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Caroline, la nurse de nuit qui sauve les votres !

 
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nurse de nuit avec un bébé
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Les filles, je vous ai trouvé le cadeau de naissance parfait !!

Elle s’appelle Caroline Desmarées. Cette femme de 63 ans est nurse de nuit depuis 25 ans déjà, à Paris et en région parisienne. Son métier ? Veiller sur les nourrissons, chaque nuit, cinq jours sur sept, depuis leur naissance jusqu’au jour ou ils « font leurs nuits ». Sa vocation ? Aider toutes les mères qui en ressentent le besoin. Les soutenir en les relayant la nuit, leur permettant ainsi de dormir calmement et de garder toute leur énergie pour pouponner leur bébé la journée.

Un cadeau, vous ai-je dit ? Un trésor, oui ! Si le concept n’est pas fait pour toutes les mères, il est précieux pour de nombreuses d’entre elles. Des mamans épuisées qui évitent ainsi une dépression post-natale. D’autres, en libéral, qui doivent reprendre leur travail bien avant les trois mois de leur enfant. Que des mamans qui aujourd’hui, unanimement, remercient Caroline pour son aide.

Maman Vogue a pu échanger avec Caroline et lui poser quelques questions au sujet de sa profession dont on parle si peu. Tabou ? Certainement un peu ! Je n’avais d’ailleurs jamais entendu parler de ce concept. Je savais qu’il existait des aides de nuit en cas de grossesses gémellaires par exemple, mais très ponctuelles, quelques nuits par mois. La nurse de nuit, elle, reste jusqu’aux nuits de l’enfant !

Une nurse de nuit, c’est quoi au juste ?

Les nurses de nuit existent pourtant depuis et ont longtemps travaillé au service des familles aristocrates. On les recommandait, de famille en famille, nous explique Caroline. De nos jours, les nurses de nuit sont encore très demandées, même si on en parle peu.

« La relation de confiance s’établit très vite, nous confie t-elle. Vous ne pouvez pas confier votre nouveau-né sans la confiance. Je rencontre les parents dans les premiers mois de la grossesse. Quand le bébé naît, la mère me prévient et je me prépare à arriver chez elle à son retour de la maternité. Lors de notre réunion préalable, nous posons ensemble les règles du contrat. »

Caroline Desmarées a commencé à travailler pour une agence de garde d’enfants. En 1997, elle a commencé les gardes de nuits. En 2011, constatant qu’aucune offre n’existait sur internet, elle décide de lancer son site: la grande aventure commence ! Depuis, elle dort en journée, et offre toute son énergie et sa douceur aux nourrissons qu’elles veille, chaque nuit, pour le bien-être de leurs parents.

Justement, comment cela se passe concrètement ?

Quelles sont-elles justement ces règles, comment cela se passe concrètement ? « J’arrive en général vers 22h au domicile de la famille, explique Caroline. Je repars vers 7 heures du matin. Je n’ai jamais eu besoin de réveiller les parents. Ma longue expérience de gardes de nuit fait que je connais les gestes, j’ai mes techniques ». Mère de deux enfants, de 26 et 35 ans aujourd’hui, Caroline donne tout son temps pour les bébés des autres… et elle en redemande ! Passionnée par sa vocation, elle semble comblée de sa mission un peu secrète, nocturne, qu’elle sait précieuse pour ces parents qui l’appellent.

La nurse de nuit remplace donc les parents ? N’est-ce pas embêtant pour le lien affectif ?

« J’ai connu tellement de mamans épuisées ! » témoigne Caroline. « Qui dit épuisement, dit journée subie le lendemain des nuits hachées. ». La nurse précise qu’elle n’apporte qu’un soutien « de l’ombre », la nuit, le bébé ne la voit que très peu car dans l’obscurité. Jamais elle ne pourra remplacer le lien créé toute la journée entre la mère, le père et leur enfant !

Qui sont ces mamans qui vous contactent ?

« La plupart des mamans qui me contactent sont des mères qui attendent leur premier enfant. Il n’est pas rare d’ailleurs qu’elles m’appellent ensuite pour les suivants ! explique Caroline dans un sourire. « Il y a différents profils: des mères qui ont des professions très exigeantes, telles que des avocates, des médecins. Ces dernières doivent reprendre leur travail très vite après la naissance, n’ayant quasiment pas de congés maternité. Certaines mères m’appellent car elles savent qu’elles supportent extrêmement mal le manque de sommeil. Il y a aussi des mères qui ont une santé fragile ». Caroline raconte ainsi avoir offert ses services à une femme malentendante très anxieuse à l’idée de ne pas entendre son enfant pleurer la nuit…

« Nous savions que notre petit garçon était bien ! »

Sur le site de Caroline, Philippine témoigne et résume son expérience en ces quelques lignes.

« Nous avons eu l’occasion de faire appel à Caroline pour notre deuxième enfant et quel bonheur cela a été : pouvoir se reposer, récupérer et même sortir quand on sait que notre petit bout est entre de bonnes mains. La confiance s’est installée très  rapidement car Caroline est très  rassurante. Très douce et discrète, nous savions que notre petit garçon était bien, condition pour passer une bonne nuit récupératrice surtout avec mon aînée qui demandait beaucoup d’attention. De bons conseils et disponible, Caroline nous a permis de débuter cette nouvelle vie à 4 sereinement ! ».

Et vous, seriez-vous capable de contacter une nurse de nuit ? Qu’est-ce qui pourrait vous freiner ? Ou au contraire, pourquoi êtes vous séduite par le concept ?

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