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Accoucher par voie naturelle après une césarienne : ce n’est pas impossible !

 
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Vous avez vécu une césarienne à l’issue de votre première grossesse, vous êtes enceinte pour la deuxième fois et votre plus grand souhait est d’accoucher par voie naturelle. Les médecins semblent frileux, pourquoi ? Quelles sont les conditions médicales requises pour favoriser l’accouchement par voie basse ? Comment s’y préparer ?

Marion-Laure M. nous partage son vécu et ses astuces pour mettre toutes les chances de votre côté et favoriser ainsi un accouchement par voie basse.

Les conditions pour un accouchement par voie basse

« Après avoir vécu une césarienne comme un traumatisme, ma deuxième grossesse a fait naître en moi le profond désir d’accoucher par voie basse.
Lorsque j’ai fait part de mon souhait à mon obstétricien, il semblait assez réticent car un long travail sur utérus cicatriciel peut engendrer une rupture utérine.

Il a cependant respecté mon choix et m’a fait part des conditions nécessaires pour éviter la césarienne. Les voici :

  • Présentation du bébé tête en bas ;
  • Déclenchement naturel du travail (on ne prend pas le risque de déclencher artificiellement le travail sur un utérus cicatriciel) ;
  • Le travail ne doit pas durer trop longtemps ;
  • Le bassin ne doit pas être trop étroit ;
  • Pendant le travail, la souffrance fœtale du bébé est un motif de césarienne en urgence.

J’ai été assez effrayée par toutes ces conditions qui ne dépendaient pas de moi mais j’étais sûre qu’avec un petit coup de pouce, ce serait réalisable.

Que faire pour favoriser la réalisation de ces conditions ?

  • L’acupuncture peut aider le bébé à se retourner s’il est en siège.
  • Des outils existent pour faire mûrir le col :
  1. acupuncture
  2. homéopathie
  3. la marche
  4. boire de la tisane de feuilles de framboisier
  • La sophrologie est un bon outil favorisant la dilatation du col. Personnellement, je visualisais l’ouverture d’une fleur.
  • Une séance d’ostéopathie peut aider le bébé à descendre et favoriser son engagement dans le bassin. En ce qui me concerne, j’étais chez l’ostéopathe 7h avant que le travail se déclenche !
  • Les outils pour LÂCHER PRISE (= le plus important) :
  1. sophrologie
  2. auto-hypnose
  3. yoga pré natal

Les techniques précitées servent également à gérer la douleur pendant le travail.

J’ai également pratiqué l’haptonomie pour communiquer avec mon bébé (une petite fille), la mettre en condition pour le jour J, lui dire que nous formions une équipe toutes les deux et que j’avais besoin de son aide. La rassurer en lui disant que j’étais avec elle et qu’à deux nous étions plus fortes, que j’avais confiance en elle.

De manière général, retenez que l’élément primordial est d’y croire !

Ma grossesse a été rythmée par des humeurs fluctuantes comme une succession de montagnes russes ! Il était difficile d’acquérir la confiance en ma capacité à accoucher par voie basse car je n’avais pas réussi la première fois. Parallèlement, je savais que si je n’y arrivais pas cette fois-ci, la grossesse suivante se solderait automatiquement par une césarienne.

Pas facile de lâcher prise dans ces conditions ! Surtout quand la plupart de vos proches ne comprend pas votre obstination. Heureusement, les personnes qui m’ont préparée à l’accouchement, ainsi que mon mari et ma fille in utero, ont cru en moi.

J’y suis finalement arrivée ; alors que toutes les conditions ci-dessus précitées n’étaient pas toutes réunies… Eh oui, il manquait un détail important (!) : la partie supérieure de mon bassin est trop étroite et sa mesure est inférieure à la moyenne.
J’étais effondrée en apprenant cette nouvelle. Mais j’ai eu beaucoup de chance car la dernière échographie évaluait le poids de ma fille à 2,9 kg à terme, ce qui présageait un petit bébé de petit périmètre crânien. Compte tenu de cet élément, mon obstétricien m’a autorisée à faire une courte épreuve du travail et donc, à tenter la voie basse. Ouf !

Finalement, le travail s’est déclenché naturellement et ma fille est arrivée en moins de cinq heures ! Le clou du spectacle est qu’elle pesait 3,390 kg 12 jours avant la date prévisionnelle d’accouchement et avait un tour de tête de 35cm ! J’ai relevé mon défi et ce deuxième accouchement m’a réconciliée avec ma césarienne.

N’oubliez pas que votre mari est votre allié et a un rôle à jouer le jour J, n’hésitez pas à en parler avec lui avant et à lui donner le rôle dont vous avez besoin.

Je souhaite partager mon expérience avec toutes les mamans qui ont le même désir que le mien et pour lesquelles ce désir peut même devenir un besoin. Ces mamans peuvent se donner les moyens de vivre leur accouchement idéal et avoir l’espoir de réussir. »

Marion-Laure M.
© crédit photo Clarisse de Lauriston

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