Publié
Vous connaissez sans doute le sketch de Florence Foresti avec sa fameuse brigade des nurses qui nous demandent de nous taire concernant l’accouchement. Et pour cause : « Si on racontait la bouch… le bonheur que c’est, l’humanité s’éteindrait en 50 ans à peine » estime la célèbre humoriste.
Pourtant, une fois n’est pas coutume, en 2016, des scientifiques de la Northwestern University ont publié une étude dans la revue Health Psychology concernant les « coûts cachés de la parentalité ». Et les résultats ne sont pas brillants : nos enfants nous ruinent littéralement la santé ! La brigade des nurses doit sûrement désapprouver cette révélation inquiétante…
Pas besoin d’être chercheurs pour savoir d’où viennent nos vergetures, nos seins qui tombent et nos cernes pensez-vous ! Le ou les coupables sont tout trouvés. Néanmoins, l’étude réalisée auprès de 247 couples de parents, montre que nous pouvons souffrir de maux bien pires que ces simples petits désagréments. Ils estiment en effet que lorsque nous nous impliquons dans l’éducation de nos enfants nous avons plus tendance à souffrir de maladies chroniques.
Pire encore : quand nos enfants ne sont pas bien dans leurs baskets, nous avons le moral dans les chaussettes. Autrement dit, quand nous sentons qu’ils ne sont pas heureux, notre système immunitaire est affaibli. Il paraîtrait même que certains papas souffrent de syndromes prémenstruels quand leurs filles ont leurs règles. On leur souhaite de ne pas connaitre les douleurs de l’enfantement quand ils deviendront grands-pères….
Ainsi une implication excessive des parents dans l’éducation de leurs enfants aurait un impact négatif sur leur état de santé physique et mentale. Difficile de ne pas prendre les choses trop à cœur quand on élève la chair de sa chair ; néanmoins il existe des petites astuces pour éviter de se miner la santé.
Une règle de base : pensez à vous ! Ce n’est pas parce que vous avez des enfants que vous devez renoncer à votre ancienne vie, celle où vous n’étiez pas parents. Certes il ne s’agit pas de vivre comme avant mais il y a cependant un juste milieu entre faire la fête tous les samedis soir jusqu’à 5 heure du matin et renoncer totalement à avoir une vie sociale. Le jour où les seules personnes que vous aurez rencontrées en 24 heures seront le facteur et la voisine au moment où vous avez sorti les poubelles, il faudra s’inquiéter…
Ménagez-vous des moments de détente sans scrupules. Faites la sieste, posez-vous pour lire un bon bouquin. Mettez-vous au sport, à la peinture ou à la musique (peut être pas tout à la fois quand même). Sortez avec l’homme de votre vie ou vos amies. Allez chez le coiffeur couper ces cheveux qui n’ont pas vu une paire de ciseaux depuis des mois, filez chez l’esthéticienne vous faire chouchouter, partez faire une virée shopping ou du lèche-vitrine, allez voir la dernière expo de votre ville… Bref on ne le répétera jamais assez : pensez à vous, il en va de votre santé mentale et physique.
En effet, si nous avons l’impression de sentir quand nos enfants vont bien ou mal et que cela influe sur notre santé, eux aussi sont de vraies éponges. Ils savent très bien comprendre quand nous n’allons pas bien ou au contraire quand nous sommes en pleine forme : raison de plus pour nous ménager et prendre un peu soin de nous.
Lire aussi notre article : Prendre soin de soi, un principe non négociable
© photos Clarisse de Lauriston