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J’ai une peur bleue de l’ accouchement ! Vais-je mourir ?

 
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« J’y vais mais j’ai peur ! » (Les Bronzés font du ski)

 Panique, palpitations cardiaques, vertiges, scénarios catastrophes, cauchemars, crises d’angoisses profondes, la perspective de l’accouchement est parfois très redoutée ! Et ces symptômes et ces ressentis ne sont pas une comédie ! Non, vous n’êtes pas une horrible future maman en ne voulant pas accoucher ! Non vous n’êtes pas « bizarre » en pensant que vous allez peut-être mourir !

La peur de l’accouchement est très légitime ! Que ce soit pour les douleurs des contractions de travail ou des poussées d’expulsions, personne n’a envie, naturellement, de souffrir. Il y a aussi des accouchements qui peuvent être « violents » et dont le souvenir est tout aussi violent (cœur qui s’arrête, cordon autour du cou, forceps, ventouse, hémorragies…..). Que ce soit celui de notre naissance raconté par notre mère ou un de nos accouchements qui a été difficile, les accouchements sont un fait majeur de notre vie et tout ce qui lui est lié n’est pas anodin !
Regardons les méthodes psy ou médicales (ex : Tomatis) qui remontent jusqu’aux accouchements. Bref, sans vouloir mettre l’accent sur la « gravité » d’un accouchement, je voudrais souligner que la peur de l’accouchement est normale et rassurer toutes les mamans !

L’accouchement n’est pas anodin

Il y a quelques années, beaucoup de femmes souffraient beaucoup et mourraient en couches. Aujourd’hui les procédés d’accouchement sont très médicalisés et ce taux de mortalité dite « maternelle » a considérablement chuté et avec l’arrivée de la péridurale, les douleurs ont considérablement baissé aussi. Mais il perdure des risques et des douleurs. Ceci est dit non dans le but de traumatiser davantage les futures mamans mais dans le but de ne pas faire de cette peur de l’accouchement un tabou nocif !

De fait, il existe une sorte de « chape de plomb » lorsque l’on parle d’accouchement. Il y a un code qui dit qu’il ne faut pas trop parler de ses accouchements aux futures mamans pour ne pas leur faire peur. Certes, c’est une intention délicate mais a t’elle l’effet escompté ? Je crois, plutôt, que les mamans qui ont vécu des bons accouchements comme celles qui ont vécu des difficiles pourraient raconter leur expérience de manière délicate aux futures mamans pour qu’elles puissent bien l’appréhender dans toute ses vérités. Ce serait un beau service à leur rendre car je pense qu’il n’y a rien de plus effrayant que le souvenir d’un accouchement subi !

Une souffrance qui a du sens

En effet, cette peur d’accoucher peut aller jusqu’à être un réel frein pour avoir un premier bébé ou avoir les suivants. Et on nous dit souvent « qu’on oublie les douleurs de l’accouchement après que notre bébé soit dans nos bras ». C’est vrai ! On oublie en gros. Comme on oublie la difficulté du manque de sommeil avec un nourrisson : la nature est très bien faite en soi ! Cela dit, notre corps à une mémoire et parfois, même après plus d’un an de l’accouchement, notre souvenir de ces douleurs est encore présent Encore une fois, ne culpabilisez pas ! Non vous n’êtes pas « anormale » si ce souvenir vous bloque complétement.
Par ailleurs, je voudrais redire ici que nous ne sommes pas toutes égales devant la souffrance et ce n’est la faute de personne !

Mais heureusement, cette souffrance à un sens. C’est la première séparation avec notre enfant et qui dit « séparation » dit « douleur » nous dirait Bernadette Lemoine car nous sommes des êtres de communion et non de rupture. Mais l’accouchement est une bonne séparation ! Elle est naturelle et saine.

Alors comment faire pour bien appréhender notre accouchement et dépasser nos peurs ?

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Accepter

Une maman disait à son gynéco et à sa sage-femme qu’elle avait une peur bleue d’accoucher, qu’elle ne voulait pas souffrir et qu’elle ne savait pas si elle allait y arriver !

Et le gynéco comme la sage-femme lui ont chacun répondu que plus elle accepterait les douleurs, mieux l’accouchement se passerait. En effet, je crois que la première étape est psychologique dans le fait d’accepter cette réalité. Le déni par ignorance ou volontaire ne pourra qu’accentuer les difficultés. Accepter que l’on souffre un temps pour donner la vie à son enfant, c’est aussi, je crois, déjà être maman et « adopter » son enfant : le choisir délibérément, avec toute sa volonté. Une fois qu’on l’a choisi de tout notre être, nous sommes prêtes à tout affronter pour lui, à lui donner notre vie car c’est bien de cela dont on parle !

Au niveau corporel, accepter les douleurs, c’est ouvrir son corps sereinement. Comme pour une piqûre qui sera plus douloureuse, si nos muscles sont crispés. Plus notre corps est détendu, plus le bébé sortira facilement et moins ce sera douloureux.

Certaines mamans pourront reconnaître la technique de la vague pour accompagner les contractions ! C’est donc bien le même principe : accepter, accompagner la douleur pour mieux la gérer.

Se préparer

J’en arrive donc à vous recommander toutes les préparations à l’accouchement qui peuvent exister aujourd’hui ! Même pour votre 3ème ou 4ème …, une préparation à l’accouchement peut toujours vous aider à faire de votre accouchement un moment lié à un bon souvenir parce que vous en serez actrice : préparée psychologiquement et techniquement. Dans les meilleures techniques du moment, il y a :

  • La sophrologie : techniques de concentration
  • L’homéopathie
  • L’acupuncture
  • Les techniques de respiration notamment par le chant et particulièrement lors des poussées d’expulsion
  • Les massages
  • Les exercices avec le ballon…
  • L’eau
  • L’accompagnement psy: soit avec une personne soit déjà en écrivant ses peurs sur un carnet. Parler ou écrire ses peurs, c’est déjà les faire sortir de soi et les réduire.

Des sages-femmes orientées « physio » voire spécialisées sophro…, aux maisons de naissance qui offrent un cadre cocooning pour un accouchement « en sécurité, aujourd’hui nous avons beaucoup plus la main pour accoucher dans de très bonnes conditions.

Mais il faut d’abord se connaître et de s’accepter telle que nous sommes. Par exemple : cela peut se traduire par ne pas faire une fixette sur la péridurale !
La tendance étant aux accouchements sans péri. Ce qui est très bien mais peut-être pas pour toutes et ce n’en sera certainement pas un échec !

Bref, pas de principes qui tiennent pour un accouchement car nous sommes toutes différentes et on accouche dans des contextes différents comme celui du personnel qui nous accompagnera le jour J : leur disponibilité, leur ouverture à accepter « nos conditions »… Cette variable, souvent imprévisible, peut beaucoup jouer. Charge à nous de se renseigner le plus possible sur l’établissement et avoir des retours d’autres mamans si possible.

Enfin, le post accouchement difficile est aussi de mieux en mieux considéré. Un accouchement n’est pas un acte anodin et un accouchement traumatisant peut bien évidemment avoir des conséquences. Sans être fatal ni irréversible, un « mauvais accouchement » peut se réparer avec ostéo ou un psy pour revivre l’accouchement, le verbaliser, le transformer pour en sortir apaiser.

Heureusement, de nombreuses mamans, comme moi, peuvent témoigner de très beaux accouchements avec un souvenir des douleurs vite effacé par l’immense joie de la délivrance et de cette vie qui commence !

Le saviez-vous ? Tout au long de l’accouchement, l’organisme produit des hormones, les beta-endorphines, qui atténuent la douleur.

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© photos Stéphanie Martin

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