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A l’occasion de la sortie de deux nouveaux albums (qui nous parlent forcément : les triplés à l’école, et les triplés à Paris), nous avons tenu à rencontrer Nicole Lambert, la célèbre auteur et humoriste des Triplés. Elle adore et observe inlassablement les bambins de chaque génération et nous a bercé pendant notre enfance, alors c’est avec beaucoup d’admiration et d’émotion que nous vous partageons cette petite interview…
Bonjour Nicole, quel a été votre parcours personnel et professionnel pour arriver être tant connue dans le secteur de l’illustration et tant aimée des français ?
J’ai toujours travaillé pour les enfants. Je les observe inlassablement, et, plus je les connais, plus ils me font rire, et plus je mes aime. Cela doit se sentir !
Avez-vous des enfants ? Petits-enfants ?
J’ai eu 2 enfants, Iris et Siegfried, 30 et 32 ans, et ô merveille, un petit fils, Ulysse, qui a 1 an, dont l’arrivée m’a rendu littéralement dingo.
Pourquoi avoir mis en scène des triplés plutôt que des enfants d’âge différents ?
C’est venu tout seul. Je faisais des essais de paires de jumeaux sur une grande feuille, et par hasard, trois se sont mis ensemble.
Quelles sont vos sources d’inspirations pour choisir les thèmes des albums ? Les répliques sont-elles des histoires vraies ou de la pure invention ?
Mon inspiration me vient à la fois de l’éternel enfantin (les rapports entre frères et sœurs, l’adoration pour leur mère, les mots, les bêtises) et de l’air du temps que je hume avec délice.
Les répliques viennent parfois de vrais enfants.
J’ai beaucoup d’amies maman qui m’appellent dès qu’il se passe quelque chose, et un délicieux courrier de lecteurs plein d’anecdotes et de drôleries. Quand j’adapte dans Madame Figaro, je cite toujours « inspiré par le petit untel, tel âge… »
Y a t’il une évolution dans les albums avec les années qui passent ? Un style différent ? Une technique différente ?
J’ai eu un grand choc en découvrant, il y a bientôt 6 ans, le dessin sur palette graphique. C’est mon cher ami Moebius qui m’avait prêté la sienne et je m’y suis mise avec enthousiasme. Quelle précision ! Quelle liberté !
La rentrée, sujet compliqué chez nos jeunes enfants, souvent malheureux de partir de chez eux… Et personnellement, avez-vous aimé la rentrée scolaire ?!
Quand j’étais petite, je disais que je détestais la rentrée… En fait, comme tous les enfants, j’adorais ça ! Les fournitures, le retour à Paris, les copains… Mais plutôt mourir que de l’avouer !
Votre album préféré ?
J’aime beaucoup les Triplés à Paris, qui sort début octobre.
Ce que l’on aime particulièrement, c’est l’innocence de l’enfance. Souhaitez-vous faire passer des valeurs dans la vie de famille des triplés ?
L’enfance c’est le temps des premières fois. C’est très pur et très intense. C’est ce que je m’efforce de faire passer.
Le bon goût pour vous c’est ?
Ah ! Le bon goût !… Il n’a pas de modèle. Il peut prendre des formes multiples. L’essentiel est d’être soi même et de faire jusqu’au bout ce qu’on doit faire.
Qu’est ce qui vous plait le plus dans cette aventure ?
Elle m’a gardée en enfance.
Laure de Fazende
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