situation familiale, d’un dispositif dont vous ne soupçonniez même pas l’existence avant de l’avoir appelée !
©christinaloewen
Valentine de la Celle