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Les dessins de nos enfants: que faire avant d’être envahis ?
En fin d’année scolaire, l’école maternelle et la crèche nous a rendu les travaux réalisés par nos enfants tout au long de l’année, qui viennent s’ajouter aux dessins du quotidien. Si cela émeut certains parents, en fait sourire d’autres et laissent les derniers parfois indifférents, tous se demandent que faire de toutes ces œuvres aux dimensions parfois volumineuses…
Elsa, la maman d’Emile, en grande section, a trouvé une solution: « J’ai donné un rouleau de masking tape à mon fils, et il a eu le droit d’afficher tout ce qui lui plaisait au mur. Pendant un mois, notre appartement a été un vrai musée, mais une fois le délai écoulé, il n’en a gardé que deux, qu’il a pu laisser dans sa chambre. »
Certains jettent tout immédiatement, réduisant à néant la valeur de l’enfant, de ses efforts et de son imagination, et inhibant toute volonté de persévérer. D’autres envahissent le frigidaire, les chambres, les tiroirs de ces œuvres innombrables, au point de saturer l’espace et de donner à l’enfant une fausse idée de ce qu’il vaut, en développant un égocentrisme parfois impropre à son bon développement dans la famille et/ou la fratrie.
Il faut simplement éviter de passer d’un extrême à l’autre…
Marion, maman de 4 enfants, reconnaît que chaque dimanche, c’est le même rituel: on garde un dessin, et on jette tous les autres.
Carine, elle, s’était laissée envahir par les dessins de ses six enfants: pendant des années, elle n’en avait jeté aucun, les triant et les classant dans des cartons aussi volumineux qu’encombrants. Quand ses enfants sont devenus adultes, désarmée face à un tel stock, elle a préféré tout jeter, passant ainsi de tout, à rien.
« C’est le temps que tu as perdu pour ta rose, qui rend ta rose importante… » Le petit prince, Antoine de Saint-Exupéry.
Louise, six ans, témoigne: « Je sais que si je ne m’applique pas, maman va jeter mon dessin. Mais si je m’applique, elle le gardera. Alors, je prends une feuille de brouillon quand je veux m’entraîner, et je demande une feuille toute blanche quand je faire quelque chose de vraiment beau. Maman ne refuse pas, et après je suis très fière de voir mon dessin dans son atelier… »
La solution réside peut-être dans l’initiative d’Anne-Laure, maman de 4 garçons: « Chacun de mes enfants possède un cahier à spirales. Régulièrement, plusieurs fois par an, ils dessinent sur une des pages, que j’annote ensuite avec la date et un éventuel commentaire: « J’ai dessiné papa assis dans le tracteur. » Plus tard, cela forme un petit carnet qui montre l’évolution de l’enfant, tant du point de vue de la motricité fine (le dessin), que du point de vue de la pensée. Un peu comme le cahier du bonhomme mis en place en petite section, mais sur un plus long terme. Et les enfants sont contents de le rouvrir, aussi bien le lendemain que dix ans après… »
Pour que ces souvenirs d’enfance durent toujours, LES DOUCES MINES aident les familles à rendre hommage à la créativité de leurs enfants, en valorisant leurs dessins dans de beaux albums au contenu unique et personnalisé. Par ici
Mais si le plus important, c’était le regard bienveillant que l’on porte à chaque instant sur le travail de l’enfant plus encore que sur le résultat, afin de renforcer la confiance que celui-ci en tire pour se construire?
Maëlle Margail.
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