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« Bonne Fête Maman »
Ces 3 mots si simples et pourtant si doux, quelle grâce merveilleuse pour une femme qui peut les entendre dans la bouche d’un enfant ! Laissons nous porter un instant par le charme de cette journée qui met à l’honneur les mamans que nous sommes et rendons hommage également à celles qui ne sont plus là, avec nous, pour s’entendre murmurer poèmes et douceurs.
Hommage aux mamans d’un autre siècle, lorsque la fête des mères n’était pas là pour en parler, mais qui, femmes de devoirs et de courage, vivaient en essayant de ne pas trop penser au lendemain, dans des époques avec peu de soins et de confort, et que les enfants arrivaient et se suivaient sans que l’on sache toujours si l’on pourrait subvenir à leurs besoins.
Hommage aussi à celles qui, au long des siècles et encore aujourd’hui à travers le monde, voient leurs fils partir à la guerre et mourir pour une patrie souvent aimée, parfois lointaine et inconnue, et qui, dans tous les cas, se révèle sanglante et injuste, lorsqu’elle prend la vie d’un mari ou d’un enfant.
Anniversaire de la bataille de Verdun en ce dimanche, hasard, coïncidence, quoi qu’il en soit, aujourd’hui, on célèbre le même jour les fils de France tombés pour leur pays… et les mères qui leur ont donné la vie !
Hommage à nos mamans d’aujourd’hui, présentes ou absentes, porteuses de cette tendresse infinie, de ce don de soi absolu qui permet d’engendrer la vie, et qui fait grandir dans les yeux d’une petite fille le rêve d’être maman plus tard à son tour. Remercions-les comme il se doit pour cette vocation qui naquit un jour au plus profond de chacune d’entre elles, souvent largement influencée par les gestes d’une maman attentionnée, d’adoption ou de cœur.
Et nous, mères du quotidien, imparfaites et ordinaires comme toutes l’ont été, oui oui, hommage à nous aujourd’hui ! Soyons fières de ce que nous sommes et de ce que nous représentons, et osons accepter avec simplicité les compliments de nos maris et enfants, en ce jour qui nous est dédié.
Fatiguées et énervées souvent, découragées et déprimées parfois, impatientes et râleuses peut-être de temps en temps, cernées et décoiffées toujours (ou pas, cela dépend !), mais malheureuses vraiment, jamais ! Jamais, parce que le regard d’un enfant, son sourire et sa présence, comblent une femme au-delà de toute espérance. Alors, pensons du fond du cœur à celles qui rêvent elles aussi de cette tendresse, que la vie malmène et qui sont dans l’attente d’un enfant, et en ce beau jour, sachons dire merci à nos mamans et merci d’être mamans, tout simplement.
© Annaclick
Camille Jaeger