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Trouver un prénom pour bébé n’est pas toujours une mince affaire, alors pourquoi ne pas le choisir en fonction de son Saint Patron ? Peut-être que la vie d’un Saint comme St Jean Bosco ou Ste Thérèse vous parle particulièrement ? Et vous voulez avoir la protection d’un grand Saint pour votre tout-petit ?
Allez, on vous a sélectionné quelques prénoms de Saints qui nous ont marqués !
Epoux de la Vierge Marie, 1er siècle, charpentier de Nazareth en Galilée. Père nourricier et éducateur de Jésus.
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus naquit à Alençon en 1873, cadette des neuf enfants de Louis et Zélie Martin. Elle perdit sa mère à 4 ans, puis fut frappée d’une grave maladie nerveuse dont elle guérit en 1886 grâce au « sourire de la Vierge Marie ». Reçue à Rome l’année suivante par Léon XIII, Thérèse fut autorisée à entrer à 15 ans au carmel de sa ville. Elle prononça ses vœux en 1890 et en 1896 commença la maladie qui la porta à la mort et qui fut « une passion de l’âme »…
13ème siècle. Saint Antoine de Padoue, de famille noble aux traditions militaires, il entra tout jeune chez les Chanoines Réguliers de Saint Augustin où il fut ordonné prêtre. En 1220, il entra chez les Frères Mineurs et prit le prénom d’Antoine. Il désirait aller au Maroc afin d’y mourir martyr mais, tombé malade pendant le voyage, il dut rentrer en Europe.
En 1221, il est à Assise au chapitre de l’Ordre et ses frères découvrent alors ses talents de prédicateur et de théologien. La fin de sa vie est dominée par la prédication où il excelle. Il se trouve à Padoue pour prêcher le Carême en 1231. C’est là qu’il meurt d’épuisement à 36 ans, dans cette ville qui le vénère et qui lui donne son deuxième nom, saint Antoine de Padoue. Il est « Docteur de l’Église », mais la piété populaire préfère en lui l’intercesseur efficace.
6ème siècle. Elle était originaire de Bourgogne et chrétienne. Donnée en mariage à Clovis, elle ne rendit pas son mari moins sanguinaire, lui qui tuait les membres de sa famille et les chefs francs qui le gênaient. Reine de France, elle fut patiente et obtint ainsi la conversion de son époux Clovis. Mais ce dont on parle moins, et c’est dommage, ce sont les épreuves de cette reine patiente, de cette épouse d’un mari irascible et de cette mère de famille qui perdit son fils premier-né et qui, plus tard, vit l’un de ses fils massacrer sa famille.
16ème siècle. Saint Ignace de Loyola, prêtre, né à Guipuzcoa, au Pays Basque espagnol, il vécut d’abord à la cour de Castille et à l’armée. Après une grave blessure, il se tourna vers Dieu, alla à Paris faire des études de théologie, s’adjoignit ses premiers compagnons, qu’il établit ensuite à Rome pour former la Compagnie de Jésus. Là, il exerça, jusqu’à sa mort en 1556, un ministère fructueux par ses écrits, en particulier ses Exercices spirituels, et par la formation de ses disciples, pour la plus grande gloire de Dieu.
20ème siècle. Padre Pio ou Pio de Pietrelcina, comme l’Apôtre Paul, plaça la Croix de son Seigneur au sommet de sa vie et de son apostolat, comme sa force, sa sagesse et sa gloire… les trésors de grâce que Dieu lui avait accordés avec une largesse singulière, il les distribua sans répit par son ministère, servant les hommes et les femmes qui accouraient à lui toujours plus nombreux, et engendrant une multitude de fils et de filles spirituels…
1er siècle. Elle est la première à rencontrer le Christ ressuscité, elle est la première à lui rendre témoignage devant les Apôtres. C’est pour cela qu’on l’a même appelée ‘l’apôtre des Apôtres’.
Elle le suivait partout où il allait, faisant partie de ce groupe de femmes qui servaient Jésus et les apôtres. Lors du crucifiement, elle se tient à distance, mais, après la descente de croix, elle suit Joseph d’Arimathie, remarque ce qui se passe et reviendra, avec une autre Marie, au matin de Pâques pour les rites de sépulture. C’est elle qui, la première, recevra la révélation du Christ ressuscité quand le jardinier se fait reconnaître. « Rabbouni, Maître » c’est son acte de foi.
13ème siècle. Né à Assise, François vit d’abord une jeunesse folle. Participant à la guerre entre Assise et Pérouse, il est fait prisonnier. Plus tard, parti pour une autre guerre, il entend une voix lui dire: « Pourquoi sers-tu le serviteur et non le maître? » C’est pour lui le début d’une nouvelle existence. Rentré à Assise, il se tourne vers les pauvres et les lépreux. Un matin, il entend l’évangile de l’envoi en mission des disciples. Appliquant l’Évangile à la lettre, il parcourt la campagne, pieds nus et une corde pour ceinture. Des compagnons lui viennent et il leur rédige une Règle faite de passages d’Évangile.
Il rédige des Règles et se retire, épuisé, sur le mont Alverne où il reçoit les stigmates du Christ en croix.
Mariée à un homme violent, elle supporta avec patience ses rudesses et, à force de douceur et de persuasion, le ramena à Dieu. Privée de son mari et de ses deux fils, elle entra à Cascia en Ombrie, dans un monastère de l’Ordre de Saint-Augustin, offrant à tous un exemple de sublime patience et de douceur. Elle s’endormit dans le Seigneur en 1457.
6ème siècle . C’était un jeune noble de Nursie en Ombrie. A 15 ans, on l’envoie à Rome faire ses études. Rome est terrible aux âmes pures : tentations charnelles, tentations intellectuelles et politiques.
Benoît s’enfuit, car c’est « Dieu seul » qu’il cherche et il ne veut pas courir le risque de le perdre. Il aboutit à une caverne de Subiaco où un ermite accepte de lui servir de guide dans sa quête de Dieu.
Les moines d’un monastère voisin l’invitent à devenir leur Père abbé. Bien mal leur en a pris : il veut les sanctifier et les réformer. Ils en sont décontenancés et tentent de l’empoisonner.
Il retourne à sa caverne de Subiaco où des disciples mieux intentionnés viennent le rejoindre. Il les organise en prieuré et c’est ainsi que va naître la Règle bénédictine.
Saint patron de l’Europe: « Messager de paix, fondateur de la vie monastique en Occident…
Fille aînée d’une famille de meunier que l’arrivée des moulins à vapeur jettera dans une extrême pauvreté, Bernadette Soubirous est accueillie en janvier 1858 à l’Hospice de Lourdes, dirigé par les Sœurs de la Charité de Nevers, pour y apprendre à lire et à écrire afin de préparer sa première communion. En février 1858, alors qu’elle ramassait du bois avec deux autres petites filles, la Vierge Marie lui apparaît au creux du rocher de Massabielle, près de Lourdes. Dix huit Apparitions auront ainsi lieu entre février et juillet 1858. Chargée de transmettre le message de la Vierge Marie, et non de le faire croire, Bernadette résistera aux accusations multiples de ses contemporains. En juillet 1866, voulant réaliser son désir de vie religieuse, elle entre chez les Sœurs de la Charité de Nevers à Saint-Gildard, Maison-Mère de la Congrégation. Elle y mène une vie humble et cachée.
5ème siècle. Né à Tagaste (actuellement Souk-Ahras, Algérie) d’un père incroyant et d’une mère chrétienne, sainte Monique. Brillant étudiant, jeunesse dissipée, il vient à Rome, puis enseigne la rhétorique à Milan.
Converti, baptisén il retourne en Afrique.
Ordonné prêtre en 391, évêque d’Hippone (près de l’actuelle Bône, Algérie) en 396, un des plus grands théologiens chrétiens. Il meurt au moment des invasions barbares en Afrique, le 28 août 430.
Il n’est pas possible de séparer l’histoire de sainte Claire de celle de saint François d’Assise. Née à Assise, elle a 11 à 12 ans de moins que lui. Elle est de famille noble et lui fils de marchand. Elle cherche donc à rencontrer François par l’intermédiaire de son cousin Rufin qui fait partie du groupe des frères. Ensemble, ils mettent au point son changement de vie. Elle a 18 ans et se consacre à Dieu pour toujours. L’opposition de sa famille n’y pourra rien. Rapidement d’autres jeunes filles se joignent à Claire, La vie des ‘Pauvres Dames’ prospère rapidement et d’autres monastères doivent être fondés. Le Pape Innocent III leur accorde ‘le privilège de pauvreté’. Mais après la mort de saint François, les papes interviendront pour aménager la vie matérielle des Clarisses et leur permettre une relative sécurité. Claire refuse de toutes ses forces. Elle veut la pauvreté totale et la simplicité franciscaine. En 1252, le pape Innocent IV rend visite aux Sœurs, accepte leur Règle de vie et la bulle d’approbation arrive.
Fin 19ème siècle. Fondateur de la société de Saint-François-de-Sales et de l’Institut des Filles de Marie-Auxiliatrice. C’était un fils de pauvres paysans piémontais. Adolescent, il joue à l’acrobate pour distraire sainement les garnements de son village. Devenu prêtre à force de sacrifices, il se dévoue aux jeunes ouvriers de Turin abandonnés à eux-mêmes.
Il crée pour eux un centre de loisirs, un patronage, puis un centre d’accueil, puis des ateliers. Jamais il ne refuse d’accueillir un jeune, même si la maison est petite, même si l’argent manque. Sa confiance absolue en la Providence n’est jamais déçue. Ses « enfants » seront bientôt des centaines et tous se feraient couper en morceaux pour Don Bosco. Sa mère, Maman Marguerite, vient s’installer près de lui. Très marqué par la spiritualité de saint François de Sales, Jean Bosco invente une éducation par la douceur, la confiance et l’amour.
Marguerite-Marie Alacoque elle est très malade à 10 ans et elle fait vœu de devenir religieuse si Notre Dame la guérit. Ayant retrouvée la santé, elle oublie sa promesse, mais un peu plus tard la maladie de sa mère la lui rappelle. C’est pourquoi, bien que sa famille soit contre, le 25 mai 1671, elle entre au monastère de la Visitation de Paray-le-Monial où elle prend l’habit des visitandines le 25 août 1671. Marguerite-Marie fait profession le 6 novembre 1672. Elle épouse dès ce moment-là le Christ souffrant, le Christ en agonie. Jusque là, elle a bien souvent entendu la voix du Seigneur au fond d’elle. Le Christ lui apparaît physiquement 3 fois, lui révélant son divin Cœur rayonnant comme un soleil, portant la trace du coup de lance, la couronne d’épines. La « dévotion au Sacré-Cœur » va se répandre dans toute la chrétienté et, en 1899, le pape Léon XIII instituera la fête du Sacré-Cœur |
Étienne apparaît parmi les disciples des apôtres dans la première communauté chrétienne de Jérusalem. Ce n’est pas pour son service de charité qu’il est arrêté mais bien pour avoir, devant des représentants de la « synagogue des Affranchis », proclamé avec sagesse l’Évangile de Jésus, le Christ. On le conduit devant le sanhédrin. Il parle. On l’écoute longuement sans l’interrompre. Toute la prédication des apôtres défile dans son discours qui se termine par une vision divine: « Je vois les cieux ouverts et le Fils de l’Homme debout à la droite de Dieu. » C’en est trop. On se saisit de lui, on l’entraîne, on le lapide sous les yeux d’un certain Saul. Étienne meurt comme son Maître, pardonnant et s’abandonnant entre les mains du Père. Il est le premier martyr.
©Crédits Photos Orlane – photos
Louise Portal