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Fais pas ci, fais pas ça, attention ça brûle, couvre-toi et ne prends pas froid, range ta chambre, tu es méchant tu as fait mal à ta soeur, sois gentil sinon, … Que de messages négatifs nous exprimons quotidiennement à nos chers enfants. Ces paroles menaçantes, nous les disons généralement par mimétisme et automatisme : ce sont les phrases entendues dans notre enfance par nos parents et grand-parents. Ces paroles sont réductrices et n’élèvent pas l’âme de nos petites têtes blondes. Ils ont tellement besoin de se sentir soutenus et aimés pour avoir confiance en eux et être valorisés qu’à nous de penser positif !
Faîtes des compliments à votre enfant et soulignez le plus souvent possible ce qu’il a bien fait.
Par exemple, tu as terminé ton assiette, tu as bien déjeuné, maman est très contente. Tu as été tellement sage pendant tout le trajet en voiture, quel grand garçon ! Ton dessin est magnifique, tu as choisi de très jolies couleurs, maman est fière de toi ma chérie, tu arrives à te tenir assise toute seule, quelle grande fille…
Faire des compliments, encourager et reconnaître les efforts de son enfant, voilà la pensée positive. Cette pensée sera vite comprise par l’enfant, qui sera tiré vers le haut. Il comprendra en parallèle qu’il arrive à capter l’attention de ses parents en ayant un comportement positif et non pas le contraire. Il est bon de lui expliquer ce qu’il y gagne : des parents qui ne crient pas et ne menacent pas, faire plaisir à son entourage, passer plus de temps à jouer calmement…
Pour les plus grands, il est important que l’enfant comprenne ce que vous attendez de lui. Faites lui part de vos attentes, expliquez lui comment faire, quels sont les résultats attendus… allez-y crescendo, axez-vous sur un comportement positif par semaine, et vous faîtes le point avec lui le we.
Par exemple, expliquez-lui que vous aimeriez qu’il soit organisé dans sa chambre, pour apprendre à s’autonomiser. Concrètement, ranger ses affaires, mettre les affaires sales dans le panier de linge sale, préparer son cartable pour le lendemain…
Vous pouvez également mettre en place un tableau à accrocher sur le réfrigérateur, pour l’encourager. Inventez-vous les règles, collez des gommettes de couleurs pour valoriser ses efforts…
Si vous faites une promesse, faites tout votre possible pour l’honorer. C’est important que votre enfant vous fasse confiance et il vous demandera à son tour de lui faire confiance.
Pour ne pas dévaloriser votre enfant ou l’angoisser et le culpabiliser, il est important de bien faire la différence entre les actes qu’il pose et sa personne. Ce n’est pas l’enfant qu’on juge, mais uniquement l’erreur. Et une erreur est le plus souvent réparable et pardonnable.
Une certaine frustration est positive parce qu’elle incite votre enfant à trouver seul des solutions à ses problèmes, mais souvenez-vous que votre enfant sera incapable d’affronter certaines situations.
Si votre enfant est triste ou en colère, respectez ses sentiments. Essayez de le comprendre, de comprendre la racine de ses sentiments, c’est important d’établir un dialogue pour percer l’abcès et le réconforter.
L’enfant a besoin d’un rythme et d’une certaine routine. L’imprévu est source d’angoisse. C’est pourquoi, essayez de ne pas le prendre au dépourvu. Organisez votre journée avec votre enfant pour qu’il sache à quoi s’attendre et expliquez lui le programme : la sortie à l’extérieur, le goûter, une visite d’une amie, un atelier coloriage…
La sieste s’inscrit dans la routine de son quotidien, il est bon que l’enfant se couche à la même heure tous les soirs et pour la sieste, et que des rituels soient mis en place (voir les rituels pour endormir bébé ).
Le CSA demande d’être très vigilants aux écrans pour les enfants de moins de 3 ans. Les émissions de télévision, les smartphones… peuvent susciter de l’anxiété, de l’agressivité et être la cause de retards moteurs chez certains. Lire les enfants devant les écrans.
Au contraire, lire des histoires à ses enfants est très constructif pour développer l’envie d’apprendre et c’est un bon moment de calme et de complicité.
Quelques petits mots, quelques petites clefs de la pensée positive à utiliser chaque jour sans modération!
Merci : Un des piliers, très valorisant et gratifiant. L’enfant se donne une mission : faire le bien dans le présent et le futur.
Bravo : Message d’encouragement et de félicitation pour un acte accompli qui a de l’importance. Montrer à l’enfant qu’il a grandi et évolué en positif.
Qu’en penses-tu ? : Question ouverte, qui met au même niveau l’enfant et le parent. Estimer son enfant, lui faire confiance pour trouver une réponse qui convienne à tout le monde.
Pardon : En tant que parents, nous avons nous aussi à nous excuser quand nous avons commis une erreur ou même blessé un enfant. Très important pour ne pas casser la confiance établie. Par notre exemple, l’enfant apprendra lui aussi à demander pardon.
Raconte moi : Valorisez votre enfant en lui demandant de vous raconter sa journée, l’école, la crèche, qu’il mette des mots sur ses sentiments. Votre enfant aura confiance en lui et apprendra à libérer ses émotions.
Oui : Tournez votre langue plusieurs fois dans votre bouche pour vous habituer à privilégier le oui plutôt que le non. Et changer la tournure des phrases pour dégager un message positif.
© Crédits photos Nathalie Coster pour Maman Vogue
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Paola de Bologne