Publié
Pour que votre cycle n’ait plus de secret pour vous !
Afin d’optimiser vos chances de fécondation, il faut que vous appreniez à vous observer pour repérer votre « période de fécondité », c’est-à-dire le moment où vous ovulez. Nous allons donc vous présenter ici le cycle de la femme ainsi que les fluctuations hormonales pour mieux comprendre celui-ci.
Chez la plupart des femmes, le cycle menstruel dure entre 23 et 35 jours, avec une moyenne de 28 jours. Il peut être séparé en deux phases :
Le premier jour de votre cycle correspond au premier jour de vos règles. Celles-ci durent entre 3 à 5 jours. Les règles correspondent à l’écoulement de la muqueuse utérine qui s’était formée au cours du dernier cycle pour accueillir une potentielle grossesse.
Vous entrez alors dans la phase folliculaire : c’est le moment où vos ovaires sont stimulés pour produire des ovules matures. Ces ovules se développent dans les follicules qui sont des petites cavités liquidiennes dans les ovaires. La FSH (Hormone Folliculo-Stimulante), une hormone produite au niveau du cerveau, stimule le développement des follicules et entraine la production d’œstrogène. Le taux d’œstrogène augmente donc progressivement au fur et à mesure du développement des follicules.
Au final un seul follicule devient « dominant » parmi tous les follicules qui avaient initialement commencé à se développer.
Pendant ce temps, la muqueuse utérine se développe sous l’effet des œstrogènes tout comme la glaire cervicale qui se transforme pour devenir réceptive au sperme. Elle devient plus claire et visqueuse permettant ainsi aux spermatozoïdes de se déplacer plus facilement et d’y survivre quelques jours.
L’augmentation progressive du taux d’œstrogène entraine au niveau du cerveau, l’augmentation soudaine de la LH (Hormone Lutéinisante). Ce pic de LH entraine la rupture du follicule dominant et donc la libération de l’ovule mature par l’ovaire. C’est l’ovulation. L’ovule migre alors dans les trompes de Fallope en directement de l’utérus.
Certaines femmes ressentent une légère douleur au moment de l’ovulation, mais beaucoup ne sentent absolument rien ce qui est normal.
La phase lutéale est celle dont la durée varie le moins chez toutes les femmes quel que soit la durée de leur cycle. Elle est généralement de 14 jours. Tandis que la durée de la phase folliculaire peut varier.
L’ovule peut vivre jusqu’à 24 heures. La durée de survie des spermatozoïdes est quant à elle plus variable : elle dure entre 3 à 5 jours.
Les jours précédant l’ovulation et le jour de l’ovulation lui-même sont donc ceux pendant lesquels vous êtes la plus fertile… soit les jours pendant lesquels vous êtes la plus susceptible de concevoir.
Dès l’ovulation, le follicule commence à produire une nouvelle hormone, la progestérone. Cette hormone permet de renforcer la muqueuse utérine pour accueillir une nouvelle grossesse.
Pendant ce temps, le follicule dégénère progressivement tout en continuant à produire de la progestérone. Il commence également à produire des œstrogènes. C’est à ce moment que vous commencez à ressentir en absence d’une grossesse, les symptômes du syndrome prémenstruel : douleurs aux seins, ballonnements, sensation de fatigue…
Puis progressivement les taux d’hormones chutent et la muqueuse utérine commence à se détacher et à s’éliminer. C’est le début de vos règles et du cycle suivant.
Si la fécondation a lieu, l’embryon va s’implanter dans la muqueuse utérine au bout d’une petite semaine.
L’hormone de la grossesse la gonadotrophine chorionique humaine (hCG) va alors être produite par votre corps. Le follicule vide poursuit la sécrétion des œstrogènes et de la progestérone pour maintenir la grossesse, jusqu’à ce que le placenta prenne le relais lorsqu’il sera suffisamment mûr.
Il s’agit de l’hormone détectée par les tests de grossesse.
Maintenant que vous connaissez la théorie, nous allons vous présenter la pratique dans l’article Booster sa fertilité.
© Crédits photos Maman Vogue
Laure Laroche