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S’il est une étape importante dans la vie d’une maman, c’est bien l’entrée à l’ école de son enfant. Haut comme trois pommes, son petit sac accroché sur son dos, son doudou dans une main et la mienne dans l’autre, je me souviens encore de la première rentrée de mon petit homme. Je n’en menais pas large ! Mais exit les questions inquisitoires à la sortie, et place au dialogue et à la confiance !
Il a fallu le laisser là au milieu d’une classe où la moitié des enfants jouait déjà et avait pris possession des lieux dès les premières minutes et où l’autre moitié s’accrochait à ses parents, bien souvent avec des larmes plein les yeux. Il y en avait des petits et des grands cœurs qui battaient la chamade !
Et puis la maîtresse a fait tinter sa petite clochette, il était l’heure de quitter la classe. L’ école commançait… Jamais tel bruit ne m’avait semblé aussi cruel. Regard affolé pour lui, regard qui se veut rassurant pour moi ; je n’en menais pourtant pas large. Il a pourtant fallu se séparer et c’est le cœur gros que je l’ai laissé. J’aurais tellement aimé être une fourmi pour me faire toute petite et savoir ce qu’il se passerait derrière ces portes.
Les années ont passé et même si l’inquiétude n’est plus de la partie, l’émotion est toujours bien présente chaque fois qu’il franchit le seuil de l’ école. Bien sûr, je suis très heureuse de le voir partir avec entrain pour retrouver ses amis, sa maîtresse et sa classe qui sent ce parfum si unique, un mélange de colle et de craie. J’avoue aussi que je savoure ces moments de calme à la maison qui me feront profiter quelques heures plus tard de nos retrouvailles.
Quand l’heure des mamans approche, j’aime l’observer quand il me guette du regard, juste avant qu’il ne m’aperçoive et que son visage s’illumine de son plus beau sourire au moment où il me voit. J’aime aussi quand il court vers moi et se jette à mon cou et sur son goûter ; d’ailleurs, je me demande parfois lequel des deux il est le plus heureux de retrouver…
C’est à ce moment-là que j’aimerais le harceler de questions, savoir comment s’est passée sa journée. Mais bien souvent je sens qu’il n’en éprouve pas l’envie et qu’il me dira ce que lui a envie de me raconter. « J’ai gagné deux billes à la récré, Maxence a vomi dans la classe, Alice avait oublié son maillot de bain pour la piscine » … J’aimerais tellement réussir à stimuler chez lui ce désir de partager ses expériences avec moi !
Il se peut qu’il soit fatigué ou qu’il ne soit pas encore prêt à parler alors accordez-lui un peu de temps. N’hésitez pas à différer la conversation et à attendre « le bon moment ».
Cela signifie que vous ne poserez pas des questions qui nécessitent pour réponse juste un « oui » ou un « non ». Soyez précis dans votre demande plutôt que de lui poser un banal « Ta journée s’est bien passée ? ».
Tant pis s’il est à côté de la plaque et si ce n’est pas la réponse que vous attendiez, ne vous agacez pas ! Tout ce qu’il vous racontera est bon à prendre quoiqu’il en soit.
Quelques phrases dont vous pouvez vous inspirer :
Allez, c’est promis ce soir on s’y met avec tact, écoute et délicatesse et surtout, surtout… on en profite pour lui faire un bon gros câlin !
Perrine de Robien
© photo Clarisse de Lauriston
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