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38e semaine de grossesse : conseils pour préparer l’accouchement

 
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Arrivée à la 38e semaine de grossesse, vous approchez du terme de cette incroyable aventure vers la maternité, aussi désignée comme la 40e semaine d’aménorrhée. À ce stade du 3e trimestre, votre bébé a presque atteint sa taille et son poids de naissance, oscillant entre 49 et 55 cm pour un poids de 3 à 3,2 kg.

Votre corps est en pleine préparation pour l’accouchement. Les articulations du bassin se relâchent, des douleurs et une fatigue accrue peuvent se manifester. Le bouchon muqueux peut également se dissoudre, signe potentiel que l’accouchement est proche. Les contractions, bien que irrégulières, peuvent s’intensifier, suggérant que le travail pourrait débuter à tout moment.

Cette période est marquée par une préparation intense et une attente, tandis que votre bébé se prépare à son grand voyage dans le monde extérieur, continuant d’accumuler des réserves de graisse essentielles. Les prochaines sections aborderont les signes précurseurs du travail, la finalisation de votre plan de naissance, la préparation logistique, la gestion de la douleur et des moments relaxants, ainsi que l’accueil des premiers instants magiques avec votre bébé.

Reconnaissance des signes de travail imminent

Les contractions : quand s’inquiéter ?

L’une des manières les plus fiables de savoir si l’accouchement est proche est de reconnaître les contractions de travail. Contrairement aux contractions de Braxton Hicks, qui sont souvent irrégulières et moins intenses, les contractions de travail sont plus intenses, fréquentes et régulières.

Elles peuvent se manifester par des crampes menstruelles amplifiées ou des douleurs au bas du dos qui irradient vers l’avant du ventre. Ces contractions indiquent que votre col de l’utérus commence à se dilater et à s’effacer, préparant ainsi le chemin pour votre bébé.

Il est important de noter que les contractions de travail se distinguent par leur régularité et leur intensification. Si les contractions surviennent à des intervalles de 5 minutes ou moins et deviennent progressivement plus douloureuses, il est fort probable que le travail a commencé. C’est le moment de se rendre à la maternité, car les événements peuvent s’accélérer rapidement.

La perte du bouchon muqueux : que se passe-t-il ensuite ?

La perte du bouchon muqueux est un signe important, mais qui ne signifie pas pour autant que l’accouchement est imminent.

Le bouchon muqueux, une substance épaisse et gélatineuse, parfois teintée de sang, qui obstrue le col de l’utérus durant la grossesse, peut se détacher plusieurs jours avant l’accouchement ou au cours du travail lui-même.

Il est possible de le perdre en une seule fois ou progressivement, et dans certains cas, cela peut passer inaperçu. Bien que la perte du bouchon muqueux soit un indice que votre corps se prépare pour l’accouchement, il n’est pas nécessaire de se précipiter immédiatement à la maternité.

Il est recommandé d’attendre d’autres signes plus concrets, tels que les contractions régulières ou la rupture des membranes, pour confirmer que le travail a véritablement commencé.

La rupture des membranes : à faire et à ne pas faire

La rupture des membranes, communément appelée perte des eaux, est un signe indéniable que l’accouchement est imminent. Lorsque la poche des eaux se rompt, le liquide amniotique s’écoule, pouvant se manifester par un écoulement léger ou une fuite plus importante.

Il est primordial de se rendre à la maternité immédiatement après la rupture des membranes, même en l’absence de contractions. L’équipe médicale s’assurera du bien-être de votre bébé et confirmera la rupture des membranes pour déterminer les prochaines étapes. Il est important de ne pas confondre la perte des eaux avec les pertes vaginales normales, qui peuvent être plus abondantes vers la fin de la grossesse.

En cas de doute, il est toujours préférable de contacter votre sage-femme ou votre médecin pour obtenir des conseils adaptés.

Finaliser votre plan de naissance

Les préférences d’accouchement : positions, gestion de la douleur

À l’approche de la fin de votre grossesse, il est important de finaliser votre plan de naissance, en prenant en compte vos préférences personnelles pour l’accouchement. Cela englobe les positions que vous désirez pour le travail et l’accouchement. Beaucoup de maternités proposent des salles d’accouchement conçues pour favoriser votre confort, offrant par exemple des baignoires avec chromothérapie ou des lianes de suspension pour vous aider à vous détendre et à vous déplacer.

La gestion de la douleur est un autre aspect fondamental. Discutez avec votre sage-femme ou médecin des options de soulagement de la douleur disponibles, telles que la péridurale, l’haptonomie, la sophrologie, ou l’accouchement dans l’eau, selon les possibilités de votre maternité et vos souhaits.

Il est important de communiquer clairement vos préférences à votre équipe médicale autour de la 36e semaine de grossesse, pour que tous soient informés de vos attentes et puissent les respecter au mieux.

Les interventions possibles : quand sont-elles envisagées ?

Même avec un plan de naissance bien établi, certaines interventions médicales peuvent s’avérer nécessaires pour garantir votre sécurité et celle de votre bébé. Ces interventions peuvent inclure le monitoring fœtal, l’administration d’oxytocine pour accélérer le travail, ou, dans des cas plus urgents, une césarienne.

Il est essentiel de discuter de ces possibilités avec votre équipe médicale pour comprendre dans quelles circonstances elles pourraient être envisagées et vous préparer psychologiquement. Cela vous permettra de garder un certain contrôle et d’avoir une meilleure compréhension des décisions médicales durant l’accouchement.

La préparation psychologique : l’importance du soutien

La préparation psychologique est aussi importante que la préparation physique. S’entourer de soutien, que ce soit de votre partenaire, de votre famille ou d’amis proches, est essentiel.

Les cours de préparation à la naissance, comme le yoga prénatal, l’haptonomie ou la sophrologie, peuvent vous aider à vous relaxer et à gérer le stress et l’anxiété liés à l’accouchement. Discuter de vos attentes et de vos peurs avec votre partenaire et votre équipe médicale peut également contribuer à un sentiment de sécurité et de confiance.

N’hésitez pas à poser toutes vos questions et à exprimer vos préoccupations, cela aidera à rendre l’expérience de l’accouchement moins stressante et plus positive.

Préparer les derniers détails logistiques

Le sac de maternité : que faut-il emporter ?

La préparation de votre sac de maternité est essentielle pour garantir que vous disposiez de tout le nécessaire pendant l’accouchement et votre séjour à la maternité. Il est sage de le préparer avant la 36e semaine de grossesse, ou même plus tôt dans le cas de jumeaux ou de grossesse multiple.

Pour la mère, il est essentiel d’inclure des documents administratifs tels que la carte d’identité, le carnet de grossesse, la carte d’assurance, et le dossier d’inscription à la maternité. Il ne faut pas oublier d’emporter des vêtements confortables, comprenant des robes de nuit, des chaussettes, des pantoufles, et des sous-vêtements extensibles.

Les articles de toilette comme la brosse à dents, le dentifrice, le shampoing, et les produits de soin de la peau sont également indispensables. Pour le bébé, pensez à prévoir des bodys, des pyjamas, des bonnets, des chaussons, et des couvertures, sans oublier des accessoires tels que des gants anti-griffures, des bavoirs, et une tétine (si vous l’utilisez).

Il est important de prévoir une tenue de sortie adaptée à la saison pour le jour de votre départ de l’hôpital. Préparer deux sacs peut s’avérer pratique : un petit pour la salle d’accouchement contenant le nécessaire immédiat, et un plus grand pour le séjour à la maternité.

Le transport à l’hôpital : planifier à l’avance

Organiser le transport pour l’hôpital est essentiel afin de minimiser le stress et les complications lors de l’accouchement. Assurez-vous d’avoir une voiture disponible ou un plan de transport alternatif, comme un taxi ou un service pré-réservé.

Il est conseillé de placer les sacs de maternité dans la voiture ou à proximité de la porte, prêts à être emportés. Si vous habitez loin de l’hôpital, prenez en compte les conditions de circulation et les heures de pointe pour mieux estimer le temps de trajet. Examiner les itinéraires alternatifs et connaître l’emplacement des parkings de l’hôpital est également judicieux.

Les contacts importants : médecin, maternité, proches

Disposer d’une liste de contacts importants à portée de main est extrêmement utile durant cette période.

Veillez à avoir les numéros de téléphone de votre médecin, de la maternité, et de vos proches à disposition. Informez vos proches de votre plan de naissance et de vos préférences afin qu’ils puissent vous apporter leur soutien lors de l’accouchement. Il est aussi recommandé de laisser un message ou un numéro de contact à un voisin de confiance ou à un membre de la famille, au cas où vous auriez besoin d’assistance pour vous rendre à l’hôpital ou pour s’occuper de vos autres enfants ou animaux de compagnie.

Stratégies de gestion de la douleur et relaxation

Les techniques de respiration pour l’accouchement

Les techniques de respiration constituent des outils essentiels pour la gestion de la douleur et de la tension pendant l’accouchement. Elles permettent de maintenir le calme et la concentration, réduisant significativement la perception de la douleur. Il est possible de suivre le rythme naturel de votre corps ou d’adopter des techniques spécifiques de respiration, telles que la respiration lente et profonde, la respiration alternée nasale, ou encore la respiration en « lamaze », caractérisée par une respiration rapide et superficielle durant les contractions. Ces méthodes ne contribuent pas seulement à la gestion de la douleur mais aussi à la réduction du stress et de l’anxiété, favorisant une expérience d’accouchement plus positive et contrôlée.

La méditation et la visualisation positive

La méditation et la visualisation positive sont des techniques puissantes pour gérer la douleur et maintenir un état de calme pendant l’accouchement. La visualisation mentale dirigée aide à détourner l’attention de la douleur en se concentrant sur des images ou des scénarios positifs et apaisants. Cette approche peut être combinée avec des pratiques de yoga, de relaxation, ou d’autohypnose pour en augmenter l’efficacité. En visualisant des moments heureux ou des environnements paisibles, vous pouvez diminuer les hormones de stress et stimuler la production d’endorphines, les hormones du bien-être qui contribuent à soulager la douleur.

L’hydrothérapie, le massage et le soutien du partenaire

L’hydrothérapie, le massage et le soutien du partenaire représentent des stratégies complémentaires très efficaces pour gérer la douleur et encourager la relaxation pendant l’accouchement. L’hydrothérapie, en particulier l’immersion dans l’eau chaude, peut soulager la douleur, améliorer la circulation sanguine et détendre les muscles. Les bains ou les douches chaudes sont fréquemment utilisés à différentes phases du travail pour faciliter sa progression et diminuer la douleur.

Le massage, réalisé par un partenaire, une doula ou un professionnel, peut libérer des endorphines, agissant comme des analgésiques naturels et réduisant l’anxiété. Ces massages peuvent être pratiqués entre les contractions ou pendant, en ciblant des points de pression spécifiques pour alléger la douleur.

Le soutien continu d’un partenaire, d’un membre de la famille, d’une amie ou d’une doula est indispensable. Cette présence rassurante et encourageante peut diminuer la peur et l’anxiété, favorisant ainsi une expérience d’accouchement plus positive et moins stressante.

Prévoir les premiers moments avec le bébé

Le peau à peau : quels sont ses bienfaits ?

Le contact peau à peau immédiat après la naissance est une pratique hautement bénéfique pour la mère et le bébé.

Ce contact favorise le maintien de la chaleur corporelle du bébé, normalise sa respiration et sa fréquence cardiaque, et facilite l’allaitement. Lorsque le bébé est posé sur la poitrine de la mère, idéalement sans aucune séparation pour un minimum de deux heures, il bénéficie d’un environnement stable et rassurant qui lui permet de s’adapter plus facilement à la vie hors de l’utérus.

Cette pratique sécurise également le bébé naissant et renforce le lien affectif entre la mère et l’enfant. Bien que le père ou une autre personne importante puisse également pratiquer le peau à peau si la mère ne le peut pas immédiatement, il est recommandé de maintenir ce contact le plus tôt possible pour maximiser ses bienfaits.

L’allaitement : positions et conseils pour bien démarrer

L’allaitement est un moment important dans les premiers instants avec votre bébé. Il est important de bien positionner le bébé pour faciliter l’allaitement et éviter les difficultés.

La position la plus courante est celle où le bébé est allongé sur la poitrine de la mère, avec son ventre contre le sien, ce qui favorise une bonne prise du sein et une alimentation efficace. Les professionnels de la santé peuvent vous aider à mettre votre bébé au sein immédiatement après la naissance, profitant du réflexe de succion naturel du bébé. Suivre votre instinct et laisser le bébé chercher le sein de manière naturelle est essentiel, car cela aide à établir une bonne technique d’allaitement et à renforcer le lien entre la mère et l’enfant.

La reconnaissance du bébé : les premières heures

Les premières heures après la naissance sont un moment de découverte mutuelle intense entre la mère, le père, et le bébé.

Le premier regard entre la mère et le bébé est unique et important, permettant de créer un lien fort et immédiat. Le bébé reconnaît la voix de ses parents et commence à interagir par des signes tels que tirer la langue, cligner des yeux, bouger les lèvres, et tourner la tête.

Durant ces premières heures, il est essentiel de maintenir un environnement calme et rassurant. Le bébé cherchera instinctivement à téter pour se nourrir et se rassurer, et les interactions constantes avec les yeux, le toucher, et la parole contribuent à son éveil et à son adaptation au nouveau monde. Ces premiers instants sont essentiels pour la formation de la personnalité et de l’identité du bébé, et pour renforcer les liens familiaux.

Conclusion

Approchant la 38e semaine de grossesse, vous êtes aux portes de la fin de cette aventure exceptionnelle. Il est essentiel de savoir identifier les signes annonciateurs de l’accouchement, de peaufiner votre plan de naissance, et de régler les derniers aspects logistiques.

Les méthodes de gestion de la douleur, telles que les techniques de respiration, la méditation, et le soutien de votre partenaire, peuvent considérablement enrichir votre expérience de l’accouchement. N’oubliez pas combien le contact peau à peau et l’allaitement immédiat après la naissance sont essentiels pour tisser un lien fort avec votre bébé.

Avec une préparation mentale, physique, et émotionnelle soignée, vous serez davantage prête à surmonter les défis de l’accouchement et à savourer les premiers instants avec votre nouveau-né. Discutez ouvertement avec votre équipe médicale, informez-vous, et préparez-vous minutieusement. Chaque détail a son importance, et une démarche informée et confiante vous permettra d’aborder cette expérience unique avec sérénité et joie.

Alors, préparez-vous à accueillir votre bébé avec amour et confiance.

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