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100 astuces infaillibles pour garantir un coucher paisible des enfants (ou pas !)

 
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Comment gérer le changement d'heure avec les enfants
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Le coucher paisible de l’enfant.… aaaah, ce Graal !

L’endormissement de l’enfant et son sommeil : pire que la quête du Graal.

  • Quel parent de jeune(s) enfant(s) n’a pas connu, à une époque où à une autre, des soirées pourries par des refus obstinés, de ces mêmes enfants, de s’endormir ?
  • Qui n’a pas cherché ce fichu bouton OFF ?

C’est pourtant un point crucial car pour pouvoir donner à nos enfants, nous avons besoin de pouvoir aussi nous recharger.

Je vous avais rebattu les oreilles de mes plaintes déchirantes, parlé de nos soucis à cet égard quand, suite à notre déménagement, nous avions été confrontés, chaque soir, de longs mois durant, à cette épreuve inhumaine. À l’époque, devant la vanité des quelques trucs testés en désespoir de cause, avait germé l’idée d’un billet récapitulant toutes les astuces susceptibles d’aider

Le voici enfin ! (Vieux motard que j’aimais)

Pour notre plus grand plaisir et l’édification des foules.

Dans la catégorie : j’organise l’espace

  • Fermer la porte

Histoire de faciliter le calme, d’éviter que l’enfant ne soit maintenu en éveil par la lumière, ou encore les bruits de la maison et/ou celui de son frère/sœur… Chez nous par exemple, fermer la porte d’E. permet non seulement de limiter ses envies de vagabondages, mais en plus, c’est le seul moyen pour que F. résiste à la tentation d’aller lui rendre visite.

  • L’ouvrir 

Face aux hurlements d’angoisse générés par la tactique précédente chez certains enfants, ouvrir la porte peut au contraire permettre à l’enfant de s’endormir sereinement. Rassuré par des bruits familiers et la proximité de ses parents, il peut se laisser aller au sommeil car celui-ci n’est pas synonyme de solitude. (c’est le cas de F.. Autant E. ne proteste guère quand nous fermons sa porte, autant c’est panique à bord chez F. si nous osons le faire)

  • Séparer les enfants

Malgré mon souhait initial de faire partager leur chambre à mes deux Bébous, c’est une mesure à laquelle j’ai du recourir plusieurs fois.

Car parfois, l’excitation favorisée par la présence de l’autre, excellent public, empêche notre enfant de trouver le sommeil qui, pourtant, frappe à sa porte / ses paupières (envolée lyrique offerte).

Alors, afin d’éviter ce phénomène monstrueux qui fait de chaque bambin l’obstacle au sommeil de l’autre… on revoit la logistique quand cela est possible, en faisant une croix sur ses idéaux. Chez nous, en ce moment, je ne me vois pas revenir en arrière. Trooop risqué !

  • Les faire dormir ensemble 

Inversement, parfois, les faire dormir ensemble peut assurer plus de calme : la présence du frangin rassurant l’enfant angoissé, celui-ci ne ressent pas le besoin d’appeler ses parents à l’aide. Y en a chez qui c’est vraiment très efficace.

Y en a !

  • Faire dormir dans une chambre vide de jeux (en ayant une salle de jeux) 

La présence de jouets passionnants rend l’endormissement parfois vraiment difficile : comment résister à l’attrait de tel ou tel jeu captivant pour écouter son corps épuisé ? Nous en avons un exemple évident avec E., que ses Playmobils fraîchement arrivés tiennent éveillée jusque tard (= jusqu’à ce que nous les fassions dormir ailleurs, ces Playmobils).

En vacances, nous avons remarqué une nette différence entre les chambres « nues » type chambre d’hôtel, et les chambres « meublées » type chambre chez les grands-parents, bourrée de jouets-ressortis-des-cartons.

De ce fait, aménager une pièce « nuit », quasi exempte de sollicitations, et parquer les jouets dans une pièce différente, peut être une organisation très intéressante !

  • Faire s’endormir dans le lit des parents 

Variante des solutions présentées juste avant.

Cela peut notamment être utile quand la taille du logement ne permet pas de donner à chaque enfant sa chambre : on peut faire s’endormir un des enfants dans le lit parental puis, zou, une fois les deux zouaves endormis sans s’être distraits l’un l’autre, on transfère le petit squatteur dans son lit à lui.

Chez nous, ça a marché…1 ou 2 fois peut-être.

Sinon, notre chambre constitue un endroit bien trop passionnant : paaaas du tout exempt de sollicitations puisque, au hasard, c’est là que j’y stocke mes réserves de gommettes… Bref, trop de risque de fouille en règle de nos tiroirs.

  • Aménager un lit au sol

Un matelas en hauteur peut être angoissant pour un enfant (peur de tomber, etc). Un lit au sol peut l’aider à acquérir une meilleure autonomie dans son sommeil (ou pas).

Quoi qu’il en soit, l’an dernier il arrivait fréquemment que nous retrouvions F. endormi par terre / sur le matelas d’appoint du lit parapluie (qui était stocké dans son placard) et non dans son lit.

Hasard ? Coïncidence ?

  • Installer un lit cabane 

Oui forcément, un simple matelas par terre n’aura pas suffi mais une fois que vous aurez sacrifié 300€, une journée et, peut-être, un ongle, à l’édification d’un lit cabane autour dudit matelas, peut-être votre enfant découvrira-t-il subitement l’intérêt qu’il peut y avoir à rester DANS ce lit cabane ?

Et sinon ben au moins, vous pourrez toujours vous consoler en faisant baver d’envie l’humanité par des photos bien choisies sur Instagram (photos bien choisies = PAS celles de votre ongle défoncé par un coup de marteau maladroit)

  • Proposer de dormir dans la mini-tente 

Vous l’aurez compris si vous suivez mon blog depuis quelques temps (et avez lu mon billet couture, par exemple, ou celui où j’ai fabriqué mes propres boîtes à sons, ou encore, des lettres rugueuses) : les travaux manuels ne sont pas le fort de la Gwen, ni de son aimable conjoint.

Qu’à cela ne tienne, en lieu et place de lit-cabane, la petite tente de jeux reçue l’an dernier à Noël peut tout à fait faire l’affaire. C’est en tous cas ce qu’a estimé F. à de nombreuses reprises, en décidant de s’y endormir.

Dans la catégorie : j’aménage le temps / mon organisation

  • Faire sauter la sieste 

La période 2-3 ans est souvent un âge de couchers pourris. Parmi les nombreux facteurs à incriminer, la sieste. Ah, cette fichue période charnière où l’enfant a encore besoin de dormir dans l’après-midi pour ne pas être imbuvable à 18h, mais où ce même sommeil d’après-midi l’empêche de trouver ledit sommeil le soir !

Ayant rechargé ses batteries, il est à fond jusque tard. C’est typiquement la phase que traverse notre E. depuis plusieurs mois. Période bénie.

Oser faire sauter la sieste et supporter quelques semaines d’enfant chouineur peut parfois être la solution pour permettre à l’enfant de se caler définitivement sur un nouveau rythme, sans sieste, mais avec un endormissement TÔT et RAPIDE.

  • Réintroduire la sieste 

Ben oui, parce que parfois, c’est encore pire sans sieste. Le manque de sommeil, la fatigue et la tension accumulés empêchent l’enfant de trouver le calme et le sommeil le soir. Cercle vicieux ! C’était le cas chez nous après le déménagement, et pour amorcer la sortie du tunnel il a d’abord fallu être très très ferme sur la sieste…

  • Avancer l’heure du coucher 

Le sommeil fonctionne par cycles. Quand on a raté un train… On souffre jusqu’à l’arrivée du suivant. Par ailleurs, cf. point précédent, un enfant peut en arriver à être trop fatigué pour se coucher calmement. Le coucher plus tôt peut alors être la solution (au besoin, en zappant le dîner).

Chez nous, ce serait assez adapté aux besoins de la Bébounette. Hélas, pas du tout adapté aux horaires de retour de Monsieur Bout…

  • Reculer l’heure du coucher 

Admettre qu’un enfant de 2-3 ans voit souvent son horloge interne se décaler, et qu’un tel enfant traverse généralement une phase durant laquelle le train d’endormissement est plutôt vers 21h ou 22h, peut parfois être la voie de la détente.

On décale l’heure du coucher et on arrête de s’énerver, puisque de toute manière à l’arrivée le résultat sera le même : l’enfant ne dormira qu’à 21 ou 22h.

Une mesure qui peut se combiner avec des mesures que nous verrons plus loin.

  • Zapper le sucre le soir 

Les enfants standards ont une nette tendance à ingérer trop de substances excitantes, le sucre figurant en bonne place. Bannir les sucres ou en réduire drastiquement la quantité, notamment le soir, peut donc être très utile pour éviter de retrouver nos enfants dans un état de surexcitation pile au moment où on voudrait les voir glisser paisiblement dans un sommeil de plomb.

  • Remettre des couches 

L’acquisition de la propreté nocturne se fait plus ou moins facilement selon les enfants. Chez nous, au printemps dernier la pression que F. se mettait pour ne pas mouiller son lit (= se réveiller pour aller aux WC) contribuait à sa difficulté à lâcher prise pour se laisser aller au sommeil.

En discuter avec lui et acter que son corps n’était pas encore prêt pour se passer de couches la nuit, et que nous réessayerions plus tard, a, à l’époque, bien contribué à détendre le moment du coucher.

Dans la catégorie : prise de substances (légales)

  • L’homéopathie

Les remèdes ne manquent pas pour détendre nos enfants. Perso, j’ai testé les gouttes de L72, et les granules de Gelsemium. Sans succès notable, mais… ce n’était pas le cas des personnes m’ayant recommandé le recours à l’homéopathie.

  • Les Fleurs de Bach 

Ces petits élixirs de fleurs peuvent faire des miracles chez certains. Pleine d’espoir, j’ai testé le fameux Rescue, dédié au sommeil et aux angoisses / émotions fortes. Ne passez pas à côté ! [du compte-rendu du test]

  • Les huiles essentielles 

Je ne suis pas spécialiste du truc, mais nombreuses sont celles susceptibles d’avoir une influence bénéfique : lavande, mandarine, orange douce…

C’est une chance ! On peut les tester toutes avant de

  1. Trouver celle qui marche

OU

  1. Abandonner / Passer à la suite de cette liste.
  • Doliprane

Aaaah ce soir où notre enfant, fiévreux, geint à fendre l’âme. Jusqu’à ce qu’on dégaine la fameuse pipette rose et hop, nous quittons la chambre d’enfants en esquissant quelques pas de danse : au moins 4h de calme devant nous. Bon, ça risque de se payer par des pleurs nocturnes mais autant apprécier la soirée qui aura précédé !

Petit bémol : pas possible d’y avoir recours au quotidien. Mais au moins, quand l’enfant est malade, on peut toujours se consoler un chouilla en se disant qu’à quelque chose malheur est bon…

  • Advil

Idem, quand la pipette rose ne suffit pas. HORMIS si varicelle, attention !

  • Calmosine 

Une amie m’avait raconté avoir utilisé ce sirop, disponible en pharmacie, pour son aîné, petit. L’effet avait été tellement impressionnant, le sommeil qui s’ensuivit étant de plomb, qu’elle n’avait plus jamais osé rééditer l’expérience : trop l’impression de droguer son petit… trop de culpabilité !

  • Les hormones du sommeil 

En cas de problème ancré, il peut s’avérer utile d’aller voir un médecin pour qu’il prescrive une petite cure de mélatonine, permettant de remettre d’équerre l’horloge interne perturbée.

Dans la série : aides symboliques / préparation à la séparation

  • La photo de maman

Pour faciliter la séparation avec maman, placer sur la table de nuit une photo de maman encadrée (cadre au vernis non toxique car susceptible de récupérer moult baisers et bavouilles)

  • Le petit dessin de maman 

Maman peut aussi laisser un dessin d’elle (soit elle se dessine, soit elle dessine quelque chose à la demande. Warning : la demande peut être coriace / relever d’une stratégie de la montre : « te dessiner une licorne dont chaque poil est d’une couleur différente ma chérie ? ») : l’enfant peut regarder / toucher le dessin et savoir que sa maman pense à lui.

  • Dessiner un cœur sur la main de l’enfant 

Afin qu’il ait une marque tangible de notre amour pour le rassurer sur ce point. Utile pour faciliter la séparation, et pas que pour les couchers…

Mais je vous avertis : il n’est pas impossible qu’à la première utilisation de ce moyen magique, la réaction récoltée soit : des larmes assorties d’un déchirant et très accusateur :

« Tu m’as dessinééééé dessuuuuuus« …

Mère indigne !

  • Coucher les peluches 

On leur fait un lit (au besoin dans une boîte à chaussures), ou alors on les borde avec l’enfant, bref, les peluches vont au dodo, l’enfant AUSSI, tout est normal, tout est bien, et les peluches ADORENT dormir, n’est-ce pas ?

Dans la catégorie : je soigne le rituel du coucher

  • Passer un moment de qualité avant 

Il est plus facile d’aller se coucher avec un réservoir d’amour plein, rassuré et gonflé à bloc. Cf mon récent billet sur les manières dont on peut maximiser l’utilité des minutes investies ainsi.

  • Utiliser de la littérature spécialisée

Connaissez-vous le livre du lapin qui veut s’endormir ? Si ce n’est pas le cas, allez donc rigoler en lisant mon billet dédié.

  • Utiliser de la littérature spécialisée, bis

Le livre du dodo. 

Ça typiquement, c’est un investissement fait au moment où je touchais le fond l’an dernier. Encouragée que j’étais par les avis lus sur a***on, j’avais besoin de ne pas penser à l’expérience du lapin.

Le bouquin est très mignon, les enfants l’ont adoré, en ont redemandé… Il n’a pas résolu le problème. MAIS QUAND MEME : ça m’a aidée à me détendre : le rituel du coucher lui-même était plus balisé, plus calme, même si une fois la lumière éteinte c’était la même catastrophe.

  • Instituer un temps de jeux calmes 

S’efforcer de guider (en les accompagnant) ses enfants vers des jeux calmes, est une manière d’agir prisée, visant à une baisse de régime.

  • Instituer un temps de jeux pas calmes du tout

Pour évacuer l’excitation (et combler au passage le besoin de contact physique), chatouilles, batailles de coussins ou jeux de type attraper peuvent précéder la partie la plus calme du rituel du coucher. C’est le cas chez nous : tous les soirs, Monsieur Bout se bat avec les enfants sur notre lit.

  • Masser 

Passer un moment à masser son enfant, juste avant le coucher, peut être l’occasion d’apaiser à la fois son cœur (par notre présence et notre attention) et son corps, permettant la détente nécessaire à l’endormissement.

  • Prévoir une séance de yoga 

Il existe de chouettes petits livres adaptés aux enfants, on peut en profiter pour faire précéder le coucher d’une petite séance facilitant le lâcher-prise.

  • Prévoir une séance de méditation 

Même chose qu’avec le yoga. Une référence sur le sujet est l’excellent Calme et attentif comme une grenouille, qui contient même une méditation dédiée au coucher.

  • Prendre une tisane

Ici, il s’agit moins de l’ingestion de la substance « tisane » (même si évidemment, il peut être indiqué de privilégier le bon vieux tilleul…), que le calme d’un rituel où on absorbe tranquillement une boisson chaude.

C’est quelque chose que ma mamie au pair fait souvent avec les enfants !

Dans la catégorie : je soigne mon positionnement

  • Rester un peu / voire s’allonger pour dormir à côté de l’enfant couché

Rester un peu pour accompagner l’endormissement de l’enfant. Peut marcher… ou pas, l’enfant se réveillant dès qu’on se mêle de bouger un orteil en direction de la sortie.

Le problème chez moi est aussi que je suis atteinte d’une forme (légère certes) de narcolepsie : je suis généralement endormie avant mon gosse. Dans le cas d’E., une fois que je dormais elle se relevait allègrement pour faire sa vie à côté de moi qui ronflais / dormais délicatement.

  • Faire du cododo 

Lâcher l’affaire et s’endormir tous ensemble. Pour certaines familles, c’est la bonne solution.

Pour nous, autant je n’ai aucun souci à ce qu’ils nous rejoignent de temps à autre en cours de nuit si ils en ont besoin, autant les avoir dans mon lit dès le début de la nuit ne me convient pas.

Bon, de toute manière, les enfants n’y étant pas habitués, les fois où j’ai essayé ça a juste été la grosse foire (hormis pendant le calendrier de l’Avent mais c’est une exception, et ce soir là nous couchons les enfants bien plus tard que d’habitude).

  • Rester dans le couloir quelques minutes 

Pour rassurer et prévenir d’éventuelles sorties. Ca peut marcher….

Ou pas. Chez nous, il y a eu des moments où cela ne faisait qu’empirer les choses puisque faire le zouave devenait une manière de continuer à avoir de l’attention.

  • S’installer dans le couloir 

Ca, j’ai fait pendant un moment. Face à la frustration ressentie par le temps pris par la stratégie précédente, je prenais direct mon ordinateur et me calais dans le couloir, au moins je ne perdais pas de temps.

  • Dire qu’on va revenir dans quelques minutes 

On prétexte un truc à ranger, on dit qu’on revient dans 2 minutes, on le fait. On répète l’opération plusieurs fois, l’enfant a donc confiance dans le fait qu’on va revenir, peut donc lâcher prise et finit par s’endormir durant l’une de nos courtes absences. Pour certains enfants c’est une méthode très efficace d’apprentissage !

Dans la catégorie : aides matérielles

  • Investir dans un réveil-mouton

L’utilisation d’un réveil « montrant l’exemple » peut se révéler à la fois utile pour contrer les problèmes d’endormissement, et pour gérer les réveils trèèèès matinaux : quand le mouton est en position couchée, son propriétaire est incité à faire de même.

Chez nous, ça a eu un effet. Pas parfait, mais tout de même.

  • Investir dans une veilleuse 

La veilleuse permet d’opter pour la version « porte fermée » tout en apportant un peu de réassurance à l’enfant. Pour le coup, nous ne ferions plus sans.

  • Investir dans une veilleuse hypnotique

Des veilleuses projetant des lumières sur les murs et le plafond, des lumières obéissant à un mouvement de rotation. L’idée est que l’enfant s’absorbe, tranquillement allongé, dans l’observation de ces tâches de lumières douces et glisse lentement vers le sommeil. Tentant, hein ? Y en a pour qui ça marche. J’avoue que je n’ai pas osé tester…

Dans la catégorie : OK tu ne dors pas mais les adultes ont leur soirée

Il s’agit de se détendre en admettant que l’enfant ne dort pas sur commande, et de se recentrer sur les besoins de chacun.

  • L’enfant a besoin de pouvoir s’endormir quand il est fatigué. Il ne le fera pas avant, il ne faut pas que quelque chose l’empêche de le faire quand son heure est venue.
  • L’adulte a besoin de souffler / ne plus être sollicité par l’enfant. / pouvoir profiter de la soirée pour recharger ses batteries ou vaquer à des occupations passionnantes telles que la gestion de la logistique du lendemain, ou celle des papiers administratifs. Ou même, soyons fous, passer du temps en couple.
  • Faire écouter de la musique 

Brancher une boîte à musique ou, dans notre cas, glisser un CD dans un lecteur CD. Ça a aidé à certains moments… c’est encore utilisé par F. certains soirs, mais ça ne compte pas puisque F. n’a de toute manière plus trop de difficultés à se coucher.

  • Faire écouter un livre audio 

Utile, pour permettre à l’enfant de se détendre et de glisser lentement dans le sommeil SANS avoir besoin de notre présence.

  • Lire un livre au calme 

Offrir à l’enfant la possibilité de sélectionner 1, 2, 3 livres à feuilleter tranquillement sur son lit pour s’y laisser glisser dans un sommeil de plomb…

  • Confier une petite lampe de poche à l’enfant 

Aspect matériel lié au précédent. Pas de lumière trop vive, et hop, ça favorise le calme et l’endormissement.

  • Investir dans une lumière douce 

Idem ! Chez nous, remplacer une grosse lampe à la lumière vive par une petite lampe dont l’abat-jour de couleur diminue encore la luminosité, a contribué aussi un peu à l’apaisement des soirs.

Dans la catégorie : aller chercher de l’aide à l’extérieur

  • Aller consulter chez un psychologue 

Les difficultés du coucher peuvent être liées à des fragilités psychologiques. L’angoisse de séparation en est une, par exemple. Le symptôme des couchers pourris peut alerter sur le mal et une ou plusieurs consultations chez quelqu’un de spécialisé (méthode Lemoine) peut changer grandement la donne et soulager parents… et enfant, car n’oublions pas que notamment dans ce cas-là, le premier qui souffre, c’est l’enfant !

  • Aller voir un micro-kiné

Idem ! Même origine, manière différente de la soigner.

  • Aller voir un kinésiologue 

Pareil ! (les deux approches, micro-kiné et kinésiologue, chercheront à débloquer des traumatismes émotionnels à travers les « nœuds » que ceux-ci auront laissés dans le corps)

  • Les confier à des baby-sitters 

Comment ça c’est tricher ? Rho là là…

(mais c’est quand même bon, hein, de temps en temps, de ne pas être responsables. Avouons.)

  • Les confier à des amis 

Ca aussi c’est tricher, mais le pire, c’est qu’il y a 99% de chances que le coucher se passe très bien, chez les autres. Y a pas de justice.

Mais autant en profiter sans vergogne. UNE soirée tranquille, ça n’a pas de prix. Osons aller chercher les bouffées d’oxygène là où nous pouvons les trouver. Question de survie !

Gardons les 3 plus efficaces pour la fin

  • L’approche à la Jane Nelsen. 

Revenir coucher l’enfant avec douceur mais sans lui parler permet de bien montrer que le moment du dialogue est terminé, tout en préservant la qualité de la relation.

  • Utiliser la résolution de problèmes 

Utiliser ce fabuleux outil faber et mazlishien pour trouver des solutions qui respecteront les besoins de l’enfant et ceux des parents ; a priori, les solutions trouvées seront proches de certaines listées dans ce billet. Mais l’important est que l’enfant ait pu choisir avec le parent celles qui leur convenaient le mieux. L’incitation à coopérer ensuite est bien supérieure ! (Elsa, de Merci Montessori / Coquelipop, en avait d’ailleurs fait l’expérience pour le problème des levers de weekend)

  • Avoir des poissons rouges 

Alors, avant que vous ne courriez tous dévaliser les animaleries, je vous arrête tout de suite.

Non, il n’existe (à ma connaissance) aucune étude établissant que la présence d’un aquarium, de sa lumière douce, de ses petits occupants nageant paisiblement, accompagnés du ronron du système d’aération/filtration, ne favorise l’endormissement des enfants. (pourtant, franchement, écrit comme ça, on y croirait presque…)

MAIS une chose est sûre :

si à la place d’avoir des enfants, nous avions eu des poissons rouges, nous n’en serions pas là….

MORALITE : Attention ! Ce billet est une arnaque

  • D’abord : 100 .. même pas ! (Ceci dit : sur ce point je ne doute pas que, si vous êtes bavard(e)s en commentaires, vos suggestions complémentaires et autres expériences plus ou moins réussies ne finissent par permettre d’atteindre ce chiffre)
  • Ensuite : 100 manières disons le tout de suite c’est suspect : si l’une devait être infaillible il n’y aurait pas besoin de l’accompagner des 99 autres, n’est-ce-pas…

Mais bon l’avantage, c’est que dans les 100, il y en a forcément que vous n’aurez pas testées et donc sur lesquelles vous pourrez fonder un max d’espoirs. Or l’espoir fait vivre. Et l’espoir ne s’éteindra pas avant que vous n’ayez épuisé la liste. Ça prendra un certain temps… peut-être à peu près pile poil le temps qu’il faudra à votre progéniture pour en arriver enfin au stade où elle saura d’endormir tranquillement.

  • Budget pour faire dormir un enfant : à la louche, si vous investissez dans tous ces moyens : 1000 à 2000€

[Donc si vous souhaitez dissuader votre belle-sœur de procréer, n’hésitez pas à lui envoyer ce billet. Peut-être pas très efficace en moyen d’endormissement, il peut être réemployé en moyen de contraception]

A vous les studios maintenant ! Combien de ces trucs avez-vous déjà testé ? Avez-vous d’autres astuces (in)faillibles à rajouter à cette liste ? Racontez !

Gwendoline, du blog petit bout par petit bout

À lire aussi :

Bien démarrer la journée avec ses enfants

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