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Je suis l’ enfant du milieu et j’ai toujours aimé ma place

 
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Si vous avez 3 (ou 5, ou 7) enfants, il y a de fortes chances pour que vous vous inquiétiez souvent pour votre enfant “du milieu”. Beaucoup de gens semblent penser en effet que, dans une fratrie, la place du milieu est une place plus difficile que les autres. Ni grand, ni petit, l’enfant du milieu recevrait moins d’attention que ses frères et sœurs. Coincé entre les deux autres, il aurait du mal à trouver sa place dans la famille…

Je suis moi-même une “enfant du milieu” et j’ai toujours été très bien lotie entre ma grande sœur et mon petit frère ! Parents, arrêtez donc de vous inquiéter pour votre enfant du milieu ! Ou, en tout cas, si vous devez vous inquiéter, inquiétez-vous autant pour lui que pour vos autres enfants.

« J’ai une grande sœur, je suis une fille et ensuite, j’ai un petit frère. Je ne suis donc ni l’ainée, ni la petite dernière, ni l’unique fille de ma famille. Aucun élément différentiateur qui jouerait en ma faveur ? Rien qui ne me rende unique ? Je n’ai jamais eu cette vision des choses. Et je n’ai jamais trouvé que ma place dans la famille était moins bonne que les deux autres. »

L’enfant “lien” entre les deux autres

Il y a entre chacun des enfants chez nous environ 2 ans d’écart. Nous étions donc tous assez rapprochés et jouions souvent aux mêmes jeux. J’étais donc aussi proche de ma grande sœur que de mon petit frère. J’avais un peu l’impression d’être la confidente de chacun d’eux et me voyais même placée à une place privilégiée. J’aimais les jeux auxquels ma sœur jouait et, contrairement à mon frère, je n’étais pas “trop bébé“ pour qu’elle me refuse de jouer avec elle. Et, comme je n’étais pas aussi grande qu’elle, moi j’aimais encore les jeux de bébés et j’adorais régresser avec mon petit frère. Bref, j’avais toujours quelqu’un vers qui me tourner.

L’enfant “ni grand, ni petit”

Assez grande pour jouer avec l’ainé, assez jeune pour jouer avec le petit dernier… C’est ça que j’ai toujours aimé dans ma place du milieu. Ce qui valait pour mon frère et ma sœur valait pour mes parents. Parfois, je faisais partie “des grands” (pour regarder un film le soir, pour rester dormir chez nos cousins…), parfois “des petits” (trop petits pour aider pour quelque-chose par exemple). Ça n’était pas toujours en ma faveur (quand les grands doivent débarrasser la table…) mais en général, ça s’équilibrait. En faisant du charme à mes parents, parce qu’il n’y a pas que les petits derniers qui sont capables d’en faire, je pouvais me retrouver dans l’un ou l’autre des deux groupes. J’aimais cette flexibilité, j’en jouait en grandissant et aujourd’hui encore, j’aime bien passer d’un groupe à l’autre, ne pas me sentir enfermé avec une certaine catégorie de gens.

Un enfant pas forcément source de moins d’attention

À mes yeux, cette idée que les enfants du milieu recevraient moins d’attention est un mythe. D’accord, ça dépend sûrement des familles et des parents mais j’ai toujours eu l’impression que chez moi, on recevait plus ou moins la même attention, peut-être à des périodes différentes ou concentrée sur des choses différentes. Je vois plutôt ça comme une question d’âge.

Et si vraiment j’y réfléchis beaucoup, plutôt que de voir ça comme un “déficit“ d’attention, je me dis plutôt que l’ainé, comme il essuie les plâtres et n’a pas d’exemple à suivre, est en effet peut-être plus “scruté” par ses parents. Et que le petit dernier, qui est plus petit, a besoin qu’on s’occupe beaucoup de lui. C’est donc une question d’âge. Et avoir un peu moins d’attention que les autres, pour moi, ce n’est pas du tout se faire léser, au contraire ! Moins de stress que pour l’aîné, plus d’indépendance que le petit dernier, l’enfant du milieu est en fait assez tranquille je trouve.

 

En écrivant cela, je me dis que c’est en fait la place d’ainé que je n’envie pas : plus de pression, plus de surveillance… Mais je me dis que ça aussi c’est peut-être un mythe, comme celui du “pauvre enfant du milieu“. Je n’en ai jamais parlé avec ma sœur, mais je serais curieuse de connaître l’avis de ceux qui ont été des ainés. Et pourquoi pas aussi, des petits derniers ?

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Mathilde Paterson
© pinterest

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