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Si l’allaitement n’est pas toujours une chose facile, cela peut devenir franchement compliqué lorsque le bébé allaité souffre d’un RGO, un reflux gastro-oesophagien, une pathologie assez courante chez les nouveaux-nés mais qui n’en rend pas moins le quotidien des parents (et de l’enfant) difficile.
Plusieurs signes peuvent amener les parents de l’enfant à consulter un pédiatre : un bébé qui pleure beaucoup, qui dort mal, qui semble souffrir du ventre (se tortille) et le plus souvent dans les minutes qui suivent la tétée, ou encore, le signe le plus évident, qui régurgite régulièrement après avoir bu.
Non seulement cela inquiète les parents qui se trouvent impuissants devant cette situation… Mais cela peut aussi décourager la mère dans son projet d’allaitement et y couper court plus tôt qu’elle ne l’aurait souhaité.
Pourtant, l’allaitement maternel n’est en aucun cas à mettre en cause dans le RGO. Au contraire, certaines études ont même montré que les bébés allaités étaient moins sujets à cette pathologie que les bébés nourris au lait artificiel.
La cause du RGO est physiologique et provient de l’immaturité de la jonction entre l’œsophage et l’estomac, le cardia, et non de la qualité du lait ingéré par l’enfant, contrairement à certaines idées reçues (trop liquide, pas assez riche…).
Par ailleurs, il est bon de rappeler que le lait maternel est l’aliment idéal pour les nourrissons, RGO ou non, et ne peut nuire en aucun cas à la santé du bébé.
Une visite chez le pédiatre rassurera certainement les parents et leur permettra d’avoir accès si cela est nécessaire à un traitement médicamenteux, encore une fois, compatible avec l’allaitement.
Il est vrai qu’il est courant d’entendre parler “d’épaississement du lait” pour palier ce phénomène de régurgitation, mais là encore les études et les résultats divergent et il n’y a pas vraiment solution miracle pour tous les bébés.
Les mères allaitantes qui désirent continuer de nourrir leur enfant doivent donc reprendre confiance en elles et peuvent appliquer quelques astuces dans leur vie quotidienne qui devraient pouvoir les soulager un peu ainsi que leur bébé :
Allaité ou nourri au lait artificiel, il est possible que les premières semaines de vie de votre nouveau-né soient compliquées par cette pathologie.
Cependant, rassurez-vous, vers l’âge de 6 à 9 mois ce dysfonctionnement, s’il n’est pas trop grave se résoudra par lui-même.
Si ce n’est pas le cas, votre pédiatre vous dirigera alors probablement vers une intervention chirurgicale (assez courante) qui devrait résoudre de façon définitive ce problème.
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