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Supporter ses beaux-parents et se faire respecter… Tout un programme. Et quel enjeu ! Ainsi, même si l’on n’épouse pas sa belle-famille, il faudra tout de même composer avec elle pendant de nombreuses années. Comment faire, alors ? Faut-il vraiment mettre de l’eau dans son vin tout le temps ? Maman Vogue vous propose 7 conseils en première approche pour améliorer votre relation de couple et mieux s’entendre avec les membres de votre belle-famille.
Le fondement d’une relation saine, qu’elle soit de couple ou familiale, est le respect mutuel. Comme avec les personnes qui vous ressemblent moins, celles avec qui ça « n’accroche pas trop ». Il en va de même avec vos beaux-parents.
Vos beaux-parents ont donné naissance, élevé et chéri votre mari, celui que vous avez choisi. Cela est digne de susciter votre respect. Ils ont participé (et participent toujours) à faire de votre moitié ce qu’il est aujourd’hui. Et si vous êtes tombée amoureuse de lui, c’est qu’ils ont plutôt bien joué leur rôle ! Que vous soyez d’accord ou non avec leur mode de vie, leurs faits et gestes ou leurs convictions, montrez à vos beaux-parents que vous les respectez et que vous valorisez votre relation familiale en tant que femme et épouse. Que vous respectez ce qu’ils choisissent, ce en quoi ils croient, ce qu’ils espèrent, que vous respectez les personnes qu’ils sont, y compris leurs rôles de pères et mères dans la famille. Respectez-les profondément. Pour de vrai.
Prenez également le temps de comprendre leurs peurs et leur point de vue. Parfois, les beaux-parents peuvent craindre de perdre leur enfant à cause du mariage, créant ainsi une relation potentiellement toxique. Rassurez-les en leur montrant que vous ne voulez pas exclure leur enfant de la famille et que vous êtes prête à leur laisser une place importante dans votre vie de couple et dans votre famille recomposée. Cela aidera votre belle-famille à mieux vous accepter et à reconnaître l’amour que vous portez à leur fils ou fille.
Si votre relation avec vos beaux-parents vous met mal à l’aise pour une quelconque raison, vous devez en parler en toute vérité – et rapidement si possible – avec votre mari, votre partenaire de couple. Expliquez-lui vos attentes et déceptions, vos craintes, et les éventuels conflits que vous éprouvez face à telle ou telle situation, et sollicitez son avis. Deux raisons à cela :
Avant toute rencontre avec vos beaux-parents, essayez de trouver des informations supplémentaires sur chacun d’entre eux en discutant avec votre partenaire de couple. Cela vous aidera à mieux comprendre leurs comportements, leurs habitudes et leurs préférences, et à éviter les maladresses lors de vos interactions.
Même si le but est de rechercher l’harmonie familiale, cela n’est pas si évident.
Définissez, avec votre mari, ce qui est acceptable pour vous et ce qui ne l’est pas de la part de vos beaux-parents dans le cadre de votre couple et de votre famille recomposée. Êtes-vous capable de passer 15 jours avec eux l’été ? Pouvez-vous supporter les petites piques de belle-maman concernant votre tenue vestimentaire, l’éducation de vos enfants ou autres, sans que personne ne se donne la peine d’intervenir ?
Connaître et fixer vos propres limites dans vos relations familiales vous permettra d’éviter – autant que faire se peut – de vous retrouver dans des situations conflictuelles qui ne sont plus acceptables pour vous.
Sachez poser des limites dès le départ. Par exemple, si votre belle-mère s’invite souvent chez vous sans vous prévenir, demandez à votre partenaire de lui expliquer, avec tact, que vous préférez qu’elle vous appelle avant de venir. Cette clarification précoce évitera des tensions inutiles et renforcera votre relation de famille à l’avenir.
Personne ne vous demande de faire de votre belle-mère votre nouvelle meilleure amie (ouf). Vos beaux-parents ne sont pas nécessairement vos confidents. Afin d’épargner votre relation et d’éviter les mauvaises impressions, vous pouvez choisir les sujets que vous ne souhaitez pas aborder avec eux, ceux sur lesquels vous ne voulez pas vous étendre… et ceux qui, vous le savez, ne vont pas faire consensus et pourraient faire des étincelles.
Il est peu probable que vous réussissiez à faire changer vos beaux-parents de manière radicale, alors autant choisir ses combats. Et pour les mener à bien, mieux vaut rester prudente. Se rapprocher d’eux, chercher à les comprendre et les connaître, les respecter, bien sûr. Il ne vous est pas demandé de les voir tous les week-end, ni de partager sur tous les sujets, s’étendre sur votre vie de couple, passer toutes vos vacances ensemble. Se rapprocher, mais pas trop. À vous de trouver la juste mesure pour la santé de vos relations familiales, tout est une question d’équilibre.
Vos beaux-parents sont les parents de votre cher et tendre, les grands-parents de vos enfants, et les piliers de votre famille recomposée. Rien que pour cela, ils méritent une place d’exception dans votre vie. Ils sont importants pour votre équilibre familial, et ils doivent le sentir. Comme n’importe qui, y compris vos sœurs, ils ont besoin de se sentir aimés… Ils font partie de votre famille rapprochée. Parlez d’eux à vos enfants, parlez à vos beaux-parents de leurs petits-enfants, envoyez des textos de temps en temps, pensez à faire faire à vos kids des dessins à leur attention, proposez-leur ponctuellement de passer déjeuner chez vous avant une balade avec leurs petits-enfants, par exemple. Montrez à vos beaux-parents qu’ils ont une place qui leur est propre dans votre famille, et que vous en avez conscience.
Identifiez des centres d’intérêt communs avec vos beaux-parents. Par exemple, si votre beau-père aime le golf, proposez-lui une partie ou offrez-lui un petit cadeau en rapport avec cette passion. Suivez les tendances actuelles en matière de relations familiales et partagez des articles ou des vidéos YouTube sur leurs centres d’intérêt communs, renforçant ainsi votre lien familial. Cultiver des points communs peut grandement renforcer votre relation avec eux.
Nous avons tous rêvé d’une belle-mère parfaite, d’un beau-père exemplaire, avec qui tout coulerait de source. Mais comme dans la vraie vie des familles recomposées, la perfection n’est pas humaine. Si eux doivent faire des efforts, vous aussi. Ce n’est pas parce que votre beau-père n’est pas un grand-papa gâteux avec ses petits-enfants qu’il ne les aime pas. Et ça n’est pas parce que votre belle-mère ne vous fait signe que très rarement qu’elle se fiche de vous.
Ajustez aussi vos attentes vis-à-vis d’eux. Ils ont le droit d’avoir un fonctionnement et un caractère différent (du moment que le respect est mutuel, comme toujours). Ils ont le droit de ne pas vous répondre exactement comme vous l’auriez espéré. N’attendez pas de vos beaux-parents qu’ils rentrent parfaitement dans un moule préétabli issu de vos espoirs les plus fous. Ce n’est ni efficace, ni lucide, ni respectueux de ce qu’ils sont ! Si votre belle-mère est mal à l’aise avec les tout-petits, attendez que votre progéniture grandisse avant de lui demander de garder vos enfants, même si ça vous aurait bien dépanné… N’attendez rien en particulier, prenez ce qu’ils vous donnent. Cela permettra sûrement d’éviter bien des déceptions inutiles et de maintenir une relation saine au sein de votre famille recomposée!
Même s’ils ne sont pas toujours aimables ou compréhensifs. Même s’ils ne se proposent pas volontairement pour vous donner un coup de main. Au fond, pourquoi est-il parfois plus naturel d’aller dépanner une connaissance en galère que de se proposer pour aider votre propre belle-mère dans votre relation familiale ?
Vous passez quelques jours chez vos beaux-parents ? Remerciez-les de vous accueillir, proposez de gérer un repas ou d’aller faire les courses. C’est un signe de reconnaissance important. Sachez aussi voir les petits services qu’ils vous rendent et renforcer le lien familial. « Merci, chère belle-mère, d’avoir jeté un œil sur numérobis quand je m’occupais de l’aîné ». « Merci beaucoup d’avoir fait de la betterave à midi, car vous savez que j’adore ça ». C’est facile à faire, ça ne prend pas de temps, et ça fait plaisir. Comme toute vie en communauté, une cohabitation temporaire sera harmonieuse si tout le monde reconnaît les efforts de l’autre et essaie de lui rendre la vie un tout petit peu plus douce !
Alors hop, on fixe ses limites et on met de la distance, mais on respecte ses beaux-parents et on leur montre qu’elles, en tant que femmes, sont importantes et aimées à leur juste valeur dans la dynamique familiale. Bien sûr, tout ne changera pas en un coup de baguette magique, c’est pour certaines un travail de longue haleine qui pourrait nécessiter des conseils professionnels ou une thérapie, mais le jeu en vaut la chandelle.
Pour établir efficacement des limites avec votre belle-famille sans froisser leurs sentiments, communiquez clairement avec votre partenaire sur vos besoins. Utilisez le « je » pour exprimer vos sentiments, établissez des limites respectueuses, et privilégiez les compromis tout en maintenant l’intimité du couple.
Les meilleurs moyens de communiquer avec votre belle-famille incluent l’établissement de limites claires, le respect mutuel, et une communication ouverte et honnête. Utilisez des « je » messages et reformulez les propos pour éviter les malentendus. Adoptez l’écoute active lors des conversations .
Pour prioriser votre couple face à la belle-famille, communiquez ouvertement avec votre partenaire pour établir une position commune . Exprimez vos limites avec bienveillance, en précisant que vos décisions conjugales sont prises à deux . Maintenez un dialogue respectueux en trouvant des intérêts communs pour apaiser les tensions .
Pour montrer intérêt et respect tout en gardant une saine distance avec votre belle-famille, montrez leur qu’ils ont une place spéciale en leur proposant de l’aide, en remerciant leurs gestes, et en restant respectueux. Évitez les sujets controversés et maintenez une distance confortable pour éviter les tensions .
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