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Être la femme d’un militaire implique souvent de vivre des moments marquants en solitaire, et l’accouchement ne fait pas exception. Il y a quelques mois, j’ai moi-même traversé cette expérience unique.
Dès le début de ma grossesse, j’ai su que mon terme coïnciderait avec une période où mon mari serait à l’étranger pour quelques semaines. Malgré ma nature relativement sereine, l’idée d’accoucher seule me préoccupait. Pourtant, j’ai choisi de ne pas m’obséder avec cette pensée, me rappelant que notre corps de femme est conçu pour donner la vie, et que l’équipe médicale serait là pour me soutenir.
L’organisation du départ à la maternité, seule et avec deux enfants à caser, était une source de stress. Heureusement, de nombreuses amies m’ont généreusement proposé leur aide, et j’ai réalisé qu’il était parfois nécessaire d’accepter humblement l’assistance offerte.
Le jour J est arrivé. Les premières contractions sont apparues dans la matinée, régulières mais supportables. J’ai demandé à une amie de m’accompagner à la maternité pour évaluer l’avancée du travail. Après des contrôles, les sages-femmes ont confirmé le début du travail, bien que la naissance puisse attendre encore quelques heures. J’ai insisté sur ma préférence pour la péridurale, malgré le moment inapproprié pour la poser. Mon amie est restée à mes côtés, et nous avons échangé des conversations légères pour passer le temps pendant que je gérais les contractions.
Finalement, une contraction plus intense a signalé l’approche de l’accouchement. J’ai appelé l’équipe médicale pour obtenir un soutien supplémentaire. Les sages-femmes ont confirmé que le col était dilaté, et la naissance était imminente. La naissance s’est déroulée plus rapidement que prévu. Une élève sage-femme a accompagné la naissance, soutenue par la sage-femme et une auxiliaire de puériculture. En l’espace de quinze minutes, j’ai tenu mon précieux bébé dans mes bras, remplie d’émotion.
Mon amie est entrée, émue d’avoir assisté à la naissance. Mon mari, malheureusement, était en mission à des centaines de kilomètres de là, mais nous avons partagé la joie de la naissance par téléphone. Je n’ai pas regretté son absence lors de l’accouchement, mais j’aurais aimé qu’il soit près de moi pour découvrir notre nouveau-né.
Mon séjour à la maternité s’est bien déroulé, malgré l’absence de mon mari. Cependant, je recommande aux femmes qui envisagent d’accoucher seules de prévoir des provisions pour éviter de se coucher le ventre vide. L’organisation est essentielle pour minimiser le stress de dernière minute. Gardez courage, tout se passera bien !
L’accouchement en l’absence de son conjoint peut être une expérience surprenante, mais avec le soutien de l’équipe médicale et de proches amicaux, il est possible de vivre cet événement de manière positive. Cette expérience m’a rendue fière et heureuse, et je n’ai aucun regret. L’arrivée de mon bébé a apporté de la lumière et de la joie dans ma vie, et cela, malgré les circonstances inhabituelles.