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Manger bio est devenu un idéal vers lequel se dirige un nombre croissant de consommateurs. Au cours de cette dernière décennie, il y a eu une recrudescence de la consommation des produits bio ; en témoignent l’ouverture des restaurants bio et la multiplication des points de vente de produits bio. Mais beaucoup se demandent encore quelle différence cela pourrait bien faire que de manger bio. Ne serait-ce juste pas de l’excentricité ?
L’industrialisation ainsi que les différents progrès technologiques ont conduit à l’utilisation intensive des pesticides et autre produits chimiques de synthèse dans l’agroalimentaire traditionnel. Certes, cela présente le principal avantage de réduire le temps, et dans une certaine mesure les coûts de production. Mais cette rapidité et son côté pratique ont un prix élevé. Et malheureusement, la facture est pour les consommateurs et l’environnement. Certains pesticides utilisés dans l’agriculture finissent par se retrouver dans les aliments qu’ils sont censés protéger. Pire, on en retrouve des fois dans l’eau que nous consommons longtemps après leur interdiction. En dehors de risques pour la santé humaine, l’impact environnemental est aussi important. Des cours d’eau entiers contaminés, des écosystèmes dévastés… La liste est très longue.
Manger bio, revient tout simplement à manger sain. Il n’y a aucune excentricité. L’alimentation bio réintroduit des valeurs de responsabilité dans les techniques de production et de respect de l’environnement. Un retour aux sources et à une alimentation saine. Ce souhait est également l’une des principales raisons de la popularité des régimes paléo et pourquoi, si vous optez pour une telle diète, vous devriez vous assurer que les ‘aliments paléo’ soient bien bios.
Manger bio, c’est donc être en mesure de consommer des produits alimentaires sans avoir à se faire un sang d’encre par rapport à la présence d’une éventuelle toxine. Il est certes vrai que les produits bio coûtent un peu plus cher que leurs homologues issus de l’industrie. Mais cet écart au niveau des prix, est compensé par une liste d’avantages tant sur l’aspect environnemental que sanitaire.
En effet, les aliments bio sont plus riches que les produits issus de la culture traditionnelle en antioxydants tels que la vitamine C, les flavonoïdes et le carotène.
Certains produits comme le miel, les œufs, le blé et les lentilles contiennent plus de fer que les produits industrialisés.
Côté animal, les lipides consommés ont beaucoup plus d’ acides gras insaturés de type oméga 3. Ceci limite le risque d’accumulation du mauvais cholestérol et protège donc la population de certaines pathologies (athérosclérose, AVC, infarctus du myocarde…).
Moins de pesticides, d’engrais de synthèse ou de nitrate donc moins de danger.
L’agriculture bio ne se sert que de produits naturels ce qui n’est pas le cas de l’agriculture conventionnelle. Une étude effectuée a permis de retrouver des résidus de pesticide dans 37,74 % des produits de l’agriculture traditionnelle alors que seuls 2 % des produits bios en contenaient. De plus, des 37,74 %, seuls 3,1 % contenaient des résidus de pesticides en deçà de la norme fixée. L’alimentation bio permet donc de limiter les risques d’intoxication alimentaire aux pesticides et autres produits toxiques.
La culture des produits bio nécessite une irrigation bien moindre que celle d’une agriculture conventionnelle. Cela amoindrit donc la charge sur l’environnement, et participe à l’économie et à la préservation de l’eau qui n’est pas une ressource illimitée.
Par ailleurs, l’agriculture bio prône la biodiversité. Pour cela toutes sortes de produits sont mis en culture ; qu’il s’agisse des végétaux en voie de disparition ou des produits couramment consommés.
Ainsi, on découvre dans les rayons bio des supermarchés ou dans les magasins bio des fruits ou légumes dont on ne connaissait pas l’existence. Cela favorise une alimentation variée afin de faire de chaque repas une vraie partie de plaisir.
Selon plusieurs professionnels de la gastronomie, les aliments bio ont meilleur goût que ceux issus de l’agriculture industrielle. En effet, ils ont été cultivés dans les meilleures conditions et en respectant les normes : sols fertiles, rayons solaires, apports suffisants d’eau, engrais naturels appropriés…
Ceci fait de ces aliments un concentré de saveurs et d’arômes. Cela est surtout mis en évidence au niveau des fruits et légumes.
Voici une devinette : comment perdre du poids ? En mangeant Bio, naturellement. Même si cette affirmation peut surprendre, comme dit plus haut, les aliments bio d’origine animale sont dépourvus d’acides gras saturés.
Ceci va permettre de limiter le risque de surpoids et d’obésité dans le but de conserver une meilleure ligne, mais aussi d’éviter certaines maladies cardiovasculaires.
S’alimenter pendant la grossesse doit se faire de façon précautionneuse afin d’éviter que l’embryon ou le fœtus ne soit en contact avec des substances nocives qui vont le mettre en danger. Vue les bénéfices liés à une alimentation bio comme l’absence de perturbateurs endocriniens que sont les pesticides, engrais chimiques…, elle ne peut donc être que recommandée pendant la grossesse.
De plus, la présence de certains antioxydants tels que la vitamine C va augmenter l’absorption au niveau digestif du fer. Ceci permet d’éviter l’anémie par carence en fer qui plane sur la femme enceinte et qui est liée au fait que les besoins en fer sont accrus pendant la grossesse à cause du fœtus.
Petit plus, une alimentation bio chez une femme enceinte est un excellent moyen de lutte contre les vergetures. 🙂
Oscar
Alimentation en pleine conscience
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© pinterest Anna williams
