Publié
La parentalité positive : Vous trouverez plein de définitions de ce courant, finalement il y a autant que de personne…
Je vous livre ici la mienne. Mais avant de se lancer dans les explications il me semble important de préciser que selon moi on nomme aujourd’hui « parentalité bienveillante » ce que beaucoup savaient déjà et finalement ils ne découvrent pas grand-chose.
En ce sens elle rejoint, il me semble, l’éducation dite traditionnelle car il y a beaucoup de bon sens.
C’est offrir un cadre (oui il y a un cadre !) sécurisant pour les enfants au sein duquel ils sont entendus et écoutés.
Accompagner leurs émotions et leur donner les clés pour mieux les gérer.
Donner aux enfants la possibilité d’écouter leurs besoins et de respecter ceux-ci.
Leur offrir un environnement serein et sain leur permettant d’apprendre, d’expérimenter et de développer leur autonomie sans craindre les jugements ou les violences.
C’est les respecter en tant qu’individu sans imposer une relation dominé/dominant.
Il ne faut pas confondre parentalité positive et laxisme car le parent prend son rôle et donne un cadre à l’enfant. C’est dans la manière d’appréhender les limites et les sorties de cadre qu’elle se distingue. Les réparations sont souvent proposées à l’enfant, lui permettant d’apprendre de ces erreurs.
Il ne s’agit pas de recettes miracles mais d’outils et de connaissances permettant de mieux comprendre l’enfant et de susciter chez lui une manière de réfléchir plutôt que d’imposer par la contrainte.
Enfin les modes d’éducation s’enrichissent, selon moi, les uns et les autres. Il ne s’agit pas d’être absolument ceci où cela mais plutôt de piocher un peu partout des éléments qui nous permettent de grandir et d’accompagner nos enfants au mieux.
Lise MAROTTE
La parentalité, un nouveau champ de performance ?
10 bonnes raisons de se réjouir de la rentrée scolaire pour les parents !
Comment apprendre le consentement à mon enfant ?
Jalousie entre frères et sœurs, que faire ?