circle dots
Famille

+

-

Lifestyle

+

-

Fermer
Circle Dots
Rechercher

Accoucher sous hypnose pour éviter la douleur

 
circle circle
accoucher sous hypnose
circle circle
circle dots
dots circle circle
circle dots
dots circle

L’accouchement est souvent une étape très redoutée par les futures mamans. Entre la peur des complications, la peur de la douleur et tout simplement la peur de l’inconnu, à l’approche du grand jour, les femmes enceintes peuvent se sentir très nerveuses. Mais il existe heureusement des méthodes pour se préparer à l’accouchement dont l’hypnose. Une pratique très efficace pour gérer la peur et la douleur et vivre un accouchement serein.

Qu’est-ce que l’hypnose ?                   

Définie comme un état de conscience modifié, l’hypnose consiste à dissocier son corps et son esprit et ainsi faire abstraction de la réalité environnante. En réalité, il s’agit d’un état naturel dans lequel nous sommes souvent plongés dans notre quotidien comme, par exemple, lorsque l’on conduit sur une autoroute. Selon la philosophe et thérapeute Nicole Prieur « l’hypnose est une vieille histoire de l’humanité. Elle correspond à un épisode de dissociation de la conscience que nous traversons tous plus ou moins à un moment de la journée : quand vous êtes arrêtés à un feu rouge et que vous pensez à votre réunion de la veille ou à venir, vous vivez un état d’hypnose ».

En partant de ce postulat, tout le monde est réceptif à l’hypnose. Il suffit de lâcher-prise, de se laisser aller à cet état de conscience modifié et d’avoir confiance en son thérapeute. Il est même possible d’arriver à atteindre cet état seul, on parle alors d’autohypnose.

L’hypnose peut être pratiquée pour diverses raisons. Pour arrêter de fumer, lutter contre des phobies, surmonter divers traumatismes, ou encore améliorer ses performances sportives. Dans un cadre médical pour lutter contre la douleur et la peur de la douleur, on l’appelle l’hypnoanalgésie. Elle est déjà largement pratiquée en soins pédiatriques et dentaires. Aujourd’hui, de plus en plus pratiquée dans les salles d’accouchement, cette pratique douce peut remplacer la péridurale.

Les bienfaits de l’hypnose le jour de l’accouchement

De plus en plus de sage-femmes se forment à l’hypnose dans les hôpitaux et les cliniques. Armées de leur diplôme d’hypnothérapeutes, elles accompagnent les femmes enceintes pour vivre un accouchement plus serein.

Et pour cause, il peut arriver que la péridurale ne puisse pas être prescrite à certaines femmes. Ou simplement que certaines refusent de l’utiliser pour diverses raisons. L’hypnose devient alors une alternative idéale pour limiter la douleur des contractions lors de l’accouchement, et surtout se recentrer sur la beauté de ce moment unique : donner la vie. Si l’hypnose peut remplacer la péridurale, les deux ne sont pas incompatibles, au contraire !

« Même si la maman accouche sous péridurale, les exercices d’hypnose sont utiles, ils apportent un vrai confort, un peu moins de stress, et des outils pour l’aider pendant les premières heures de travail le jour J » précise le Dr. Bensoussan, anesthésiste réanimateur.

Comment se déroule une séance ?

Concrètement, lors d’une séance d’hypnose, le thérapeute va utiliser plusieurs méthodes pour soulager la douleur des futures mamans. Cela peut passer par une méthode de transfert de la douleur. En transférant la douleur sur une autre partie de son corps comme dans le pied, le cerveau est distrait et la contraction comme « mise en sourdine ».

Une autre méthode efficace consiste à proposer à la patiente de réaliser des tâches inutiles pour la distraire et ainsi lui faire oublier sa douleur. Les exercices de visualisations positives font également leur preuve. En se plongeant dans un univers agréable et réconfortant, la douleur s’apaise. D’autres exercices de visualisation permettent de modifier la perception des événements. « Par exemple, je demande à certaines femmes de prendre une bouteille dans leurs mains et de la serrer de plus en plus fort, au fur et à mesure que la contraction s’intensifie. Puis de relâcher progressivement. Pour d’autres, il s’agirait d’imaginer l’expulsion comme un train sortant d’une gare. » raconte Catherine, sage-femme à l’hôpital Robert Debré.

Quand commencer les séances ?

Il est possible de se préparer à l’accouchement en commençant les séances d’hypnose dès le sixième mois de grossesse. Généralement, le rythme des rendez-vous proposés est d’une heure tous les quinze jours. Se préparer en amont permet de se familiariser avec l’état de conscience modifié. En effet, plus nous l’expérimentons, moins nous mettons de temps à l’atteindre. Contrôler sa respiration devient plus aisé et le lâcher-prise s’instaure plus rapidement.

Pour que l’hypnose fonctionne de façon optimale, le lien de confiance avec le thérapeute est primordial. Ainsi, si le futur papa souhaite soutenir sa compagne le jour de l’accouchement, il peut lui aussi se former et prendre le relai lorsque la sage-femme sera occupée à prodiguer des soins médicaux le jour J, comme c’est souvent le cas.

Notez qu’il est toutefois possible d’avoir recours à une séance d’hypnose le jour de l’accouchement même sans y avoir été préparé. Les femmes qui ont testé cette méthode le jour de l’accouchement en sont convaincues, cela permet « d’oublier la douleur et de vivre un accouchement plus zen ».

Vous aimerez aussi...

circle circle

Vous avez aimé cet article ?
Recevez notre Newsletter

circle
Maman vogue logo cercle