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Entre la kermesse de l’école, le gala de danse de votre aînée, le goûter de fin d’année de la crèche et le barbecue des voisins qui déménagent, le planning du mois de juin débordent de tous les côtés. Tout s’accélère, et caser tous les rendez-vous s’apparentent à un tétris niveau expert. Il est facile, quand on est une maman sollicitée de partout, de se sentir submergée. Dans ces cas-là, nous n’avons qu’une seule chose en tête : que cette année s’arrête enfin et partir en vacances ! Alors, comment survivre à toutes ces sollicitations de fin d’année scolaire, sans y laisser sa santé mentale ? Maman Vogue vous donne cinq conseils pour ne pas vous laisser (trop) débordée cette année.
Vous ne pouvez pas être partout, et ce n’est pas grave. Listez les événements obligatoires et ceux facultatifs, et acceptez de dire non à certains. Vous constaterez que certaines choses ne sont finalement pas si importantes. Vous n’êtes pas une maman dévouée à condition d’être épuisée.
En tant que maman, on peut avoir tendance à vouloir être parfaite, et à être présente partout. Dîtes-vous que personne n’attend de vous que vous soyez disponibles 24h/24, 7j/7. Être une bonne maman ne veut pas dire se porter volontaire pour chaque organisation. Apprendre à dire non à certaines propositions, ce n’est pas égoïste. Au contraire, c’est vous préservez, vous et vos enfants.
Choisissez parmi votre liste de sollicitations, celles qui ont vraiment du sens pour vous, et qui ont une plus-value dans votre vie de famille déjà bien remplie. À vous de définir ce qui est prioritaire et ce qui est secondaire. Un goûter ou un barbecue en moins dans votre planning ne changera pas la face du monde, ni la vie de vos enfants. Et puis, quel intérêt d’arriver en vacances déjà lessivée ?
Afin d’y voir clair dans les nombreuses sollicitations, faites-vous un calendrier de votre fin d’année. Un petit semainier affiché dans la cuisine, ou une to-do list partagée sur le frigo. En voyant tout noir sur blanc, on peut s’organiser à plusieurs, mieux anticiper. Ce calendrier va devenir votre tableau de bord pour la dernière ligne droite. Une fois tous les événements notés, prenez un petit moment pour les classer : Qu’est-ce qui est vraiment important pour votre famille ? Qu’est-ce qui est optionnel, social, “sympa mais pas vital” ? Et surtout : qu’est-ce que je peux déléguer ?
Grâce à cette visualisation, vous pourrez faire des choix conscients et alignés avec vos priorités. Dites-vous que ce calendrier, c’est votre allié pour dire oui avec plaisir et non sans culpabiliser. Cela vous aidera à retrouver du contrôle dans le flou, et à garder de l’espace mental pour vous (et un peu pour les vacances, soyons honnêtes).
Vous êtes une super maman, mais pas une super-héroïne. Vous ne pouvez, et surtout vous ne devez pas tout faire. N’hésitez pas à déléguer les tâches à faire à une tierce personne : votre mari ou vos enfants s’ils sont en âge de vous aider. La dernière réunion parent-prof ? Le papa peut s’en charger. Un cadeau pour la maîtresse ? Un dessin fait par votre enfant fera parfaitement l’affaire. Il faut un gâteau pour la kermesse ? Et si vous laissiez faire les supermarchés pour une fois.
Surtout, essayez de lâcher prise si les choses ne sont pas faites exactement comme vous l’auriez imaginé. L’essentiel, c’est l’intention, pas la perfection. Faites confiance à votre famille, ils vous en seront reconnaissant. En déléguant, vous montrez aussi à vos enfants que la charge mentale se partage, que chacun peut contribuer à sa manière, avec ses compétences et son style particulier.
Et surtout, vous vous offrez un peu d’espace mental et physique, pour ne pas terminer le mois de juin sur les rotules. Ce qui compte, c’est que vous soyez là, présente, pas lessivée, et capable de sourire un peu à la fin de l’année.
Vous les voyez ces mamans parfaites qui n’ont pas l’ombre d’une cerne en ce mois de juin et qui semblent tout gérer sans problème. Ces mamans qui sont les premières à se porter bénévoles pour aider à la kermesse, et qui ont préparé multitudes de plats maisons (avec option sans gluten) pour la fête des voisins. Vous vous sentez bien ternes à côté. Rassurez-vous, tout ça n’est certainement qu’une façade. Mais surtout, chacune fait à sa mesure. Vous n’avez pas répondu à tous les messages du groupe WhatsApp classe ? Pas aidé à la tombola cette année ? Ce n’est pas un drame. Nous ne sommes pas censées être des mamans parfaites, juste présentes. L’énergie que vous préservez, c’est aussi du temps de qualité pour votre famille. Alors on met la culpabilité à la poubelle, et on se répète que l’on fait de son mieux.
Si vous ne vous prenez pas du temps pour vous, vous commencerez les vacances dans un sale état. Sur votre planning, ajoutez-vous des moments de qualité rien que pour vous : un massage, un café en terrasse, une soirée en amoureux. Offrez-vous des respirations régulières qui vous permettrons de mieux attaquer le marathon du mois de juin.
Et surtout : ne culpabilisez pas. Prendre du temps pour soi, ce n’est pas voler du temps aux autres. C’est recharger ses batteries pour être plus présente, plus détendue et plus disponible ensuite.
Le mois de juin, quand on est maman est très intense. On court, on coche, on porte mille petites charges invisibles pour que tout roule jusqu’aux grandes vacances. Mais au fond, ce que vos enfants retiendront, ce n’est pas la perfection de votre organisation, ni la beauté du gâteau pour la kermesse. Ce qu’ils garderont en mémoire, c’est votre présence, votre énergie, vos sourires (même un peu fatigués).
