Pouce vs tétine, c’est LE débat brûlant des jeunes parents. La préoccupation principale : lequel des deux est le moins catastrophique pour la dentition ? Et pour le style ? Tant que bébé est encore au chaud, on a souvent un avis bien tranché sur la question. Et puis une fois qu’il est là… ce n’est plus si simple.
Je n’ai pas fait exception à la règle. Dieu sait que je ne voulais pas de tétine. Mais Dieu sait aussi que j’ai rêvé que mon bébé la prenne cette fichue tétine les soirs où il hurlait pendant deux heures et où je me sentais impuissante à le soulager. Malheureusement, il n’en a jamais voulu. Et puis un jour, il a trouvé son pouce. Et aujourd’hui, je suis fan de ce petit bonhomme qui suce son pouce.
Pouce ou tétine, pourquoi plaisent-ils chacun autant à leurs adeptes ? Souvent, c’est tout l’un ou tout l’autre.
Ce que disent les inconditionnelles du pouce
- Il l’a toujours avec lui, pas besoin de se lever la nuit, il le trouve tout seul.
- Au moins, on est sûrs de ne pas le perdre ! Cela évite des drames.
- C’est tellement mignon un bébé qui suce son pouce (c’est bien vrai, qui ne craque pas ?)
- Il le suce peu dans la journée car il a besoin de ses mains pour jouer.
- C’est plus hygiénique, pas de risque qu’il tombe par terre.
Ce que disent les inconditionnelles de la tétine
- On peut lui donner dès la naissance : cela l’aide à trouver le sommeil et à contenter son fort besoin de succion des 6 premiers mois.
- Pour les parents, cela aide à espacer les repas la nuit.
- A partir d’un certain âge, on peut instaurer des règles : uniquement dans le lit par exemple.
- C’est plus facile de lui faire arrêter puisqu’il ne l’a pas en permanence sur lui.
Les conseils sont nombreux et les avis divergent sur les conséquences du pouce et de la tétine. Les deux ont des effets néfastes mais le besoin de succion étant naturel, difficile de s’en passer. Il n’est pas rare d’ailleurs de voir à l’échographie son bébé sucer son pouce alors qu’il n’est même pas encore né. Alors retenons ces quelques conseils.
Pouce ou tétine – Ce qu’il faut surtout retenir
- Sevrer en douceur en commençant par restreindre la succion à des moments précis ou des lieux. Découvrez les conseils de l’orthophoniste.
- Sevrer avant 3 ans pour préserver la dentition et la bouche de l’enfant.
- Entamer le sevrage d’un commun accord avec son enfant pour remporter son adhésion.
- Rester vigilante sur les éventuels troubles de la communication et de la prononciation qu’une succion prolongée peut entraîner.
- Faire le point avec son dentiste aux 6 ans de l’enfant pour qu’il recommande, si nécessaire, un bilan d’orthodontie.
Apolline Boyer Chammard
photo Clarisse de Lauriston