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Passer ses vacances avec sa belle-famille sans se prendre la tête

 
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Vous partez en vacances avec votre belle-famille, et rien que cette idée vous fait paniquer ? Pas de panique ! Pour beaucoup d’entre nous, les retrouvailles avec la belle-famille peuvent réveiller des tensions. Entre différences de caractère, attentes parfois mal exprimées, et fatigue généralisée, il n’est pas rare que l’ambiance se charge un peu. La cohabitation avec sa belle-famille ne se fait pas toujours bien, et bien souvent on en ressort énervée et frustrée. Et pourtant, même si on peut toujours faire le choix de rester en famille resserrée cet été, il est parfois impossible de couper au fameux séjour chez la belle-famille.

Alors comment gérer la cohabitation cet été, et apaiser les tensions s’il en existe ? On vous donne quelques clés à adapter à vos situations personnelles pour vous appréhender plus sereinement les vacances cette année.

Comprendre les spécificités de sa belle-famille

Quand on arrive dans sa belle-famille, on sait que les habitudes et les coutumes vont être différentes de ce que l’on a reçu dans notre propre famille. Même sans parler de différence d’éducation, chaque famille a son rythme, sa façon de faire, ses références… Et ce n’est pas toujours facile de s’y accoutumer.

Le poids des histoires familiales

Quand on débarque dans une belle-famille, on y entre « en cours d’histoire », dans un récit familial déjà riche, parfois complexe, et dont on ne connaît qu’une partie. Les liens tissés entre frères et sœurs, les blessures du passé, les loyautés implicites ou les petites tensions qui durent depuis des années : tout cela compose une toile de fond qui peut influencer les relations, sans qu’on en ait toujours conscience.

Dans certaines familles, les choses sont dites, discutées, apaisées. Dans d’autres, les conflits ou les incompréhensions ont été mis sous le tapis. Les émotions refoulées peuvent alors ressurgir en vacances, où la proximité, la fatigue et l’envie de bien faire rendent tout plus intense.

Prenons conscience qu’on ne répare pas l’histoire familiale de son conjoint, ce n’est pas notre rôle. Mais en acceptant qu’elle existe, avec ses fragilités, on évite de tomber dans des pièges relationnels. On peut ainsi garder l’énergie pour ce qui compte vraiment : construire du lien, à son rythme.

Les attentes implicites

Les vacances en belle-famille fonctionnent souvent sur un mode tacite : chacun pense savoir ce qu’il est normal de faire… mais chacun a sa propre définition du « normal ». Et c’est justement dans ces zones non exprimées que les malentendus s’installent.

Il y a des petites phrases qui tombent à demi-mot et qui traduisent souvent une attente non exprimée, qui, une fois déçue, se transforme en reproche voilé. Cela peut concerner la participation aux tâches du quotidien, les habitudes familiales, l’organisation autour des enfants, ou même le degré d’implication attendu.

Ce qui est spontané dans une famille peut sembler intrusif ou pesant dans une autre.
Par exemple, une belle-mère qui aime tout organiser peut paraître envahissante, ou encore Une jeune maman fatiguée qui met ses enfants tôt au lit peut sembler « rigide ». Rien de grave en soi, mais ces perceptions divergentes peuvent créer une tension diffuse, surtout si personne ne prend le temps de dire clairement les choses.

Rappelons-nous que ces attentes ne sont pas nécéssairement des obligations, et que vous êtes libre de faire différemment des autres. Ce qu’il faut essayer de faire au maximum, c’est de communiquer. Poser des questions en amont, cela évitera les non-dits. Aussi, exprimez vos limites sans vous justifier, histoire de clarifier les choses. Et enfin, essayez également de ne pas tout prendre personnellement. Ce n’est pas un drame si on ne colle pas tout à fait aux attentes des autres. L’essentiel est de rester respectueuse.

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Se préparer mentalement avant les retrouvailles

Afin de partir en vacances de façon positif, et pouvoir mieux profiter, mieux vaut anticiper. Vous êtes libres de choisir dans quelle disposition d’esprit vous vous trouvez en débarquant dans votre belle-famille.

Clarifier ses attentes et fixer ses limites

Faites en amont un petit point intérieur. Nous pouvons souvent avoir des attentes floues ou même des préjugés, qui vont nous mener plus rapidement à la frustration et au ressentiment. Demandez-vous, en toute honnêteté – et avec votre conjoint – ce que vous attendez de ces vacances avec votre belle-famille, et ce que vous redoutez.

Par exemple, est-ce que vous souhaitez passer des moments sereins en famille, ou est-ce que vous désirez que vos beaux-parents prennent le relais avec les enfants, ou encore est-ce que vous souhaitez renforcer les liens avec votre belle-soeur que vous ne connaissez pas très bien ? Tant de questions à se poser en amont, et qui vous permettront de vous clarifier l’esprit.

Ensuite, posez vous-même vos limites. Ce n’est pas un manque de respect envers votre belle-famille que de se poser des limites, au contraire il s’agit de préserver votre équilibre. Les repas longs vous barbent ? Prévoyez de vous eclipser de temps en temps. Vous redoutez des remarques déplacées sur l’éducation de vos enfants ? Préparez-vous une petite réponse simple et ferme, sans entrer dans un débat sans fin.

Lâcher prise et préserver son bien-être

Se préparer mentalement à vos vacances, c’est adopter un regard réaliste sur ce qui vous attend. Tout ne sera pas parfait et fluide, et vous n’aurez pas le contrôle sur tout ce qui se passera. Si vous acceptez cette part d’imprévu ou d’inconfort, vous vous épargnez bien des déceptions. Une remarque maladroite, un planning trop chargé, une divergence d’opinions ? Cela ne veut pas dire que tout le séjour est gâché.

Prendre du recul, c’est accepter les imperfections de sa belle-famille sans tout dramatiser. Cela passe aussi par un vrai travail intérieur : choisir à l’avance votre posture, votre manière d’être. Est-ce que vous entrez dans ce temps familial en mode « je prends sur moi » ou en mode « je reste fidèle à ce que je suis, mais avec souplesse » ? La clé est souvent là, dans l’intention. On ne maîtrise pas l’ambiance familiale, mais on peut toujours choisir notre état d’esprit intérieur.

Communiquer avec clarté et douceur

Quand la tension monte ou que des incompréhensions émergent, la manière de communiquer fait toute la différence. On peut très vite tomber dans des reproches déguisés, des non-dits ou des sous-entendus qui ne font qu’alimenter les malaises. À l’inverse, exprimer les choses simplement et calmement, au bon moment, avec les bons mots, permet d’éviter des frictions. Il ne s’agit pas de tout verbaliser à tout prix, mais de dire l’essentiel : ce que l’on ressent, ce que l’on souhaite, ce que l’on ne peut pas (ou plus) faire. Sans chercher à convaincre, ni à se justifier.

Cela suppose aussi de choisir le bon moment : on ne parle pas de sujets sensibles quand tout le monde est fatigué, autour d’un apéritif bruyant ou devant les enfants. Parfois, une petite phrase glissée à part, une conversation en tête-à-tête, peut suffire à dénouer une tension. Enfin, n’hésitez pas à reformuler ou à poser des questions si un comportement vous dérange sans que vous en compreniez la cause. Clarifier, ce n’est pas accuser, c’est ouvrir le dialogue. Et même si tout ne se résout pas, vous aurez fait votre part, et souvent, cela suffit à faire retomber la pression.

Gérer les conflits avec du recul

Même en ayant toute la meilleure volonté du monde, des conflits peuvent surgir. Vous n’avez pas toute la maîtrise ! Ce qui importe ce n’est pas d’éviter à tout prix les tensions, mais de les traverser avec justesse, sans se laisser déborder ou blesser durablement.

Choisir la tempérance

Répondre sur le coup de l’émotion, c’est presque toujours empirer les choses, surtout dans un cadre familial où les sensibilités sont vives et les rôles bien ancrés. Mieux vaut prendre une distance, même courte, pour faire redescendre la pression : aller marcher, respirer profondément, changer de pièce, ou tout simplement se dire intérieurement : « Je n’ai pas à régler ça maintenant. » La tempérance, dans ces moments-là, n’est pas de la faiblesse : c’est une forme de maîtrise de soi qui permet souvent de désamorcer une situation tendue sans s’écraser.

Chercher à apaiser, pas à convaincre

Dans les familles, les conflits durent souvent parce qu’on veut régler un problème sans toucher à ce qui importe vraiment pour les uns et les autres : un besoin de reconnaissance, la peur de perdre sa place, une difficulté à lâcher prise… En gardant en tête que chacun arrive avec son histoire, ses blessures, et ses maladresses, on peut parfois renoncer à avoir le dernier mot, sans pour autant renier ses convictions. Et cela change tout. Un mot apaisant, une posture calme, un effort de compréhension peuvent faire basculer l’ambiance d’un repas ou d’un séjour entier.

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On ne choisit pas toujours sa belle-famille, mais on peut choisir comment on s’y engage, et poser des petits jalons, année après année, pour construire des liens plus apaisés, plus vrais, parfois même inattendus. Et si tout n’est pas parfait cette année ? Tant mieux. Cela vous laisse le temps d’apprendre, d’ajuster, et de faire différemment l’année prochaine. L’essentiel, c’est de rester libre intérieurement… et de se rappeler qu’au fond, chaque famille est un mélange de défis, d’imperfection, et de surprises !

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