Tout d’abord, il faut combattre les idées reçues!
- « Mon lait n’est pas assez nutritif » : Le lait est toujours nourrissant.
- « Plus je bois, plus je produis du lait » : La mère doit boire et manger selon ses besoins et privilégier une nourriture équilibrée. Les boissons sont toutes autorisées, sauf le jus d’orange (coliques et diarrhées chez le nourrisson) et l’alcool.
- « Bébé pleure parce qu’il a faim. » : les pleurs sont souvent des marqueurs de séparation plutôt que des signes de la faim, le cycle du sommeil n’est pas intégré les 6 premières semaines.
Comment s’y prendre ?
- Les premières semaines, mettre l’enfant au sein lorsqu’il réclame ;
- Ne donner ni sucette, ni biberon ;
- Accès libre au sein jour et nuit ;
- Proposez de préférence les deux seins à chaque tétée dans l’idéal ;
- Veillez à la bonne position du bébé durant les tétées : ventre contre ventre, la tête et le corps du bébé doivent être alignés dans le même axe.
- Surveillez les urines : les couches doivent être mouillées au moins six à huit fois par jour. C’est un bon indicateur pour savoir si le bébé prend assez de lait ;
- Se reposer entre chaque tétée et éviter le stress ;
- Si le bébé n’a pas assez de force pour téter ou si les mamelons sont rentrés, utilisez un tire-lait ;
- S’inquiétez uniquement si l’enfant urine rarement, s’il perd du poids ou si sa courbe pondérale stagne ;
A noter que dans les premiers mois, les selles sont liquides, jaune d’or, grumeleuses, au moins 2 fois par jour voire à chaque tétée. Après 4 à 6 semaines, les selles sont identiques, parfois très espacées (plusieurs jours).
Pour vous donner un coup de pouce dans l’allaitement, ayez recours en homéopathie à Ricinus 5CH et Alfalfa 6 DH (5 granules de chaque avant chaque tétée), en phytothérapie au Fenugrec Solgar® ou encore au Galactogil® (granulés à prendre purs ou dilués dans un verre d’eau, de lait ou de tisane, à raison d’1 à 2 cuillères à soupe 3 fois par jour).
Les compléments indispensables
En cas d’allaitement, le pédiatres prescrit systématiquement de la vitamine D (Stérogyl®, ZymaD®, Uvesterol®…), du Fluor (Fluostérol®), de la vitamine K1. Pour prévenir la maladie hémorragique, les enfants nourris au sein doivent recevoir 2 mg/semaine de vitamine K1 jusqu’à l’arrêt de l’ allaitement exclusif.
Alix Hennequin