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La mort d’un enfant avant sa naissance concerne certaines femmes, certains couples, certaines familles. La médecine n’est pas toujours en mesure d’en expliquer la cause. Le vécu des parents, notamment de la maman est plein de questionnements (pourquoi ?…), de culpabilité (qu’est-ce que j’ai fait pour qu’il en soit ainsi ?), d’interrogation (est-ce que je pourrai avoir d’autres enfants ?). Les adultes concernés doivent également se positionner face à la fracture éventuelle et ses propres interrogations. L’entourage est dans l’embarras. Le sens normal de la vie n’est pas de cet ordre. Un processus de deuil commence. L’auteur a vécu la perte d’un enfant. Après quelques années ses activités professionnelles (animatrice d’émission de radio, journaliste), et en associations (responsable d’une association de soutien à la parentalité), l’ont amenée à approfondir son propre vécu et le confronter à celui d’autres mères, d’autres couples, d’autres enfants. Elle livre ici cette réflexion, en l’étayant de nombreux témoignages, apports de professionnels (sagefemmes, psychologues.).
Informer et soutenir ceux qui traversent ou accompagnent le deuil. Plusieurs articles et témoignages traitent de la perte de l’enfant et notamment du tout petit.
Invite à traverser l’épreuve de la perte d’un enfant à travers le parcours initiatique d’Amande qui décide de partir à la rencontre d’hommes et de femmes qui ont, comme elle, vécu la perte d’un enfant.
Plus de 100 idées pour offrir du soutien aux parents endeuillés de leur bébé. Je ne l’ai pas lu mais j’ai regardé les vidéos qu’elle propose sur son site et sur le Facebook du livre. L’idée m’a complètement séduite.
Nous sommes souvent mal à l’aise, dans notre culture, pour parler de la mort. Encore plus quand il s’agit d’un bébé. Personne ne sait trop quoi dire. Et finalement c’est au moment où les parents ont le plus besoin de soutien, qu’ils en reçoivent le moins. Tout le monde y perd : les proches qui aimeraient aider mais ne savent pas vraiment comment s’y prendre, et aussi les parents qui auraient besoin d’aide mais ne reçoivent généralement pas grand-chose.
Pourtant quand on écoute les parents, contrairement à l’idée reçue, dans ces moments-là il y a en fait beaucoup de choses que l’on peut dire ou faire pour les soutenir.
Toutes ces associations proposent à leur manière un soutien, une écoute, des permanences téléphoniques. Je vous conseille d’aller y jeter un œil.
Notre première petite fille est morte dans le neuvième mois de ma grossesse, vingt jours avant la date prévue d’accouchement. Son coeur s’est subitement arrêté dans mon ventre suite à un mauvais fonctionnement du placenta. Parce que j’ai toujours cru que ça n’arrivait qu’aux autres et pour que jamais personne n’oublie, voici l’année qui a suivi son décès. J’ai recueilli ce qu’on me donnait, j’ai laissé ce qui m’importait peu et j’ai partagé ce qu’il me restait d’amour. Chaque mois j’ai inspecté notre monde suspendu, ce qui devait mourir, ce qui survivait et sans prétention, j’ai écrit.
Un récit personnel autour du deuil périnatal, disponible en pré-commande ici
Editeur : IggyBook
Crédit photo : @Nathan Dumlao / Unsplash