L’automne est là. Les couleurs des arbres changent, les manteaux sont de sortie et les mouchoirs aussi ! Il n’y a malheureusement pas que les feuilles qui tombent du ciel, les microbes aussi. La mère tigresse qui sommeille en vous se réveille et part à la chasse au nez qui coule, notamment chez les tout-petits ! Vous vous reconnaissez ? Faites vous partie de la team des mères qui ne partent jamais en week-end sans une pipette de sérum physiologique sous le coude ? Faites vous partie de la team des mamans adeptes de la seringue nasale ? Avec un seul but commun à toutes : éviter que le virus connu sous le petit nom de VRS (Virus Respiratoire Syncytial) ne vienne s’installer dans le nez de votre bébé. Ce virus est responsable d’infection qui peut se transformer en bronchiolite, une infection des poumons. Pour cette année, un traitement préventif est proposé aux enfants de moins d’un an. Et là, en tant que parents, nous nous posons tous la même question : faut-il faire vacciner nos bébés ? Maman Vogue vous propose de faire le point sur ce traitement préventif pour vous aider à y voir plus clair.
Son nom ? Le Beyfortus. Proposé par les laboratoires Sanofi et AstraZeneca, ce traitement préventif a pour objectif de réduire l’épidémie de bronchiolite chez les bébés, alors que l’automne et l’hiver approchent à grands pas. Le Beyfortus se présente sous la forme d’un anticorps monoclonal directement injecté dans le muscle de la cuisse. Quelle est la différence avec un vaccin ? Un vaccin entraine le corps à fabriquer des anticorps pour lutter contre la maladie. Là, avec le traitement, les bébés ont directement les anticorps pour lutter contre l’infection. Cependant, le traitement se présente sous la même forme qu’un vaccin, car il est injecté dans le muscle de la cuisse. Ce traitement a pour but de réduire les cas d’infection par le virus VRS, responsable des bronchiolites. Il est disponible sous ordonnance, sans avance de frais, en pharmacie depuis le 15 septembre 2023.
L’année dernière, l’épidémie de bronchiolite a été particulièrement virulente. Selon France Info, il y a eu près de 26 000 hospitalisations d’enfants de moins de deux ans l’hiver dernier. Les urgences pédiatriques ont eu du mal à réguler tous ces cas. C’est pourquoi ce vaccin est proposé dès le début de la saison pour éviter que l’épidémie de bronchiolite ne s’emballe.
Tous les bébés nés depuis le 6 février 2023. Les nouveau-nés reçoivent le traitement à la maternité si, vous les parents, donnez votre autorisation. Pour les autres, votre pédiatre ou votre médecin généraliste vous prescrira le traitement si vous le souhaitez. Bon à savoir : le traitement peut être administré par un médecin, une sage-femme ou une infirmière.
La bronchiolite n’est pas grave… sauf quand elle s’aggrave chez certains enfants, notamment les tout tout petits. Les principaux symptômes sont : la fièvre, la toux, le nez qui coule. En tant que maman, nous n’aimons pas voir notre bébé souffrir et avoir du mal à respirer. Quand une détresse respiratoire s’installe chez le bébé, il doit passer par la case hôpital. Une situation vraiment pas drôle du tout. Rassurez vous dans la majorité des cas, la bronchiolite guérit très rapidement !
Finalement, comme toute maladie, il existe des gestes à effectuer régulièrement pour éviter la contamination :
« Les deux sœurs de Louis ont eu une bronchiolite avec hospitalisation. J’aimerai ne pas revivre ça pour notre petit bonhomme de 8 mois. Je vais le faire vacciner car je pense qu’il y a un terrain familial « bronchiolite » » ! Alix, maman d’un petit Louis, 8 mois.
« Je ne souhaite pas faire vacciner mon nouveau-né. Il est l’ainé et il ne sort que très rarement.» Astrid, maman d’un petit bonhomme de deux semaines.
En tant que parents, vous saurez exactement ce qu’il faut faire pour votre bébé, ne vous inquiétez pas ! Chacun a sa propre histoire, son propre vécu et ses propres opinions : à chacun de composer avec ce qu’il a !