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Education bienfaisante : ces habitudes un brin rétro

 
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Ah les bonnes manières, les traditions…vaste sujet ! On a souvent l’impression qu’elles sont désuètes, passées de mode et pourtant, si elles traversent les générations, c’est peut-être qu’elles ont du bon. Si les codes ont changé, si les technologies ont redistribué les cartes des liens sociaux et à fortiori des relations familiales, si les familles sont devenues protéiformes, il n’en demeure pas moins que certaines habitudes plus traditionnelles restent d’indéniables atouts pour le bien-être durable des familles. Voici quelques conseils pour une éducation bienfaisante

Les repas

Ils sont parfois devenus le parent pauvre de la vie de famille. A la fois, nous avons à cœur de bien nous nourrir, nous faisons l’effort de préparer ce que nous allons manger, mais nous rencontrons de plus en plus de difficultés dans la gestion du déroulement du repas. Et si on :

  • Dînait en famille : Dîner en famille c’est faire une pause tous ensemble dans des quotidiens rapides et riches. Cela remet la lenteur, la disponibilité et le partage au centre de la vie de famille. Les repas sont une occasion d’échanges et une marque d’attention aux autres. Nous avons tendance à nous faire plus de confidences et à être plus à l’écoute lorsque nous avons l’estomac plein. Les repas familiaux sont plus que nécessaires pour entretenir le bien-être familial.
  • Demandait à nos enfants de mettre le couvert : prendre les repas en famille est aussi l’occasion d’apprendre à nos enfants à mettre le couvert. Au-delà de l’aspect technique de la chose (rapidement acquis), dresser la table c’est prendre soin de ménager un accueil chaleureux pour les convives, c’est rendre service et transmettre aux enfants la conscience de l’effort. Ils rechigneront à la tâche si ils sont au milieu d’un jeu, mais ils comprendront aussi que la vie en communauté (quelle qu’en soit la taille) est l’affaire de tous et qu’une table accueillante est un atout pour un bon moment tous ensemble.

Le soin de soi

A une époque on disait « propre sur soi » des gens qui semblaient nets et soignés. L’expression a été détournée pour désigner ironiquement quelqu’un qui serait un peu trop lisse, ennuyeux. Prendre soin de son apparence, apparaître net a progressivement été sacrifié sur l’autel de  la divine rapidité ou mis à mal par la crainte d’apparaître superficiel. Et pourtant, il en va de l’image que l’on a de nous-mêmes et de celle que l’on offre à voir aux autres, du reflet de sa propre dignité en tant que personne et du respect de l’autre. Et si on :

  • S’habillait selon l’occasion : apprendre à adapter sa tenue vestimentaire aux circonstances ou aux personnes avec lesquelles on évolue. C’est enseigner à nos enfants qu’ils ne vivent pas sur une île déserte et que certaines occasions requièrent de la tenue, une « étiquette » qui est fonction de l’importance de l’événement ou des circonstances. L’époque des uniformes est partiellement révolue mais faut-il pour autant tolérer à l’école des tenues qui sont plutôt adaptées à la plage ? Les conditions météorologiques et l’activité ne sont pas les uniques raisons pour adapter ses vêtements. Par ailleurs, changer de tenue vous met dans d’autres dispositions mentales, dans un état psychologique plus adapté aux circonstances.
  • Se mettait debout pour se présenter : c’est à la fois une forme de respect de son interlocuteur et une forme d’affirmation de soi. Cela enseigne aussi le maintien.

La communication

Les moyens de communication se sont largement diversifiés et étendus. Nos enfants sont nés avec les nouvelles technologies et les nouveaux usages qui les accompagnent. Sans remettre en cause le bien-fondé du progrès, il est permis de se demander si en matière de communication, nous n’aurions pas intérêt à regarder de plus près ce qui se faisait avant. Et si on :

  • Parlait simplement en utilisant le large éventail de possibilités de notre langage : un vocabulaire particulièrement varié, des inflexions de voix, des expressions faciales sont autant de moyens mis au service de nos enfants pour traduire leurs pensées et poser leurs questions. Les émoticônes, les écrans, les textos ont leurs avantages mais ils nous privent de la richesse de l’interaction physique entre deux personnes et biaisent la relation. À distance, derrière un écran, il est plus facile d’adopter des positions radicales, de se montrer sous un meilleur jour, de paraître ce que l’on n’est pas. Apprenons à nos enfants à s’assumer aussi par des discussions directes de personne à personne, en prenant le temps nécessaire, en utilisant des mots précis plutôt que des smileys et à être attentif à tous les signaux physiques que renvoient leurs interlocuteurs.
  • Écrivait manuellement : des lettres, des messages. Faire l’effort et prendre le temps de poser son écriture est un exercice vertueux à tout âge. Qui plus est dans un monde saturé de technologies, recevoir une lettre ou une note manuscrite est devenue un luxe précieux qui constitue une preuve supplémentaire de l’attention que nous porte l’expéditeur.

Le rapport à l’autorité

Exit l’autorité écrasante qui s‘abat sur des enfants qui n’osent pas moufter au bout de la table, les corrections et punitions humiliantes, le silence des plus jeunes qui ne savent plus penser par eux-mêmes. Néanmoins, quelques petites habitudes semblent bonnes à garder. Et si on :

  • Demandait la permission : cette habitude n’est pas forcément liberticide. Demander la permission ce n’est pas forcément entrer dans un rapport de force humiliant pour l’enfant, c’est aussi reconnaître la liberté de l’autre et apprendre à la respecter. Cela permet également de prendre le temps d’expliquer les consignes, de transmettre le souci du soin apporté au matériel, aux gens et une fois de plus, de tempérer le « tout, tout de suite » en apprenant un peu la frustration et la lenteur.
  • Vouvoyait, disait Monsieur/Madame, appelait les adultes par leur nom de famille : nous pourrions penser que remettre de la distance entre adultes et enfants est seulement un moyen pour les adultes de retrouver leur position dominatrice sur les enfants. Mais c’est surtout une manière de leur apprendre à respecter les autres et à traiter l’expérience due à l’âge avec un peu de déférence pour en saisir la richesse. Quoi qu’on en pense, jusqu’à un certain âge, les enfants en savent moins que leurs parents et ont besoin de leur expérience pour appréhender le monde. Mettre adultes et enfants à égalité, abattre la barrière de l’âge, établir une proximité avec n’importe qui créé une confusion dans la tête des enfants et parfois une perte de repères.
  • Demandait à prendre la parole ou simplement, attendait son tour avant de parler: à une certaine époque (heureusement révolue), les enfants n’avaient pas le droit de parler à table en présence des adultes. Mais les différentes modes actuelles sont-elles pour autant vertueuses pour la vie de famille ? Crier pour se faire entendre, interrompre sans délai n’importe quelle conversation sont autant de stress et de pressions qui s’invitent dans les conversations familiales. Prendre le temps d’attendre, de demander la parole sont d’excellentes habitudes qui laissent de l’espace à chacun.

 

 

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