Publié
Vous venez d’apprendre que vous attendez une petite merveille et vous vous demandez où vous souhaitez accoucher ? Parmi les différentes possibilités qui s’offrent à vous, les maisons de naissance constituent une initiative innovante.
Une maison de naissance est un lieu spécifique dédié à l’accouchement physiologique, géré par des sage-femmes en autonomie, et en lien avec une maternité partenaire. Un accompagnement global (suivi de grossesse, accouchement et suites de couche) et personnalisé (une sage-femme référente pour tout le projet) y est proposé.
Déjà présentes depuis longtemps à l’étranger, les maisons de naissance ont récemment vu le jour en France en 2015, à titre expérimental pour une durée de 5 ans. Afin de garantir une prise en charge optimale et sécurisée des femmes et des nouveau-nés, un cahier des charges publié par la Haute Autorité de Santé (HAS) en définit le cadre. Un appel à candidature a permis d’en retenir 9.
Retrouvez la liste des maisons de naissance ici
Plusieurs critères doivent être réunis pour pouvoir donner la vie en maison de naissance :
Le 26 décembre dernier, Bérénice a accouché dans la maison de naissance « Un Nid pour Naître » à Nancy, pour son deuxième enfant.
Les raisons de ce choix
« Le respect de la physiologie avant tout avec la possibilité d’accoucher dans la position que l’on désire, l’intimité respectée, l’accompagnement par une équipe restreinte et discrète, et le retour précoce à la maison ». Elle avait déjà formulé ce souhait pour la naissance de son premier enfant, mais lors de l’échographie, le poids fœtal estimé de celui-ci dépassait le cadre autorisé, son dossier avait donc été refusé.
« Un binôme de sage-femme m’a suivi pendant toute ma grossesse à la maison de naissance mais si je l’avais souhaité, j’aurais pu effectuer le suivi au cabinet de la sage-femme. J’avais rédigé un projet de naissance dont j’ai pu discuter avec mes sages-femmes pendant toute la préparation, et je me suis préparée au transfert éventuel en maternité en cas de souci.»
La venue au monde
« Le jour J, j’ai commencé à avoir de vraies contractions à 3h du matin. Une heure plus tard, j’ai écrit un SMS à ma sage-femme pour lui dire que je pensais que la naissance serait pour ce jour-là. J’ai géré le travail chez moi en communiquant régulièrement à ma sage-femme où j’en étais. Elle se tenait prête à partir pour la maison de naissance dès que je le décidais, quelque soit l’espacement des contractions. C’est moi qui « donnait le tempo » des opérations.
Arrivés à la maison de naissance, nous avons préparé le lit avec les linges que nous avions apporté et mon mari a disposé un tapis de gym au sol. Je gérais les contractions debout, en soufflant et en m’appuyant sur mon mari, qui tentait de me masser un peu le sacrum. De temps en temps entre les contractions, la sage-femme contrôlait discrètement le rythme cardiaque du bébé, sans monitoring. Elle n’a pas élevé la voix une seule fois, aucune injonction, uniquement des encouragements discrets, des paroles de motivation, de mise en confiance.
Lorsque les contractions se sont rapprochées et sont devenues très douloureuses, je me suis agenouillée sur le tapis, appuyée en avant sur un gros ballon. Je ne pouvais m’empêcher de pousser des sons graves et de broyer la main de mon mari. Pendant ce temps, ma sage-femme massait doucement le sacrum avec de l’huile chaude. Puis j’ai senti mon bébé descendre dans le bassin et Agnès est née à 13h30, sans aucune machinerie, sans aucune intervention ni intrusion, aucune perturbation !
Posée au sol, détendue, nous n’avons pas coupé le cordon de suite. Je me suis ensuite couchée sur le lit avec mon bébé en peau à peau dans la pénombre, mon mari à mes côtés. Ma fille a tout de suite trouvé le sein et a tété pendant une trentaine de minutes. Ma sage-femme se tenait discrètement dans une salle adjacente et venait régulièrement vérifier le volume utérin, ma tension et les saignements. Puis 2h plus tard je lui ai signifié qu’elle pouvait alors examiner et peser ma fille, avant que mon mari ne l’habille. Je suis ensuite allée prendre une douche tranquillement. Enfin, nous avons rassemblé nos affaires et sommes repartis de la maison de naissance à 17h30 ce même jour pour rentrer chez nous. La sage-femme est ensuite passée me voir le lendemain, et les tests ont été réalisés à domicile dans les jours qui ont suivis. Le bonheur total ! »
« Je m’appelle Pauline et suis maman de deux petites filles de trois ans et demi et un an. J’ai vécu mes deux accouchements en maison de naissance à L’Arche de Noé, à Namur en Belgique.
Naissance d’un projet
Nous nous sommes rapidement posés la question d’accoucher à domicile ou en maison de naissance car ma grande sœur et ma belle-sœur ont toutes les deux vécu des accouchements à domicile et en étaient ravies.
Cependant comme toute jeune maman j’étais pleine d’appréhension et de questionnements sur cette grossesse et sur l’accouchement (et comme chacune, j’ai été abreuvée de conseils et j’en passe sur « comment réussir ta grossesse et ton accouchement en 10 leçons»).
Je me suis donc mise à l’écoute de ce qui me ferait du bien, ce qui me sécurise, ce qui me fait peur, etc. et à partir de ce cheminement j’ai très rapidement exclu l’idée d’accoucher à l’hôpital. Ce n’était pas un choix « politique » ou « idéologique », mais plutôt le sentiment d’insécurité que provoque ce lieu en moi, paradoxalement. Trop grand, pas assez intime, etc. Il m’évoque d’abord la maladie, et je ne me sentais pas malade. De plus, cela me semblait tout naturel de vivre un accouchement sans péridurale. La douleur ne me fait pas peur. Je voyais cela comme un rite initiatique, la découverte d’un secret de femmes. Le fait de pouvoir être à l’écoute de mon corps me rassurait aussi. Je voulais être actrice de mon accouchement, sentir les choses et ne pas dépendre d’autres personnes. Mais j’avais besoin de la présence d’une sage-femme et d’une structure pour m’encourager, m’accompagner, me rassurer, m’aider… Il me fallait également un lieu intime pour pouvoir me « lâcher » sans gêne.
La maison de naissance a donc été pour moi (nous) une évidence. Se sentir « comme à la maison » mais avec le matériel et la proximité d’un hôpital (à 500 m de la MDN dans mon cas) car en cas de problème on est directement transférée aux urgences. On est très vite rassurés par l’expertise des sages-femmes et de tout ce qui est mis en place même en cas de complication. On ne peut pas accoucher dans cette maison de naissance si on détecte la moindre « anomalie » avant l’accouchement. J’avais aussi, et c’est obligatoire, un suivi gynécologique à l’hôpital en plus de l’accompagnement en maison de naissance.
Dans la maison de naissance dans laquelle j’ai accouché nous sommes accompagnées par trois sages-femmes que nous voyons une fois par mois au début puis toutes les trois semaines à l’approche du terme.Elles nous connaissent bien et deviennent même nos confidentes… ;). Nous tombons sur une des trois sages-femmes le jour de l’accouchement en fonction de leur jour de garde !
« L’Arche de Noé » est une petite maison avec trois chambres seulement, décorées sobrement et qui ne laissent absolument pas entrevoir le matériel médical (pourtant bien présent dans les armoires pour les premiers soins). A tel point que mon mari avait l’impression de passer une nuit dans un B&B…! Bref, on y est « comme à la maison » avec un peu plus de confort : une baignoire dans la chambre, un lit double pour pouvoir dormir avec son mari, différents équipements pour le « travail ». Le jour de l’accouchement les sages-femmes veillent à mettre des petites bougies et de la musique calme/relaxante… et franchement ça aide !
« Les moments les plus bouleversants de ma vie »
Mon premier accouchement s’est déroulé très « naturellement ». J’ai fait une grande partie de mon travail chez moi, je me suis promenée, j’ai pris un bain, etc. et j’étais régulièrement en contact avec ma sage-femme par téléphone qui, à l’écoute de ma voix et de ce que je lui partageais sur l’intensité des contractions, me disait de rester encore chez moi ou de venir.
Je suis arrivée à la maison de naissance à quasiment 5 cm de dilatation. Les contractions sont devenues de plus en plus intenses à partir de ce moment-là. Nous avons été installés dans une chambre que nous avions choisie avant puis on nous a laissés tous les deux. Pour ma première fille nous avons vécu la quasi-totalité du travail uniquement à deux avec mon mari. La sage-femme venait régulièrement voir si tout allait bien et voyant que je « gérais » mes contractions, continuait ses consultations en bas (j’ai accouché la journée). Ce n’est qu’à 8 cm de dilatation qu’elle est restée près de moi jusqu’à la fin. Il y a toujours une seconde sage-femme qui rejoint au moment de la poussée.
Pour ma deuxième fille, ma sage-femme est restée avec moi tout au long de l’accouchement même si tout se déroulait sereinement… mais sa présence, ses mots, ses encouragements m’ont énormément aidée à supporter la douleur. Mon mari avait également une place importante, surtout durant le deuxième accouchement. Il me soulageait pendant tout le travail en appuyant sur mon dos. J’avais l’impression qu’il me donnait un peu de sa force… je n’avais pas besoin de ses mots par contre !!
Pour mes deux accouchements, j’ai eu besoin de rentrer dans ma bulle et de faire vivre la « femme sauvage » qui est en moi pour pouvoir me lâcher et avoir des contradictions plus efficaces. Il faut être à l’aise avec son corps, d’où l’importance d’être en confiance dans le lieu où nous sommes et face aux personnes qui nous accompagnent durant l’accouchement. Tout au long du travail je me déplaçais dans la chambre, je me mettais dans toutes les positions qui pouvaient me soulager et rendre le travail plus efficace. Il fallait que je me lâche et que je me fasse confiance…
La douleur est immense, et difficilement descriptible mais cette douleur n’est pas pathologique. Et ça change tout.
J’ai accouché pour ma deuxième dans le bain après un travail difficile car la poche des eaux ne se rompait pas. Si j’avais accouché dans un hôpital, on aurait percé la poche des eaux pour accélérer le travail, les sages-femmes qui m’accompagnaient ont choisi de ne pas le faire… tant qu’il n’y avait pas de complication pour moi et pour mon enfant, c’est un choix. Encore une fois, la logique de ces maisons de naissances est de limiter les interventions pour laisser faire les choses naturellement…tout en en surveillant si le bébé ou la maman ne sont pas en danger. J’ai le sentiment d’avoir été en totale symbiose avec ma fille durant tout l’accouchement. Les contractions ne me surprenaient pas, j’avais l’impression qu’elle m’attendait avant d’avancer. Je ne me suis pas sentie dépassée… j’avais l’impression qu’on reprenait notre souffle en même temps.
Après l’accouchement nous ne pouvons rester que 24h dans la maison. Ensuite nous devons rentrer chez nous… sauf bien sur si nous avons des complications médicales ou besoin de plus de repos.
C’est un bonheur de se retrouver chez soi aussi rapidement…dans notre bulle, hors du temps. On y est au calme et l’on peut récupérer à notre aise sans être constamment coupés par les visites des infirmières et des médecins. La seule difficulté est de gérer les visites des amis et familles qui ont tendance à rester plus longtemps à la maison étant donné qu’il n’y a pas d’horaires pour les visites… Il faut donc fixer des règles.
Par ailleurs une sage-femme vient tous les jours pendant une semaine faire les soins pour le bébé et la maman. C’est aussi l’occasion de reparler de l’accouchement ensemble.
Mes deux accouchements sont les moments les plus bouleversants de ma vie. J’ai touché quelque chose de quasi mystique, divin, malgré la douleur…C’est dans une chambre calme, entourée de l’homme que j’aime et d’incroyables sages-femmes que j’ai pu découvrir ma nature de femme dans toute sa puissance. Ce sont aussi les plus grandes épreuves de solitude que j’ai eu à vivre. La sage-femme t’accompagne mais n’accouche pas à ta place. Ton mari t’encourage mais se sent impuissant… Il est impossible de fuir. Il faut avancer et avec son bébé…
Les maisons de naissances sont des lieux incroyables qui redonnent aux femmes une certaine responsabilité et les aident à se réapproprier leur grossesse et leur accouchement. Ces maisons de naissances nous accompagnent à vivre des moments qui nous marqueront toute notre vie ainsi que celles de nos enfants. »
Aliénor a accouché en Angleterre : « après avoir entendu parler de maison de naissance, je me suis tout de suite dit que ceci me semblait un lieu idéal pour accoucher quand le moment viendrait, et je me suis donc réjouie de savoir qu’il y en avait une dans ma ville en apprenant ma première grossesse.
La découverte de la maison de naissance
J’ai eu mon premier rendez-vous avec les sages-femmes dans cette MDN, une petite maison d’un étage, propre et lumineuse. Le cadre me semblait très paisible, l’atmosphère agréable et les sages-femmes détendues. Etant à l’étranger, loin de ma famille, elles ont su me mettre à l’aise. Je suis ressortie de ce rendez-vous bien déterminée à accoucher dans ce lieu !
Ce sentiment n’a fait que croître lors de mes visites suivantes, pour mes rendez-vous avec la sage-femme ou les cours de préparation à la naissance.
Même si les sage-femmes mettaient clairement en avant tous les avantages de l’accouchement en maison de naissance, elles insistaient néanmoins sur le fait que ceci ne serait pas possible pour les femmes ayant des grossesses a haut-risque, car la maison de naissance ne se situait pas en milieu hospitalier (la maternité la plus proche se trouvait à 25 minutes), donc pas de médecin ni de péridurale ou d’extraction instrumentale.
Une soirée a été organisée à 6 mois de grossesse afin d’expliquer le fonctionnement de la maison de naissance, suivie d’une visite des salles de travail et des chambres.
Il y a deux grandes salles de travail avec canapé, ballon, fauteuil à bascule, lumières tamisées, des enceintes si les mamans veulent y brancher leur playlist pendant le travail, une grande salle de bain adaptée…
Chaque salle de travail contient également une grande baignoire ou les mamans peuvent se détendre pendant le travail, l’action de l’eau chaude limitant la douleur. Les sages-femmes soulignent que même si certaines accouchent dans l’eau, elles demandent parfois à ce que la maman sorte de l’eau si elle semble trop fatiguée ou en train de perdre la concentration. Elles proposent également du gaz hilarant, qui en soi n’atténue pas la douleur mais aide à réduire sa perception ; en bonnes anglaises, elles nous expliquent que “c’est comme quand vous tombez après avoir trop bu lors d’une soirée entre copines : même si vous vous faîtes mal, vous vous en fichez” !! Apparemment la plupart des mamans en sont enchantées !
Elles nous parlent aussi d’une injection d’eau stérile dans le bas du dos : « personne ne sait exactement comment ça marche, mais cela atténue fortement la douleur ! »
Les chambres sont elles aussi spacieuses, avec un immense lit deux places pour que papa puisse rester aux côtés de maman et du nourrisson. Il y a un lit cododo qui se clipse au lit, afin que bébé puisse rester tout près de ses parents, un fauteuil d’allaitement à bascule, et de quoi s’asseoir pour les invités.
Tout ceci me semble adapté à mes attentes. En effet, même si j’appréhende fortement ce moment de douleur inévitable, je compte à tout prix accoucher de manière la plus naturelle possible si mon état et celui de bébé le permettent !
Un accouchement rapide et naturel
Le moment venu, il est 1h30 du matin et je me dis que ce sera pour aujourd’hui.
Cela ne fait pas longtemps que j’ai des contractions mais elles sont déjà rapprochées. Mon conjoint appelle la maison de naissance et les sages-femmes demandent à me parler pour évaluer mon état. Elles préfèrent ne me faire venir que lorsque j’arrive à 3 fois des contractions d’une minute en moins de dix minutes. On rappelle dans l’heure. Malheureusement je reste une heure au sol ; si je bouge, je sens que je ne repartirai pas.
Au bout d’un moment, papa décide que je n’accoucherai pas à la maison : on y va ! Il est 4h du matin quand nous arrivons. Deux mamans ont déjà été envoyées à l’hôpital en ambulance pour observation suite à des pertes de sang trop importantes après l’accouchement… Je ne suis pas rassurée !
Les sages-femmes ne s’attendaient pas à ce que le travail soit très avancé et n’ont donc pas encore préparé la salle de travail. Heureusement que nous sommes venus, car bébé arrive moins d’une demi-heure après !
Je suis soulagée d’être arrivée pour le moment clé, mais presque un peu déçue de n’avoir eu le temps de bénéficier des structures prévues.
J’ai quand même été impressionnée par la bienveillance des sages-femmes qui m’ont accompagnée de manière parfaite.
Accouchement à genoux, donc en position physiologique, appuyée sur un canapé, ce qui veut dire le moins d’efforts possibles de ma part. Dès que bébé arrive, une des sages-femmes l’attrape et me le dépose rapidement dans les bras avant que je ne réalise vraiment qu’il est là !
Très vite elles m’apportent une couverture, m’installent avec bébé en peau-à-peau et nous laissent découvrir notre petit bout. Elles nous proposent de nous prendre en photo pendant ces instants si précieux et uniques. Puis elles m’aident à mettre bébé au sein.
Elles me demandent si je veux attendre que le placenta s’évacue ou si je préfère une injection ; on va attendre, ce n’est pas maintenant que je vais utiliser des moyens médicamenteux ! On attendra une heure ; la sage-femme décide qu’il vaut mieux passer à l’injection, mais à ce moment-là tout se fait encore une fois naturellement.
J’ai besoin de quelques points de suture pendant lesquels elles me donnent le gaz hilarant, c’est un peu plus agréable ! Pendant ce temps, bébé est en peau-à- peau avec son papa qui est allongé sur le canapé. Les sages-femmes sont aux petits soins et m’apportent un bon café et de quoi manger, aident papa à habiller bébé… Une fois prêts, vers 6h30, elles nous emmènent dans une chambre fraîchement préparée. Je laisse bébé en peau-à-peau avec papa qui s’écroule dans le lit (“roh la la je suis CRE-VÉ !!!”) pendant qu’une sage-femme m’aide à m’installer dans la salle de bain pour prendre une bonne douche bien méritée !
Je suis ensuite bien surprise de voir que les sages-femmes nous laissent bien tranquilles ; à nous de les solliciter si besoin. Bébé dort beaucoup ce premier jour (papa aussi ! ), rien d’anormal.
Après un petit somme, les sages-femmes me disent que je suis libre d’avoir des visiteurs. Il y a un salon avec une petite cour, des canapés bien confortables, des fauteuils à bascule, une ambiance très calme. Je suis la seule dans le centre donc on ne dérange personne, et on se sent vraiment chez soi. Le lendemain matin, une sage-femme vient voir comment je vais et prend du temps pour voir si bébé se nourrit bien, puis me donne des conseils. Je suis libre de rester plus longtemps car les autres mamans sont reparties chez elle dans la journée. Ma maman arrivera le troisième matin et je rentrerai donc chez moi, sachant que je recevrais des visites régulières de la part des sages-femmes pendant environ deux semaines jusqu’à ce qu’elles ressentent que nous sommes bien installés et que nous allons bien chez nous.
Après cette expérience, vu la rapidité de mon accouchement, il m’a été fortement conseillé de prévoir un accouchement à domicile, quoique si possible, je serais tout de même plus à l’aise d’accoucher en maison de naissance, car j’aime bien le concept d’avoir une structure prévue pour la naissance, tout en restant respectueuse du processus naturel.
Cela reste pour moi un souvenir très positif, que je recommande vivement à toutes les mamans qui en ont le désir et la possibilité ! »
Des maisons de naissance qui donnent vie et envie ?!
Crédit photo : ©Nathalie Coster
Témoignage – « j’ai accouché en 5 minutes à la maison ! »
Pourquoi j’ ai décidé d' accoucher à la maison ?
Accouchement : "Les premiers visages que mon bébé a vus étaient masqués"
Accoucher sous hypnose pour éviter la douleur