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L'arrivée d'un deuxième enfant ou la perte de tout contrôle !

 
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L’arrivée de mon deuxième enfant a été au moins aussi déstabilisante que celle du premier si ce n’est plus…

Nous avons très vite voulu et attendu un deuxième enfant. Mon premier n’était pas un enfant avec lequel nous avions rencontré des difficultés. Il avait mis quelques mois à dormir (un peu plus que la moyenne et beaucoup trop à notre goût) mais c’est tout. Alors, nous avons de nouveau explosé de joie à l’annonce de cette grossesse. Elle n’a finalement pas été différente de la première si ce n’est plus d’expérience, peu de questions dont on ne connaît pas la réponse (on a toutes l’impression d’être un peu devenues sage-femme après la grossesse, l’accouchement et les suites de couches), plus de joie parce qu’on imagine une fratrie et tellement plus de fatigue (parce que numéro 1 ne se volatilise pas pendant 9 mois).

Préparer son aîné à l’arrivée d’un deuxième enfant

Toute ma grossesse, on m’a bassinée avec deux états de mon premier : sa potentielle appréhension avant la naissance et sa possible jalousie après. Je me suis beaucoup focalisée sur ça. Sans trop cérébraliser (il n’avait qu’1 an), nous lui avons expliqué à plusieurs reprises et sur plusieurs tons ce qui allait se passer, avons guetté tous les signes, mais non, aucun changement de comportement.

Ce bébé très attendu (puisque nous étions 3 à souhaiter le rencontrer) est arrivé sans encombres. Mon aîné est venu le rencontrer à la maternité, nous avions prévu un petit cadeau de la part du bébé. Mais visiblement, la télécommande de mon lit d’hôpital était beaucoup plus amusante que la crevette dans le petit lit…

Retour à la maison et là, les choses sérieuses ont commencé…

L’arrivée d’un deuxième enfant ou les débuts chaotiques

C’est très bête à dire et je me sens coupable de l’avouer mais les premiers jours, d’une certaine façon, j’en ai voulu à ce petit bébé d’occuper de l’espace. J’étais heureuse qu’il soit là, mais il venait bouleverser un ordre qui convenait bien à tout le monde et surtout qui convenait bien à son frère que je cherchais à protéger par-dessus tout.

Alors je lui en tenais un peu rigueur de hurler au moment du bain, de nous astreindre à rester à la maison pendant qu’il dormait, ou de m’obliger à demander à mon aîné de ne pas faire trop de bruit pour ne pas le réveiller. Je n’avais pas du tout anticipé qu’un nourrisson ce n’est pas un enfant de 18 mois, avec un rythme, des habitudes, une routine facilement anticipable ; mais un petit concentré de besoins qu’on doit apprendre à décoder. L’arrivée d’un deuxième enfant n’est pas si simple, en fait..

J’étais seule et je me suis très rapidement rendue compte qu’avoir deux enfants aussi petits à la maison, eh bien… c’est extrêmement chaotique… Et que c’est dur de finir la journée et d’avoir cette impression d’échec, cette impression que rien ne s’est passé selon le fil conducteur, que personne n’a trouvé sa place et qu’on a vécu dans les pleurs…

Difficultés concrètes

Et puis, je n’avais pas 4 bras… Des petits choses anodines du quotidien se sont révélées de vrais casse-têtes… Comment nourrit-on un enfant à la cuillère lorsque votre bébé ne se calme que dans vos bras ? Comment arrive-t-on à laisser l’aîné faire une sieste tranquille alors que son frère ne dort pas plus de 15 minutes en continu ? Et comment peut-on arriver à avoir une conversation avec l’aîné (autrement dit à essayer de déchiffrer les sons qu’il prononce) alors que les pleurs du nourrisson lui coupent sans cesse la parole ?

Et puis les premières semaines, il faut faire le deuil du temps pour soi. Le 1er congé mat, on en avait un peu profité, un bébé ça se gère à peu près correctement mais le deuxième, c’est une autre paire de manches.

Et puis, je me sentais mal de perdre le contrôle si difficilement acquis… d’être de nouveau perdue tout le temps, de ne plus avoir les réflexes et les automatismes. Je me sentais tiraillée. Est-ce que chacun a bien son quota d’attention ? le petit bébé ne bénéficie pas de la même disponibilité qu’un 1er enfant, je me sentais injuste de ne pas lui donner ça… Le 1er peut se sentir envahi, il faut trouver des temps avec lui mais c’est tellement difficile…

Alors là normalement ça y est, j’ai terrorisé toutes les jeunes mamans à l’idée d’avoir un deuxième !

Et puis on y arrive, et c’est merveilleux !

Mais ne vous inquiétez pas mesdames, il y a une deuxième phase. Celle où on ne touche plus terre de bonheur. Parce que oui, qui dit deux enfants, dit fratrie. Triple fondance : l’aîné qu’on aime toujours autant, le deuxième qui est si petit et si mignon et tous les gestes tendres et maladroits entre eux. Tous ces instants, ces regards, ces interrogations, ces attentions, ces sourires que vous allez percevoir entre eux.

Mon aîné a tout de suite voulu faire des câlins, des baisers. Et quand notre deuxième a commencé à sourire et à s’animer lorsqu’il entendait son frère, on ressent une joie décuplée de sentir cet amour si naturel qui trouve une place que nous, parents, n’avons pas créée ou forcée.

Et puis, le 1er soir de la 1ère journée qui laisse entrevoir la lumière au bout du tunnel, le 1er moment sympa partagé ensemble, on se sent pousser des ailes. On est une vraie warrior, on y arrive. Je me prenais pour une mère de famille nombreuse dans la rue avec mon porte-bébé et ma poussette, j’étais fière comme jamais !!

Finalement, avec quelques semaines d’apprentissage à s’apprivoiser les uns les autres… Chacun a retrouvé une place. De nouvelles routines sont venues, plus bruyantes, plus sportives, plus organisées aussi sans doute mais tellement gaies, tellement festives. Je me suis mise à crier « les gars »  à tout bout de champ et j’adore ça !

Clémentine

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