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6 mamans se confient et témoignent de leur post-partum !

 
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La période post-accouchement peut s’avérer compliqué pour certaines femmes, mais vous n’êtes pas seule. Voici quelques témoignages de femme sur leur post-partum pour vous aider à vous y retrouver.

Comment avez-vous vécu la période de post-partum ? 

Clotilde, 25 ans : Je découperais cette période du post-partum en plusieurs moments. Le premier, et peut-être le plus intense, celui de la rencontre. La découverte de ton enfant, les premiers regards échangés, les premières tétées qui nous lient. Ce sont des moments intenses, où joie, excitation et appréhension se mêlent. Je n’ai pas trouvé cela déroutant, simplement j’ai dû appréhender un nouveau rythme. Je m’étonne de voir à quel point mon corps peut être si fort. Entre la fatigue physique d’un accouchement, la douleur d’une césarienne qui cicatrise lentement et le manque de sommeil, il a puisé dans des réserves insoupçonnées.

Puis, en second temps, l’installation d’une routine de plusieurs mois. Chaque matin, on se réveillait avec mon mari en comptant les maigres heures de sommeil. Et cela a joué sur mon humeur. Le rythme de l’allaitement a aussi été à apprivoiser. Mon petit garçon tétait toutes les trois heures, et on s’est rendus compte que ça revenait vite. J’ai eu l’impression que mes journées n’étaient que changements de couches, tétées et lessives ! Je voulais me forcer à garder une vie active, et cela passait par l’accueil des copains et de la famille quasi quotidiennement à la maison. J’ai aussi pratiqué le « batch cooking », histoire de rentabiliser mon temps précieux.

Un autre petit aspect de cette période du post-partum qui m’a peut-être coûté était le mal de dos. J’ai beaucoup pratiqué le portage pour calmer mon enfant lorsqu’il pleurait sans raisons. Mais cela avait un prix : celui d’un dos en compote … Enfin, le dernier temps, au bout de 5 mois : celui des améliorations continuelles. Chaque heure de sommeil gagnée, chaque tétée décalée, ou ses premiers moments d’autonomie. J’ai eu l’impression de revoir la lumière au bout du tunnel ! Par contre, quand il y avait un loupé, la chute était plus dure … On s’habitue trop vite aux bonnes choses !

Claire : J’ai accouché par césarienne après 30h de travail inefficace (le bébé avait la tête en arrière et n’appuyait pas sur le col). Le séjour à la maternité a été difficile émotionnellement et physiquement à cause de la fatigue : je n’avais pas dormi les 2 nuits précédent l’accouchement et une fois que bébé était là je n’ai pas réussi à dormir non plus alors même qu’il passait ses nuits en pouponnière. Le retour à la maison s’est plutôt bien passé, ma maman est restée une semaine pour s’occuper de tout : les repas, le ménage, les courses…mon mari quant à lui avait déjà repris le travail. Ce n’est pas cette première semaine que j’ai trouvé difficile, ce sont les suivantes. Plus les mois passaient plus je m’enfonçais alors même que l’on me disait « ce sont les premières semaines les plus difficiles, tu verras les 2 premiers mois passés, ce ne sera que du bonheur ».

Mon bébé ne dormait pas de la journée, pleurait énormément pendant des heures sans s’arrêter, et un RGO interne lui a été diagnostiqué seulement au cours de son 4e mois. Ce furent les 4 mois les plus éprouvants de toute ma vie !

Physiquement, j’allais plutôt bien (j’ai vite pu remarcher, je n’ai pas mal vécu la césarienne et malgré le peu de sommeil, je tenais relativement debout). C’est plus émotionnellement et psychologiquement que je touchais le fond : mon bébé réclamait toutes les 30 minutes le sein, je passais 1h à 2h à essayer de l’apaiser pour chaque sieste et il se réveillait 10 minutes après… et je n’avais aucune aide.

Gaëtane, 32 ans J’ai trouvé cela difficile après la naissance de mes deux enfants. Pour ma première, gros chamboulement dans notre vie de couple, je voulais que tout soit parfait et finalement la réalité est plus difficile. Mon mari a su être là et avait eu la possibilité de prendre 3 semaines de vacances. Ça a été très précieux de vivre les premiers moments de la vie à trois, à trois !

Pour mon second, ça a été plus difficile, ma fille aînée était petite (16 mois) et il a fallu gérer les deux. Mon fils a eu de grosse coliques donc pleurait beaucoup dans la journée. Ma patience a été mise à rude épreuve, ça a été très dur de le voir souffrir sans pouvoir faire grand chose. Mais cela ne nous empêche pas d’attendre un troisième… donc on oublie vite. Mon corps était évidemment « en chantier », les tranchées ont été très douloureuses. Il a fallu que je me réhabitue à ce nouveau corps. Mais je suis chanceuse, j’arrive à remettre mes pantalons au bout de quelques jours, et ça, c’est bon pour le moral !

Marie, 37 ans : J’ai été profondément modifiée, j’ai ressenti un tsunami émotionnel très important après la naissance de ma fille. Je me demandais si j’étais la seule… J’analysais tous les faits et gestes de mon bébé, j’étais en alerte sur tout et j’ai eu un besoin de tout contrôler et d’être une maman parfaite. Cela a abouti à une fatigue si intense que je me suis écroulée d’épuisement. J’aurais eu tout simplement besoin d’aide, et aussi qu’on m’oblige à lâcher prise sur certains détails. J’étais loin de ma famille, de mes amis et ça m’a beaucoup manqué. C’est très bizarre comme sensation, de se sentir si heureuse et épanouie mais si seule dans ses peurs et ce rôle suprême de mère. Mon cycle est revenu à la normale 3 mois après la naissance.

Clémentine, 32 ans : Il y a ce que l’on appelle « le 4e trimestre » ! Le trimestre où il faut apprendre à s’écouter, à retrouver son corps, à prendre son rythme, à comprendre que notre bébé est bel est bien à l’extérieur de soi et que maintenant vous êtes deux à gérer ce petit être ! Ce 4e trimestre est une période où il faut apprendre à faire confiance à soi même mais surtout à son ou sa partenaire.

Personnellement, j’ai très mal vécu cette période car je ne comprenais pas ce qui se passait en moi : j’ai perdu tous mes kilos de grossesse en l’espace de 5 jours, je pleurais tous les jours et j’allais surveiller en douce mon mari pour vérifier qu’il mette bien les bords de la couche… Outre la fatigue, le stress, le fait de vouloir tout gérer dans la maison seule, nous sommes des wonder women mais il n’est pas humain de tout contrôler… surtout après 9 mois de travail.

Apprenez à parler autour de vous de ce que vous vivez et ce que vous ressentez : je me souviens d’une fois où j’avais simulé le fait d’avoir envie d’une envie pressante, tout ça pour juste m’enfermer 15min seule dans une pièce pour pleurer… ce n’est pas la solution.

Et le papa dans tout ça ?

Clotilde : Lorsque demande ressenti concernant le post-partum, il me répond du tac au tac : « C’est fatiguant ! ». Après développement, il m’explique que le manque de sommeil, même s’il n’allaitait pas, était bien présent. Il venait régulièrement m’aider la nuit, me tenir compagnie, c’était une manière pour lui de « faire quelque chose d’utile ». L’allaitement a pu lui donner le sentiment de ne pas être acteur. Mais il savait que cela était pour le bien du petit, et  me voir allaiter le touchait aussi. Mon mari a trouvé difficile le fait de voir mon caractère changer : de nature joyeuse et enjouée, je passais à une humeur plus froide et distante la nuit lorsque j’avais du mal à endormir le petit.

Il a été quelque peu effrayé par la cicatrice de césarienne, qui est grande et qu’il a vu lentement cicatriser. Certains gestes, que l’on pouvait poser avant, me faisaient souffrir. Juste après l’accouchement, je n’arrivais plus à rire, car cela me faisait trop mal. Il a dû apprendre à faire des blagues moins drôles !

Claire : Mon mari a fait ce qu’il a pu avec les miettes de temps qu’il lui restait. Il avait des semaines de 80h – voire plus – de travail, bossait souvent la nuit et même le weekend. Je lui en voulais de ne pas lever le pied. Je voyais bien qu’il aurait aimé me consacrer plus de temps et qu’il faisait de son mieux lorsqu’il était là mais il a une conscience professionnelle tellement exagérée… que nous passions après. Lorsqu’il était là, il se donnait à fond mais il était lui-même exténué et perdait patience plus vite que moi. Ça nous rendait fous de ne pas réussir à endormir notre bébé, de passer des soirées avec le sèche-cheveux allumé pour l’apaiser, d’avoir des discussions à rallonge sur de nouvelles méthodes à adopter pour que tout cela s’arrête enfin.

Votre relation/vie de couple a-t-elle changé lors de cette période ?

Clotilde : Notre relation de couple a complètement changé. Nous sommes passés d’une relation auto-centrée à un amour complètement décentré. Ce qui est étonnant, c’est que l’on se découvre plus profondément : notre réaction à l’extrême fatigue, mon endurance lors de mon accouchement compliqué, la serviabilité plus déployée de monsieur. Moins de temps à deux, bien sûr, mais lorsque nous l’avons, nous en profitons d’autant plus !

Claire : Notre relation a été durement éprouvée durant cette période. Nous avions déjà quelques difficultés et parlions de nous faire aider avant même la naissance de notre enfant. Malheureusement l’arrivée d’un enfant ne permet pas dans un premier temps de dégager du temps pour son couple… et les choses se sont empirées. La communication s’est révélée chaotique, la moindre thématique était un champ de mine. Le sujet de son temps passé au travail était également conflictuel alors même que je prenais sur moi pour ne pas lui faire une seule réflexion là-dessus, consciente des responsabilités qui lui incombaient. Mais je m’oubliais, je niais ma propre réalité et j’accordais plus d’importance à ses soucis qu’aux miens.

Dès que j’avais une phase plus difficile et que je lui en parlais, cela l’énervait et il cherchait à me donner des conseils alors que je ne souhaitais que pouvoir en parler. Je voulais simplement une oreille attentive. Par exemple, l’allaitement était compliqué avec le reflux de notre bébé et certaines fois, j’en pleurais. À plusieurs reprises, alors que j’aurais aimé entendre « courage ma chérie, je vais t’aider » ou « tu vas y arriver » ou « comment puis-je faire pour t’aider ? », il me répétait : « bah t’as qu’à aller acheter du lait en poudre et on n’en parle plus ».

Gaëtane : J’étais fatiguée, comme toute femme qui vient d’accoucher même si tout s’était bien passé. Et il avait du mal à le comprendre. Mais il a été génial, il prenait beaucoup le relais pendant les nuits, il a toujours été très investi. De manière générale, on vit un même événement de façon tellement différente qu’il y a forcément des incompréhensions et des différences de ressentis. Il faut le savoir et presque s’obliger à accepter nos différences de point de vue. Et surtout s’écouter !

Marie : Nous n’avons pas su nous retrouver même si l’envie était là. La vie de parents, le manque de temps, les discussions tournant autour du bébé ont pris le dessus. La logistique de vie n’était plus la même et je pense qu’il n’a pas la même capacité d’adaptation que moi, il l’a mal vécu, alors que pour moi ça allait de pair avec la vie de parents.

Maylis : Moralement, je n’étais pas prête. Ma grossesse me manquait cruellement et je ne supportais pas cette sensation du ventre vide. Je devais partager mon bébé avec tout le monde et cela m’était insupportable. Il m’a fallu plus d’un an pour arrêter d’envier toutes les femmes enceintes que je voyais. J’étais rongée par la jalousie et obnubilée par cela. C’était invivable pour mon mari qui se sentait impuissant.

Clémentine : Mon mari m’interdisait de pleurer à mon retour de la maternité : « tu n’as pas le droit de te mettre dans des états pareils ! Tout va bien ! Notre bébé est en pleine forme et tu es à la maison ». Il avait aussi des remarques comme « Mais laisse, je peux gérer tout seul » ou bien « c’est bon, je sais la tenir, c’est mon bébé aussi… ». Rappelez-vous que le fondement d’un couple qui marche c’est la communication… et cela même bien avant l’arrivée d’un bébé. Il faut continuer dans ce sens après la naissance et dire ce que l’on ressent : expliquer que ça fait du bien de pleurer un bon coup, que vous préférez faire d’abord la couche avant le biberon, et que vous avez besoin d’être soutenue par votre moitié.

Après avoir compris ce qu’était ce fameux 4e trimestre, mon mari et moi nous sommes organisés autrement. Répartition des tâches pour libérer du temps et me permettre de penser à moi. Pour des choses bêtes comme me remettre du vernis à ongles, aller chez le coiffeur, faire du shopping, retrouver ma féminité… et donc redevenir la femme que j’étais avant.

Avez-vous pu échanger librement sur cette nouvelle période de votre vie avec votre mari ? Quels ont été les questions ou incompréhensions liées ?

Clotilde : Nous échangions assez librement sur notre vie affective, mais cela n’était pas toujours très joyeux. Au-delà des méthodes naturelles, les rares rapports sexuels pouvaient être très douloureux. Cela me frustrait beaucoup, ayant l’impression que quelque chose m’échappait. Certaines unions finissaient en larmes. J’éprouvais parfois de la culpabilité. Notre monitrice nous a beaucoup aidé, orienté. Nos skypes avec elle était utiles, elle m’a rappelé que toute ma sphère gynécologique avait été marquée par un acte invasif qui avait laissé des marques. Il fallait du temps à mon corps pour laisser à nouveau « entrer » quelqu’un.

Il est important d’être soutenus dans cette période délicate. On ne comprend pas tout tout de suite, on a besoin de temps. Le corps féminin demande du temps.

Claire : Avant l’accouchement je lui rappelais régulièrement qu’il serait bon que nous reprenions rendez-vous avec notre instructrice (Fertility Care) avant que bébé n’arrive pour ne pas être pris au dépourvu… sans trop de réaction de sa part. Malheureusement il n’a pas suffisamment pris au sérieux cette question. Bébé est arrivé, les semaines sont passées, et c’est moi la première qui lui ait parlé de mon désir, désemparée de n’avoir aucun outil, aucune piste pour que nous puissions enfin nous retrouver sereinement. J’ai repris contact avec notre instructrice en lui disant que je lui ferai un retour rapidement pour planifier une date de rendez-vous. Je relançais mon mari régulièrement pour qu’il puisse me donner ses disponibilités mais rien n’y faisait, il repoussait systématiquement. J’ai fini par prendre un rendez-vous seule, en visio.

Et la vie sexuelle, dans tout ça ?

Clotilde : Nous avons eu des difficultés à appréhender l’observation de mon cycle. Étant tombée enceinte lors du voyage de noce, nous avions assez peu mis en place la pratique des méthodes naturelles. En accouchant par césarienne, les soignants m’ont bien mise en garde : ne pas retomber enceinte avant un an. Cela pouvait être dangereux pour ma santé comme pour celle d’un futur bébé. Il ne fallait prendre aucun risque. Nous nous sommes tournés vers Fertility Care, mais cela a pris beaucoup de temps. D’autant plus qu’en allaitant exclusivement mon enfant, il y avait plusieurs paramètres à prendre en compte.

Bref, nous avons eu très peu de rapports sexuels, et cela était frustrant. Pour autant, nous avons trouvé cela très beau d’apprendre l’observation du corps, de vivre dans notre chair pourquoi il était important de ne pas avoir de rapport à tel ou tel moment. Encore maintenant nous faisons attention, l’arrêt de l’allaitement étant encore une période différente.

Claire : Je suis la première à avoir envisagé des retrouvailles avec mon mari à 3 mois post-partum. J’avais du désir pour lui,  j’avais besoin de retrouver notre intimité car c’est dans ces moments là que je me sens le plus aimée. Je me suis « dépatouillée » avec ce que je connaissais de la gestion du cycle en post-partum. Mais il me manquait l’implication de mon mari.

Maylis : Ma vie de couple en a pris un gros coup, je délaissais mon mari et ne voulait plus communiquer avec lui. Sexuellement parlant, je ne voulais pas que mon mari me touche de peur d’avoir mal suite à ma déchirure et épisiotomie.

Clémentine : Pour ce qui est des rapports intimes, il faut apprendre également à prendre son temps pour retrouver le plaisir de l’un et l’autre… une fois de plus il faut communiquer avec son partenaire et expliquer nos peurs : peur d’avoir mal, peur de retomber enceinte tout de suite (personnellement je ne suis pas prête du tout), peur que bébé se réveille dans la pièce d’à côté, peur qu’il me trouve moche à cause de ma cicatrice (césarienne), de mes vergetures et de mon petit ventre qui ne veut pas partir…

Après le post-partum : retour au départ, ou cette période a changé quelque chose plus profondément ?

Clotilde : Cette période a bien entendu changé quelque chose. C’est un petit tsunami ! Mais de la même manière que l’on peut vivre une épreuve, un deuil, un changement radical : cela marque notre vie. On se sent grandit. Et même si notre vie sexuelle n’est toujours pas à son apogée, elle est peut être plus profonde, et l’on en comprend son importance. La vision de mon corps n’a pas particulièrement changé car je l’ai retrouvé à l’image d’avant grossesse… à peu de chose près car j’ai une cicatrice en bas du ventre. Je suis tout de même frappée par la force du corps féminin, par sa complexité.

Claire : Après le post-partum, il a suffi que nous nous retrouvions 1 fois pour que bébé 2 soit en route. J’attendais déjà notre 2e enfant…Cela a été un tsunami pour moi, pour nous. Je désirais tellement retrouver mon corps, avoir du temps rien que pour moi sans avoir la responsabilité de quelqu’un, je voulais reprendre un travail et consacrer du temps à mon enfant…et voilà que je devais porter à nouveau la vie alors que je n’arrivais même pas remonter la pente.

2e grossesse pour moi donc…nous avons cru que je faisais une DPP (dépression post-partum) au départ, tellement j’étais épuisée et mal. Moi qui ne me laisse jamais abattre trop longtemps, j’étais dans un état que je ne saurai décrire. Notre couple était déjà durement éprouvé et prenait un nouveau coup. J’ai décidé d’aller vivre chez mes parents un temps afin de me faire aider. Nous entamons une thérapie conjugale afin de restaurer ce qui est blessé entre nous. Cette année est donc très éprouvante tant physiquement que psychiquement.

Gaëtane : On a moins de temps pour tout, bien sûr, mais on arrive à se retrouver malgré tout. Mon corps reprend ses droits rapidement… et je fais un régime suivi après mes grossesses quand je me sens prête. J’ai besoin de me sentir bien dans mon corps et d’essayer d’effacer les traces de mes grossesses. Évidemment je n’ai plus le corps de mes 20 ans, mais à quoi bon ? j’ai deux magnifiques enfants, j’ai porté la vie et ça, ça vaut tous les sacrifices du monde !

Marie : Oui tout a changé sans que je m’en rende compte. Mon mari m’a quittée aux deux ans de ma fille puisqu’il estimait ne plus partager assez avec moi. Je pensais que partager un enfant ne pouvait être que le plus beau des partages… Pour autant nous avons fait l’amour jusqu’au bout et toujours intensément. Je pense que mon mari me voyait plus maman que femme alors que je l’aimais profondément. C’est son regard sur moi qui a changé, moi je me suis sentie mère et femme plus que jamais. J’ai encore plus aimé mon corps, même si je n’ai pas retrouvé toute ma ligne de suite. Aujourd’hui je suis une femme, seule, qui a donné la vie et qui aime son corps profondément pour ça.

Photo : @freepik

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