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Témoignages : comment j'ai géré ma grossesse "tardive"…

 
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L’haptonomie pour communiquer avec son bébé pendant la grossesse
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Nouvelle génération, priorités un peu différentes, carrière haut placée qui ne laissait que peu de place à l’arrivée d’un enfantGrossesse longtemps espérée qui arrive enfin, pour la plus grande joie, la quarantaine passée… ou encore petit tardillon qui s’invite par surprise dans une famille déjà nombreuse et vient nous déboussoler quelque peu…

Une grossesse tardive n’est pas toujours simple à vivre. Moins sportive, moins souple, plus stressée, plus suivie médicalement parlante etc. Merci aux fidèles lectrices de Maman Vogue d’avoir accepté de nous parler de leur grossesse « tardive ». Les mots sont forts et leurs témoignages touchants…

« Je voulais profiter de ma carrière avant tout », Carole

« Je ne m’étais jamais vraiment posé la question des enfants, car durant ma jeunesse, je n’avais pas vraiment eu de relations stables et équilibrées. Des amourettes de passage qui ne nous font jamais envisager la maternité telle que je la désirais. Je travaillais beaucoup et j’adorais mon travail. Je me disais carriériste. Et je passais l’essentiel de mon temps libre avec mes collègues. Et sans vraiment réaliser ce qu’on faisait, lors de soirées parisiennes arrosées, on parlait de travail. On ne déconnectait jamais. Je travaille dans le milieu de la photo, et c’est naturellement que j’ai rencontré mon mari sur mon lieu de travail. J’avais 32 ans. Nous avions le même amour du travail, le même rythme de vie… Nous nous sommes installés ensemble et deux ans plus tard nous nous sommes mariés en petit comité. La question des enfants commençait à nous être posée par la famille, l’entourage… sur la même longueur d’onde, nous répondions qu’on n’avait pas le temps pour ça, que nos boulots ne nous permettaient pas d’élever un enfant dans de bonnes conditions.

La fin d’une période et le début d’une autre

Puis dans l’intimité du couple, nous en avons discuté et avons convenu qu’on ne souhaitait pas en avoir, qu’on voulait profiter de ce que l’on avait… Les années ont passé, on a travaillé, puis les journées ont commencé à se ressembler, les soirées aussi, l’entourage a commencé à ne plus être le même car maintenant, ils avaient tous des familles. Une nouvelle génération arrivait dans le milieu professionnel et nous n’étions clairement plus en phase. Bref, une belle période venait de s’écouler et nous nous sentions un peu seuls maintenant. Je ne saurais expliquer ce qu’il s’est passé mais après avoir fêté mes 40 ans, je me suis sentie triste et j’ai réalisé que je venais de passer à côté de l’essentiel : avoir une famille. Il était maintenant clair que j’étais prête et assez responsable pour devenir maman maintenant, mais j’avais peur de ne plus pouvoir qu’il soit trop tard. Avec mon mari, on s’est dit qu’il fallait au moins qu’on essaye… Je pense que lui s’est toujours dit que ça ne fonctionnerait pas. Je suis tombée enceinte au bout d’un an et demi. J’ai accouché à 42 ans. Mon fils est devenu ma principale raison de vivre. J’ai pris un congé parental. Après avoir repris le travail j’ai demandé à faire moins d’heures. Mon fils a 4 ans maintenant et mon mari m’a quittée l’année dernière. Je sais maintenant qu’il ne voulait pas être père…
Devenir mère m’a fait réaliser tellement de belles choses. Je crois que je trouve vraiment le sens de la vie, et j’en profite à 100%. Je voyage, je passe du temps dehors, je rencontre du monde, d’autres mamans… J’ai eu une grossesse tardive, mais heureuse, alors à toutes les mamans j’espère que mon témoignage vous redonnera espoir ».

Carole

« Une surprise un peu déroutante, mais si heureuse ! », Jeanne

« Un petit cinquième est venu agrandir la famille cette année, et je dois avouer que pour moi cela a été une grossesse stressante.
En effet , beaucoup de complications sont décuplées passé 35 ans : le risque de fausse-couche, les anomalies chromosomiques, l’ hypertension artérielle, l’ hémorragie de la délivrance, etc…
Sans compter la fatigabilité (beaucoup plus importante que pour ma 1ère grossesse 12 ans plus tôt), et l’arrière-goût de toutes les histoires tristes mais bien réelles dont on a entendu parler. J’avais tiré un trait sur les grossesses, les nouveaux-nés, les biberons et les réveils nocturnes je crois… Et cette nouvelle n’a pas été tous les jours facile à assimiler, même si dans le fond j’étais heureuse d’accueillir un nouveau membre de la famille. Je ne me sentais en décalage avec mes amies qui géraient des problèmes de maths du soir ou les jeunes mamans de 20 ans qui attendaient leur premier en montrant fièrement leur bidon grossissant…
Mais outre ces inquiétudes qui rythment les 9 mois de grossesse, quelle chance de porter la vie ! Et une fois mon bébé dans les bras, toutes mes angoisses sont parties pour laisser place à l’assurance d’une mère mûre qui saura comprendre son petit mieux que quiconque ! »
Jeanne

« Un petit miracle », Alice

Nous avons attendu, espéré porter la vie pendant des mois, des années, une douzaine d’années même. Cette période a été très difficile à vivre pour moi-même et en couple. (Lire Faire le deuil d’une famille nombreuse tant espérée)  Et puis nous sommes partis sur un chemin d’adoption, qui lui aussi a été difficile mentalement et moralement. C’est un véritable parcours du combattant, une mise à nu, une claque de plus dans ma fertilité. Il en a découlé de beaux moments bien sûr, de belles richesses, de belles amitiés, et la connaissance d’un amour de soi et de son mari encore plus fort et chaque fois re-choisi.
Et puis, nous avons eu la grande chance de pouvoir accueillir un enfant chez nous, cela a été très vite, en quelques mois ma fille est arrivé chez nous, dans son joli berceau que j’avais tant imaginé de créer… Une merveille et un bonheur fou que nous avions du mal à digérer seuls !

Et puis, 9 mois plus tard, je tombe enceinte, contre toute attente ! Un petit miracle comme j’aime le dire, qui arrivait alors que j’allais fêter mes 40 ans ! Malgré ma grande surprise et ma grande joie, je dois avouer que j’ai un peu paniqué. Je n’avais jamais porté un enfant en moi, eu d’examens médicaux, fait de fausse-couche et tout cela m’a un peu stressé, surtout à 40 ans, je pensais que la page était tournée. Tout s’est finalement bien passé, et les mois passants, j’ai vraiment profité de cette grossesse tant espérée accompagnée de mon mari et ma petite fille.

Alice

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