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Ce changement de situation lié à la perte d’un emploi est d’abord une épreuve personnelle à traverser. Cependant, elle impacte indirectement ou directement tous les membres de la famille. Pour surmonter cette période, il faut se serrer les coudes et faire preuve de patience avant tout.
La bienveillance est le maître mot de manière générale, car une période de chômage n’est pas simple à gérer à plusieurs points de vue : situation financière, regard extérieur, remise en question personnelle etc. Voici quelques petits conseils pour essayer de rester soudés en famille dans cette situation délicate.
Il faut éviter de se renfermer sur soi-même et risquer de se noyer dans ses émotions. La personne vivant cette période de chômage et son époux(se) doivent discuter de la situation et faire en sorte de trouver des solutions ensemble.
Après avoir perdu un emploi dans lequel on était depuis un moment, on a tendance à croire qu’on ne sait plus faire que ça. Il faut donc d’abord faire le point sur ce que l’on sait faire réellement et que l’on a peut être pas mis en œuvre depuis des années car l’occasion ne s’est pas présentée. Et aussi mettre le doigt sur ce qui nous motive et que l’on aime vraiment.
Un bilan de compétence professionnel peut être une première étape pour faire le point avec soi-même.
Qu’ils soient en âge ou non de comprendre réellement la situation, les enfants perçoivent toutes les émotions. S’ils sentent un de leurs parents moins en forme que d’ordinaire, il faut leur expliquer les raisons de ce changement tout en les rassurant en disant que cela ne va pas durer car papa et maman vont comme toujours trouver une solution.
Ce peut être faire une formation ou du bénévolat de façon à développer des atouts pour la suite. Cela est bon pour le moral, le CV, et permet ensuite de partager ces nouvelles acquisitions avec toute la famille.
Si l’on a des ados à la maison, on peut même les responsabiliser et leur demander une petite aide pour une démarche administrative par exemple de façon à leur montrer que la situation sera bientôt amenée à changer.
Et puis c’est peut-être aussi le moment de privilégier sa famille, de passer des moments de qualité avec les enfants. Un goûter dans une brasserie après les cours, un jeu de société avant le diner, une sortie en famille le week-end… Nombreuses sont les situations où les enfants reprochent à leurs parents de ne pas être assez présents, c’est le bon moment pour en profiter !
Restez unis !
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Gianina Pesca