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« Mon enfant n’obéit pas, que faire ? » : les situations de crise se multiplient et vous êtes à bout. Vous avez sûrement l’impression d’avoir tout essayé et c’est simple votre enfant n’écoute pas. Voire provoque et fait des colères ingérables. Nous avons toutes connues ce type de situation où l’on se sent désarmée… Alors on fait quoi ?! Ont essaie les punitions ?
Aussi appelée parentalité positive, ce type d’éducation a pour but de valoriser les comportements estimés bons de son enfant. L’idée est de ne pas l’empêcher d’exprimer une attitude, une envie… Il faut l’encourager et faire preuve d’empathie dans les différentes phases de son développement. En pratique, il faut être à l’écoute, calme et savoir trouver les bonnes solutions pour faire comprendre de manière douce les choses à son chérubin. Pour cela il faut prendre en compte et connaitre son processus de développement. Et réagir de façon positive en toutes circonstances.
Ok, alors en théorie c’est plutôt attrayant, la parentalité bienveillante, mais en pratique quand vous essayez de lui dire qu’il faut qu’il mette son manteau parce qu’il fait froid depuis une demi heure, qu’il refuse, pleure et vous en fait voir de toutes les couleurs après une longue journée de travail (et une seconde qui commence une fois à la maison), on fait comment ?
Les enfants testent les limites qu’ils peuvent atteindre avec leurs parents. C’est pour cette raison que parfois nous avons l’impression qu’ils nous provoquent en plus de ne pas écouter. Ces situations sont très frustrantes pour les jeunes mamans que nous sommes, mais la seule règle d’or est de garder son calme et de rester pédagogue.
Selon les étapes de la parentalité positive, il faut garder en tête que derrière tout mauvais comportement il y a une raison. Donc si votre enfant hurle ou tape, il faut comprendre pourquoi. Il s’agit souvent d’un besoin d’attention. En ne voyant pas cette situation de façon négative et en cherchant un regard différent sur ce qu’il vient de se passer, on va naturellement trouver la force d’agir différemment avec son enfant (plutôt que de répondre simplement par la négative en lui ordonnant d’obéir).
C’est le maître mot ! Il faut trouver une astuce pour réussir à se calmer et à trouver les bons mots face à chaque situation quotidienne. Agir en criant, alors que l’on reproche à l’enfant de le faire n’est pas forcément la bonne solution pour qu’il comprenne que ce n’est pas bien.
D’ailleurs, nous avons souvent tendance à perdre patience car on cherche à régler une situation gênante de façon rapide. Un enfant qui ne veut pas rendre les affaires d’un autre par exemple, donc on lui arrache des mains pour le redonner et pouvoir rentrer à la maison. Malheureuse ! C’est la crise assurée. Et c’est dans ces moments qu’il faut prendre quelques minutes pour discuter avec votre enfant et lui dire que ce jouet est vraiment très joli et qu’on comprend qu’il veuille le garder, mais l’autre enfant serait triste de le perdre et de plus en rentrant à la maison il va pouvoir retrouver tous ces autres jouets. Voila qui devrait l’inciter à prendre la bonne décision.
Evidemment, cela n’est pas toujours faisable, possible, envisageable… Mais pour avoir testé cette façon de faire lors de plusieurs situations je me suis rendue compte que cela peut s’avérer efficace.
« Il faut savoir donner des limites aux enfants. Parce que vous les aimez : je t’aime donc je ne cède pas. Je t’aime donc je te donne un cadre, avec des règles.
Il y a des règlements partout. A l’école, au travail, dans la société. Et à la maison.
Si nous leur donnons des limites à ne pas dépasser, si nous tâchons de les leur rappeler constamment, c’est tout simplement parce que nous voulons le meilleur pour eux. » Un enfant a besoin de limites.
Si l’enfant ne suit pas la règle, il est sanctionné et il doit savoir que la sanction sera appliquée en cas de non-respect de cette règle. Bien sûr, il faut que la règle soit claire avant toute chose, et que vous précisiez les répercussions possibles s’il désobéit aux règles.
La punition ne doit pas être basée sur la peur, l’humiliation ou la violence. Une bonne punition, expliquée à froid, forge un enfant et le structure, sans méchanceté ni manque d’amour, au contraire.
Gardons en tête que nous ne sommes pas seules ! Quand vous vous sentez vraiment à bout, il ne faut pas hésiter à déléguer pour éviter de multiplier les situations négatives avec votre enfant. Le papa est aussi là, il peut y avoir les grands-parents, de la famille, des amis qui prennent le relais un soir pour souffler si besoin.
Il n’y a aucune raison de culpabiliser quand on demande de l’aide. Votre enfant sera de plus très heureux en vous retrouvant.
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