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Qu’est-ce que le « Terrible Two » ?
Le cerveau d’un enfant entre 18 mois et 3 ans est en phase de maturation concernant la gestion émotionnelle. On appelle celle-ci aussi « la petite adolescence ». L’enfant souhaite faire passer ses choix avant ceux des parents. Cette envie est due au développement de son autonomie (manger, s’habiller …). Comme celui-ci n’a pas encore acquis la capacité à mettre des mots sur sa colère, mais aussi sur ses besoins et ses émotions, il extériorise énormément par des crises, une opposition, des refus ; ce qui peut nous mettre parfois dans des états de honte et d’énervement en tant que parents.
Comment venir à bout de ces crises répétitives de nos enfants dans cette tranche d’âge ? Voici quelques petites astuces que vous pourrez tester chez vous.
Vous allez peut-être remarquer que les crises de votre enfant arrivent toujours aux mêmes moments dans la journée : lorsqu’il est fatigué, quand vous faîtes vos courses, avant les repas, au moment d’aller prendre un bain ou une douche … Si les crises sont identifiées, n’attendez pas qu’elles surgissent. Prévenez-les dans la mesure du possible. Essayer de comprendre pourquoi à ce moment de la journée il y a une crise.
Par exemple, à 12h00, vous savez que vous allez avoir des hurlements si vous contrariez votre enfant pour une raison ou une autre. Or peut-être que ce dernier a tout simplement faim. Donnez-lui son déjeuner avant, vers 11.45. Et puis demandez lui ce que vous attendez de lui après. Le proverbe dit : « ventre plein, tout va bien. »
Il est plus facile de le dire que de le faire. Si votre enfant s’emporte, commence une crise, s’oppose à vous où vous refuse quelque chose ; la règle d’or est que vous restiez calme. Surtout ne vous énervez pas. Nous ne pouvons pas dire à nos enfants de se calmer si nous même nous sommes en train de nous mettre en colère. Pas évident de mettre cela en pratique, mais ça vaut vraiment le coup d’essayer, c’est très bénéfique.
Surtout, utilisez-le « je » pour parler à votre enfant. Qu’il soit en contradiction avec vous ou pas d’ailleurs. Dites plutôt : « JE vois que tu es en colère », plutôt que « TU es en colère » … L’enfant ne prendra donc pas vos paroles pour des accusations qui peuvent être mal perçues mais il verra que vous le comprenez.
Montrez à votre enfant que même malgré ses colères, son refus d’obéissance, … il est notre enfant. Nous les aimons de tout notre cœur même s’il y a des coups plus durs. Après une crise, n’oublions pas de leur dire : « Je vois que tu t’es mis en colère, j’étais triste mais saches que je t’aime plus que tout. »
Cette liste n’est évidemment pas exhaustive et nous sommes sûres que vous avez aussi vos propres façons de procéder pour palier à cette période. N’hésitez pas à nous partager vos astuces ! Chez Maman Vogue, on aime aussi vos bons conseils !
@laplumedeflo
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